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Les tendances de la mode 2022 au salon "Mondial de la Défense et de la Sécurité" s’annoncent effrayantes !

mardi 19 juillet 2022, par a_suivre

https://www.youtube.com/watch?v=Pp2…

Salon Eurosatory 2022 - Vidéo_2’09’’

Pour lutter contre l’incendie social qui couve, Macron pour 57 M€, achète 90 VBMO (Véhicules Blindés de Maintien de l’Ordre) fabriqués par la société SOFRAME*.

Maxime Sirvins-Reynié journaliste et photographe pour "@Politis_fr" a enquêté sur les équipements qui étaient présents sur le "VBMO", au salon "Mondial de la Défense et de la Sécurité" qui a eu lieu du 13 au 17 juin 2022 à Paris. https://www.eurosatory.com/

C’est donc la société Soframe qui a remporté le marché, avec le modèle "ARIVE". Le "VBMO-ARIVE", est affiché comme étant l’incarnation d’un

« savoir-faire efficace et moderne  ».

En 2018, 90 véhicules d’infanterie de ce modèle ont déjà été vendus à l’Arabie saoudite alors que le royaume est impliqué dans la guerre au Yémen depuis 2015.

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• Des armes françaises sont bien utilisées au Yémen, selon une note "confidentiel Défense" http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• La France est fière de fournir les armes de la guerre du Yémen (vidéo 36’05) http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• Le nombre de morts au Yémen est cinq fois plus élevé que nous le pensons http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• La France franchit un nouveau cap dans son implication dans la guerre contre le Yémen http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• Plus de cinq millions d’enfants menacés de famine au Yémen en guerre http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• Yémen : la France confirme un prochain "chargement d’armes" sur un cargo saoudien http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

• Quelles sont les vraies raisons de la guerre au Yémen ? http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

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Début 2022, l’ONU a estimé à près de 400 000 le nombre de morts causés par cette guerre. Un représentant, de la société Soframe , précise :

« La commande de la gendarmerie va nous donner une excellente image à l’internationale. C’est un sacré label pour nous  »

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Le "VBMO" pourra « maintenir l’ordre » grâce à :

  • des caméras de précisions
  • des diffuseurs lacrymogènes
  • un lance-grenades
  • une mitrailleuse (1000 balles/minute)
  • etc…

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  • 110km/h max
  • 14.5 tonnes
  • 600km d’autonomie
  • Équipage de 12 maximum
  • Blindage niveau 2

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Sur le stand du ministère, il est présenté aux côtés de la BRAV-M**, (brigades de répression de l’action violente motorisées).

En rentrant à l’intérieur du blindé, une petite trappe donne accès au toit du véhicule qui comprend la majorité des équipements.

Le plus marquant est la présence d’une mitrailleuse pour des opérations anti-terroriste. Le blindé se veut le plus polyvalent possible. Le fusil mitrailleur, le FN MAG 58, est fabriqué en Belgique par FN Herstal. Capable de tirer jusqu’à 1000 coups à la minute.

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Cette arme de guerre restera fixée au blindé peu importe la mission, même pour le maintien de l’ordre. Un représentant de la gendarmerie explique que « démonter et remonter l’arme en fonction des missions prendrait trop de temps et limiterait le blindé sur le terrain ».

Elle est piloté depuis l’intérieur du véhicule grâce à une caméra intégrée au système.

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Cette mitrailleuse est accompagnée d’un lance-grenades lacrymogène capable de tirer 30 munitions à deux reprises. Ce lanceur est conçu en Corée du Sud et plus précisément par l’entreprise "Korea CNO Tech" sous le nom de STARK-30, comme le montre le catalogue de son importateur français : Sunrock http://www.sunrock.fr/product/stark-bcm/

Lance-grenades automatique télécommandé avec montage sur véhicule

• Canon rayé de 40 mm

• Portée – 400 m avec LV HE 40 x 46 mm

• Cartouches – 40 mm ou 37/38 mm

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Il pourra tirer toutes une gamme de grenade lacrymogènes en 40mm qu’on retrouve déjà en manifestation via les lanceurs multicoups. Elles seront surement de chez Alsetex et Nobel Sport Sécurité (voir en fin d’article les effets de ces grenade lacrymogènes).

Derrière le lance grenades on trouve une imposante caméra de l’entreprise française Syt Technologie. Le modèle semble être de la gamme Ares. "Le système ARES est performant dans l’obscurité la plus totale."

De jours, ce système est capable d’identifier une personne à presque 15km. Cette identification passe à 4km de nuit pour ce supposé modèle. PS : La caméra est actuellement pilotée via une manette de Xbox qui va surement être remplacée par un joystick plus "conventionnel"

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Tout à l’arrière, on trouve une tourelle composé de quatre micros dédiée à la détection acoustique de tirs par l’entreprise Metravib Defence. On retrouve cette technologie sur de nombreux véhicules de l’armée.

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Enfin, tout autour du véhicule, plusieurs diffuseurs, une dizaine, sont capable de pulvériser du lacrymogène " en cas de contact ". Une fois activé, ce système enveloppe le véhicule dans un brouillard lacrymal. Marque et détails inconnus.

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Grenades Lacrymogènes Fumigènes Alsetex & Nobel "Irritants_&_Brûlants"

Ces grenades lacrymogènes sont des grenades libérant des fumigènes à effet lacrymogène à travers plusieurs palets allant dans tous les sens pour couvrir une zone maximale. Construites par différents constructeurs, en différentes tailles et calibres elles disposent chacune de caractéristiques techniques propres (nombre de palets, pourcentage de CS, surface etc…). Elles sont majoritairement utilisées à la main ou à l’aide d’un lanceur COUGAR ou PennArm, seule la "MP7 Commando" sort du lot avec son propre système de propulsion à 100m.

Aujourd’hui toutes les grenades utilisées ont comme agent lacrymale du 2-Chlorobenzylidène malonitrile (appelé aussi CS) mais Alsetex a breveté un fumigène au piment OC sensé être plus efficace et moins « toxique ».

Les effets au très court terme sont incapacitant : irritation des yeux et du système respiratoire. Des brûlures sur la peau ont déjà été constatées et des problèmes au plus long terme sont suspectés comme des possibles traces de cyanure ou un dérèglement du cycle menstruel. Cependant aucune étude médicale complète n’a permis d’identifier des problèmes de santé au long terme. Leur utilisation est interdite en conflits armés par la Convention sur l’interdiction des Armes Chimiques du 13 janvier 1993 à Paris.

Effets détaillés :

  • Gênes respiratoires
  • Nausées, vomissements
  • Irritation des voies respiratoires
  • Irritation des voies lacrymales et des yeux
  • Spasmes
  • Douleurs thoraciques
  • Dermatites, allergies

À très forte dose :

  • Brûlures pouvant aller jusqu’au second degré
  • Lésions de la cornée ou d’hémorragies du vitré
  • Nécrose des tissus dans les voies respiratoires
  • Nécrose des tissus dans l’appareil digestif
  • œdèmes pulmonaires
  • Hémorragies internes (hémorragies des glandes surrénales)
  • Dégradation des produits en d’autres substances toxiques (cyanure et thiocyanate)

Source : https://maintiendelordre.fr/grenade…

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Source : https://twitter.com/MaximeSirvins/s…


*Soframe est un groupe privé français installé en Alsace près de Strasbourg, spécialisé dans les secteurs de la Défense et de la Sécurité. Source wikipédia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Soframe

**BRAV-M

Les Brigades de répression des actions violentes motorisées sont des brigades mobiles constituées de binômes à moto, intervenant à Paris lors de manifestations, créées début 2019 par le préfet de police de Paris Michel Delpuech dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, le préfet de police Didier Lallement modifiant ensuite le fonctionnement du dispositif, en généralisant l’usage lors des manifestations à Paris et en y apposant un nouveau sigle.

Les BRAV-M font partie des compagnies d’intervention (CI) de la DOPC. Il existe cependant également des unités de type BRAV-M dans d’autres villes de France, comme à Toulouse ou Bordeaux.

Ces unités avaient la particularité de ne pas être permanentes, mais d’être constituées les jours de manifestations susceptibles de dégénérer ou à l’occasion de violences urbaines3.

Depuis, cette unité est permanente avec la création de la compagnie "24 BRAV-M".

Opérant par groupes de plusieurs motocycles avec un binôme par véhicule, les effectifs rattachés aux BRAV-M sont issus, pour les conducteurs des motos, de la compagnie motocycliste de la préfecture de police, de la compagnie "24 BRAV-M" de la DOPC ou de la composante motocycliste de la CSI 75 (Compagnie de Sécurisation et d’Intervention de Paris). Les passagers des motos (dits "voltigeurs") sont dorénavant issus exclusivement d’une section "ULI2R" (unité légère d’intervention et de réaction rapide) des compagnies d’intervention de la DOPC.

Auparavant, les passagers des motos, pouvaient également être issus de la CSI 75, ainsi que des gendarmes des régiments d’infanterie de la garde républicaine. Des effectifs de la BSPP (Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris) sont également adjoints à ces unités afin d’intervenir plus facilement et avec des moyens légers (extincteurs) lors de feux de poubelles ou de débuts d’incendies de véhicules, magasins ou barricades.

La moto utilisée pour ces missions est une Yamaha XTZ 1200 "super ténéré" de couleur noire. La première génération avait les feux de pénétration avant de couleur bleue sur les côtés de la bulle, la nouvelle génération se veut plus discrète est utilise les feux de pénétration LED, sous le bloc optique.

Le pilote de la moto se distingue par le casque blanc "classique" des motocyclistes de la police nationale et l’équipier de compagnie d’intervention lui porte un casque noir.

Les deux policiers portent une tenue moto de couleur noire identique à celle que l’on peut trouver dans le commerce et un gilet tactique.

Missions et stratégie

Les BRAV-M interviennent essentiellement dans le cadre de manifestations susceptibles de dégénérer, ou dans le but de disperser des mouvements non déclarés.

Leur rôle est distinct de celui des unités habituelles et spécialisées de maintien de l’ordre que sont les CRS et la gendarmerie mobile qui encadrent le cortège et les zones où se déroulent des incidents. Elles sont relativement peu mobiles et n’agissent que sur ordre de l’autorité civile. Les BRAV-M sont chargées, selon le schéma d’intervention qui prévaut habituellement lors de situations d’émeutes spontanées ou de violences urbaines, d’intervenir très rapidement pour faire cesser les troubles et procéder à des interpellations. La constitution en unités très légères et le mode de déplacement en moto leur permet de s’adapter à la stratégie de certains groupes violents en étant les plus mobiles et réactifs possibles. Les motos ne sont toutefois qu’un vecteur et les policiers et gendarmes sont censés descendre des véhicules pour opérer.

Origine

Équipes BRAV-M de la police nationale lors d’une manifestation à Paris Ces unités sont créées en mars 2019 et héritent de plusieurs composantes du dispositif de maintien de l’ordre parisien mis en place lors des précédentes manifestations de gilets jaunes, en l’espèce les DAR (Détachements d’Action Rapide), composés de policiers à pied de diverses unités chargés aller au contact des groupes violents et d’interpeller, et la CSI 75 opérant déjà à moto depuis l’acte 2 des gilets jaunes (la réapparition du maintien de l’ordre à moto ne date donc pas de la création des BRAV, mais de plusieurs mois auparavant).

Au début, les passagers avaient un casque blanc, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

De manière plus ancienne, une analogie est souvent établie avec les PVM (pelotons de voltigeurs motorisés) ayant existé de 1969 à 1986 au sein de la police qui ont été dissous suites à l’affaire Malik Oussekine, qui leur avait donné une mauvaise réputation. On observe toutefois des différences entre les PVM et les BRAV-M, notamment dans le mode opératoire : les voltigeurs opéraient depuis les motos en mouvement et utilisent des véhicules légers et maniables, alors que les BRAV-M n’utilisent les motos, plus massives et moins maniables, que pour se déplacer et mettent pied à terre pour opérer.

Cependant il est à noter que les PVM pouvait mettre pied à terre pour exécuter leurs actions.

Controverses

Le quotidien Libération relève que le 5 décembre 2019, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, « en moins d’une heure, une brigade de répression de l’action violente a frappé à terre, sans raison apparente, plusieurs personnes, et lancé des grenades de désencerclement de manière irrégulière. » Les agents concernés ne portaient aucun numéro d’identification visible.

Le commissaire divisionnaire à la tête de la brigade, filmé par Rémy Buisine en train de frapper à de nombreuses reprises un manifestant à terre le 30 janvier 2021, et membre du Syndicat National des Commissaires de la Police nationale, est selon StreetPress le frère d’un parrain de la mafia corse. Rétrogradé à plusieurs reprises, il aurait été transféré en raison de ces liens familiaux en 2016 à la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), avant d’être décoré en 2019.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Briga…


Maxime Sirvins (Reynié) journaliste, photographe et fondateur du site

"Maintien de l’ordre" : http://maintiendelordre.fr

@Politis_fr

@MaximeSirvins

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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

Comment résister à la dérive totalitaire (vidéos)

« Nous avons aujourd’hui hélas la réponse à l’incertitude que nous pouvions avoir deux ans plus tôt quant aux intentions réelles de ceux qui nous gouvernent : l’hypothèse de l’erreur et de l’incompétence, à laquelle nous aurions aimé pouvoir nous raccrocher, n’est plus de mise.

La qualité et la quantité de propagande, d’ingénierie sociale et de tactiques de harcèlement lèvent tout doute : comme Ariane Bilheran l’avait si bien décrypté, nous sommes bel et bien hélas face à une stratégie paranoïaque caractéristique des déferlements totalitaires.

Nous avons donc un devoir de lucidité, de nous ancrer d’autant plus irréductiblement dans nos valeurs fondamentales, et d’agir (comme de non-agir) de manière juste, courageuse et inspirée.

J’ai élaboré dans ce séminaire en ligne (extrait de ma Post-Covid Master Class) la nature du projet totalitarisme et de sa mécanique.

Malgré l’horreur que la dérive actuelle peut de bon droit nous inspirer, nous nous devons de nous outiller pour être capables de comprendre au mieux ce à quoi nous sommes confrontés (intelligibilité), nous renforcer mutuellement dans nos valeurs essentielles et trouver le chemin de l’action judicieuse et efficace. »

Jean-Dominique Michel

La Master Class complète est disponible gratuitement sur mon site :

https://www.jdmichel.com/

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