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Pour info : un courtier US en métaux précieux nous explique de l’intérieur même du système le principe banco-centraliste du nouvel ordre mondial, depuis 2008 déjà !

lundi 25 juillet 2022, par Luniterre

Le rôle des MNBC (Monnaies Numériques de Banques Centrales) est comparable, selon l’auteur, à l’oeil du gardien au centre de la prison circulaire "panoptique" conçue à la fin du XVIIIe siècle par Jérémy Bentham

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Bien entendu l’analyse du chroniqueur US Brandon Smith se place du point de vue de la fraction des capitalistes dépouillés par l’émergence du banco-centralisme, de façon assez similaire à un Charles Gave en France, mais avec plus d’esprit de synthèse et de prospective.

Il ne va donc pas non plus, voire encore moins, jusqu’aux racines de la chute systémique de productivité qui est la cause sous-jacente de la crise économique, depuis le tournant du XXIe siècle.

Mais cet auteur a néanmoins le très grand mérite de comprendre et de vouloir expliquer l’évolution intrinsèque incontournable du système, à partir de la crise de 2008.

Pour l’instant cette évolution n’est contrariée significativement que par l’intervention russe en Ukraine, et non par l’hypothétique émergence d’une Résistance populaire et prolétarienne.

Luniterre

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Les monnaies numériques des banques centrales sont l’outil ultime de l’oppression financière

6 juillet 2022

Les monnaies sont l’élément vital du commerce et de l’économie d’une nation. Lorsqu’une monnaie fait défaut, c’est toute l’économie qui s’effondre.

Malgré cela, la plupart des gens pensent rarement à la santé ou au pouvoir d’achat de l’argent qu’ils ont dans leur poche. Ils surveillent le solde de leur banque, de leur société de courtage ou de leur compte de retraite personnelle et sont conscients de la valeur de leur maison. Ils voient ces chiffres changer, mais ils ne réfléchissent jamais à la valeur de la monnaie elle-même.

La plupart des gens ne savent pas combien de fois des devises s’effondrent, et combien de fois l’inflation ou la stagflation plongent des nations entières dans la crise à cause de la perte du pouvoir d’achat. La plupart des gens partent simplement du principe que l’argent qu’ils possèdent sera aussi utile demain qu’aujourd’hui. Ils supposent également que l’argent ne changera jamais de manière spectaculaire ou significative.

Ils se trompent lourdement.

Comme le dit Ray Dalio dans son dernier livre, "Sur les quelque 750 monnaies qui ont existé depuis 1700, il n’en reste qu’environ 20 %, et toutes ont été dévaluées."

Pour la majorité des Américains, l’argent est un mystère total. Ils ne comprennent pas d’où il vient et surtout où il va. Ce n’est pas de l’irresponsabilité financière, pas exactement. Il s’agit plutôt d’une incompréhension fondamentale de ce qu’est l’argent et de ce qu’il représente.

Nos systèmes éducatifs n’explorent pas la façon dont l’argent est créé. On n’en parle pas dans les écoles. La véritable histoire est évitée dans les collèges et les universités. Les grands médias en parlent rarement. Les gens pensent que notre gouvernement et le département du Trésor s’occupent de tout cela, mais la réalité est que notre gouvernement ne crée pas notre argent - du moins, il n’est pas en charge du processus.

Ce sont les banquiers centraux qui le font, et ils opèrent depuis une position "quasi-indépendante".

Par exemple, l’ancien président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, a admis ouvertement que la banque centrale "ne répond à personne" et ne suit pas les ordres du gouvernement. Elle fait ce qu’elle veut quand elle veut. Plus précisément, il a déclaré :

« Tout d’abord, la Réserve fédérale est une agence indépendante, ce qui signifie qu’aucune autre agence gouvernementale ne peut outrepasser les mesures que nous prenons. Tant que cela est en place, et il n’y a aucune preuve que l’administration [présidentielle] ou le Congrès ou qui que ce soit d’autre demande que nous fassions autre chose que ce que nous pensons être la chose appropriée, alors, ce que sont les relations[avec le gouvernement] n’a franchement aucune importance… »(*)

Cette attitude devrait vous inquiéter car les détracteurs de la Fed soutiennent depuis longtemps qu’il s’agit d’un organe non élu ayant le pouvoir ultime de détruire l’économie et le dollar à volonté.

Ils peuvent le faire quand ils le veulent. Il n’y a aucun moyen légal de recours.

Il est vrai que le président américain peut "choisir" le prochain président successif (à partir d’une liste de candidats qui lui est remise par la Fed, bien sûr).

Et il est concevable que le Congrès puisse demander un audit complet des actions et politiques financières de la Fed (comme Ron Paul l’a demandé à plusieurs reprises), mais cela n’arrivera jamais.

La Fed ne le permettrait jamais.

Notre banque centrale, la Réserve fédérale, est de loin l’institution la plus puissante de notre nation.

Elle est totalement libre de ses comptes et incontrôlable.

Alors, quels contrôles "soft" existent sur la Fed ?

Il n’y a jamais que la question de la réaction du public ; c’est la seule chose que les banquiers craignent.

Ils sont terrifiés à l’idée que le public apprenne ce que fait la banque centrale.

Leur cauchemar est que leurs actions et leurs politiques mettent suffisamment en colère le public pour inspirer une rébellion. Ils sont hantés par l’idée qu’un jour, les torches et les fourches seront brandies dans le hall de l’Eccles Building.

Alors, ils couvrent leurs traces, toujours à la recherche de boucs émissaires. Ils accusent les chaînes d’approvisionnement, les dépenses de consommation, les pénuries de main-d’œuvre et Vladimir Poutine des dommages qu’ils ont causés.

Les apologistes de la Fed prétendent que la banque centrale ne crée de l’argent ex-nihilo que lorsque le gouvernement le lui demande, et que ce sont donc les politiciens qui sont à blâmer. Alors si vous n’êtes pas contents, sortez et votez !

C’est un mensonge. Les politiciens quémandent la Fed pour plus d’argent, et la Fed les oblige, en créant en même temps des dizaines de trillions de dollars pour leurs amis du monde des affaires.

Je sais que cela sonne conspirationniste , alors laissez-moi le prouver.

Il y a une fois dans l’histoire où une action de gestion de la Fed a été auditée par le Government Accounting Office (GAO) en 2011.

Il ne s’agissait pas d’un audit "complet", loin s’en faut - il s’est concentré sur une seule série de renflouements mis en place par la banque, et il n’a été autorisé que parce que le public commençait à prendre conscience des activités de la banque (grâce à la campagne présidentielle de Ron Paul).

En bref, cet audit a été conçu pour faire taire le peuple.

Malgré cela, il a découvert un réseau de tromperie si surprenant que les médias l’ont balayé sous le tapis. Plus de 16 000 milliards de dollars de monnaie fiduciaire ont été créés par la Fed en l’espace de quelques années, alors que l’on prétendait à l’origine que "seulement quelques milliards" avaient été créés pour les renflouements à partir de 2008. (Voici quelques-uns des faits saillants : https://www.sanders.senate.gov/press-releases/the-fed-audit/).

N’oubliez pas que l’audit s’est limité à un ensemble particulier de renflouements ; il ne s’agissait pas d’un audit de l’ensemble des opérations de la Fed.

Nous n’avons vraiment aucune idée du nombre de dollars que la banque centrale a créés de toutes pièces depuis le début de la crise du crédit. Nous ne pouvons que nous référer aux propres données de la Fed, qui, soyons francs, ne sont probablement pas très honnêtes.

Les Monnaies Numériques des Banques Centrales sont la pierre angulaire d’un empire totalitaire

Le seul facteur qui limite la domination monétaire totale des banques centrales est le fait que les avoirs physiques en dollars et même les transferts bancaires numériques peuvent être comptabilisés. Une fois que ces dollars sont sortis, il n’y a pas grand-chose que les banques centrales puissent faire pour les cacher, et l’inflation finira par révéler la vérité.

Les banquiers ont besoin d’un nouveau système qui leur permette un contrôle total de chaque centime, de la création à la circulation. Ils veulent avoir la possibilité de faire apparaître ou disparaître l’argent en temps réel. Plus que cela, ils veulent pouvoir suivre chaque dollar, y compris qui le possède et à quoi il sert. Ils veulent être en mesure de gérer avec précision le commerce, et ainsi réaliser un empire financier totalitaire.

C’est là qu’interviennent les Monnaies Numériques des Banques Centrales (MNBC) basées sur la technologie blockchain.

Ne vous êtes-vous pas déjà demandé pourquoi les médias grand public ont été si enthousiastes à l’égard des crypto-monnaies comme le bitcoin au cours des dernières années ? C’est pourquoi les grandes banques comme Goldman Sachs et JPMorgan ont injecté des milliards de dollars dans l’infrastructure et la recherche en crypto (à titre privé).

Ne vous êtes-vous pas déjà demandé pourquoi les banques centrales nationales ont qualifié les crypto-monnaies de "dangereuses" tout en développant leurs propres crypto-monnaies ?

Ne rejetez pas cela comme une simple hypocrisie - il y a plus que cela.

Je crois que les banques centrales, main dans la main avec leurs affiliés, les banques d’investissement mondiales, sont en train d’habituer lentement les masses au concept d’un système commercial entièrement numérique dans lequel l’argent physique n’existe plus.

Les banques centrales agissent simplement comme si elles se méfiaient de la crypto-monnaie - mais en réalité elles l’adorent.

La Banque des Règlements Internationaux (BRI), également connue sous le nom de "Banque Centrale des Banques Centrales", a récemment publié une étude indiquant qu’au moins 81 Banques Centrales dans le monde ont accéléré leurs projets de lancement de leurs propres cryptomonnaies. De nombreux prétextes sont données, dont la panique de Covid. En fait, elles travaillaient sur ces projets numériques bien avant le début de la pandémie.

Le Fonds Monétaire International (FMI) parle depuis des années de développer un système mondial de crypto-monnaies lié à son panier de Droits de Tirages Spéciaux. De nombreuses institutions mondialistes se sont intéressées à cette technologie et ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est que les banques admettent ouvertement ce projet.

Il est clair qu’elles ne s’inquiètent plus de la réaction du public…

La BRI, l’une des organisations mondialistes les plus clandestines qui a encore un visage public, a même admis qu’elle développe la technologie MNBC. Et ce que cela me dit, c’est que nous sommes très proches d’un changement radical dans notre environnement économique. En général, les criminels ne révèlent pas leur criminalité à moins qu’ils ne pensent qu’il est trop tard pour que quelqu’un puisse les arrêter.

Une crise stagflationniste mondiale leur fournirait la couverture parfaite.

La stagflation ayant durement frappé notre économie cette année, nous devons nous demander si le comportement des banques ne laisse pas présager des conditions bien pires à venir ?

Je crois fermement que le public n’acceptera jamais facilement les MNBC comme monnaie. À moins que leur monnaie actuelle ne perde toute valeur et que l’économie ne s’enlise dans le caniveau. Imaginez un scénario dans lequel les États-Unis seraient frappés par une nouvelle Grande Dépression - mais cette fois, les "chèques d’aide économique" ne seraient payés qu’en "Fedcoin". Imaginez que vous ayez à choisir entre accepter la "monnaie 2.0" du gouvernement, totalement traçable et destructrice de la vie privée, ou regarder vos enfants mourir de faim.

C’est ainsi que la domination se développe, que les empires naissent et que les libertés meurent.

Une crise majeure permet aux élites de consolider leur contrôle tandis que les individus sont distraits par leurs propres préoccupations privées.

La vue d’ensemble change alors que chaque citoyen est confronté à sa propre calamité.

En ce moment, ici aux États-Unis, les marchés et les économistes traditionnels prient pour que la Fed capitule sur les hausses de taux d’intérêt. Ils pensent que cela sauverait les actions de l’effondrement.

Cependant, même si la Fed abandonnait la lutte contre l’inflation, nos problèmes ne seraient pas terminés. Nous serions alors soit coincés dans une spirale inflationniste, soit confrontés à une nouvelle "décennie perdue" de stagflation.

Si la Fed persiste avec les hausses de taux, et bien, cela garantira une récession en plus de l’inflation. Il n’y a aucun moyen par lequel le schéma actuel des hausses de taux puisse ralentir l’inflation alimentée par des dizaines de milliers de milliards de nouveaux dollars déversés dans l’économie. Comme je l’ai souvent signalé, la Fed a créé un scénario « Catch-22 »(**) dans lequel l’économie s’effondre quelle que soit la décision politique qu’elle prend.

La combinaison d’une dette nationale absurde, de taux d’intérêt quasi nuls et de décennies d’impression de monnaie a garanti une situation perdante/perdante. Il n’y a tout simplement pas d’issue.

Mais si tout cela était voulu ?

C’est exactement le genre de crise qui affaiblirait suffisamment les États-Unis pour que des citoyens désespérés avalent un "Fedcoin", même en sachant que c’est un appât sur un hameçon.

L’introduction des MNBC à la suite d’un crash du dollar ne serait que le début. Les banques centrales mondiales demanderaient la création d’un nouveau réseau international de monnaies pour "empêcher qu’une telle crise ne se reproduise". Souvenez-vous, ils diront toujours que leurs actes sont dans votre intérêt. Que le sacrifice de la liberté en échange de la sécurité est bénéfique pour vous.

En réalité, ils ne se soucient pas de votre bien-être.

La BRI et le FMI se tiendront prêts avec leur panier de DTS numériques, ou quelque chose de très similaire - une autre MNBC. Le même poison avec une étiquette différente.

Ils s’efforceront d’"échanger" (ou simplement de supprimer) rapidement tout l’argent physique. Quelque chose de similaire à cette étape s’est en fait produit en Inde, en 2016 - le premier ministre a déclaré que 86% de l’argent liquide en circulation était des "morceaux de papier sans valeur" à échanger contre une nouvelle monnaie papier. (Tout cela était prétendument destiné à éradiquer la corruption et à pousser le citoyen lambda à adopter un plan de paiement numérique. Le résultat, comme vous pouvez vous y attendre, a détruit l’économie et paralysé la nation pendant des années.

Cette fois, cependant, les mondialistes seront prêts. Un tout nouveau système bancaire et de paiement numérique mondial prendra le relais.

Toute confidentialité dans le commerce disparaîtra, sauf pour les personnes pratiquant le troc, le marché noir et les transactions directes sur les marchandises. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les Banques Centrales mondiales ont constamment tué l’idée d’une monnaie intrinsèquement solide, comme l’or et l’argent physiques, au cours des 50 dernières années. N’oubliez pas que le troc et le marché noir sont plus ou moins par définition hors des livres. Non taxés, non réglementés et non traçables.

Mais ne vous y trompez pas : il s’agit bien plus que d’une question de vie privée.

La mise en œuvre des MNBC signifierait également que la propriété de l’argent et la capacité à effectuer des transactions, à participer à l’économie, deviendraient des privilèges et non des droits.

Dans la Chine communiste, l’utilisation des paiements numériques est liée à un système de crédit social. Vous voulez avoir accès à vos comptes de chèques et d’épargne ? Mieux vaut ne pas dire quoi que ce soit de critique à l’égard du Parti, ou vous pourriez être dénoncé par un voisin (ou un étranger) utilisant la fonction « rapportage » de son smartphone. L’argent numérique peut disparaître en quelques secondes. Vous voulez récupérer votre argent ? Prouvez que vous êtes "loyal" envers le Parti. Il existe cependant de nombreux niveaux subtils entre "citoyen intègre" et "hors-la-loi", et le PCC ajuste constamment le statut financier de ses citoyens. Un mauvais crédit social peut signifier que les taxis ne s’arrêteront même pas pour vous. Que l’on vous empêche d’acheter dans les magasins haut de gamme. (Vous n’êtes pas en assez bonne santé ? Votre e-yuan ne vous permettra même pas d’acheter de la malbouffe au « 7-11 ». Sérieusement !) Le citoyen est coupable jusqu’à preuve du contraire.

Les systèmes de monnaie numérique de ce type constituent un « Panoptique »(***) qui permet au gouvernement de connaître totalement vos revenus, vos dépenses et même les articles spécifiques que vous achetez. C’est à la fois la carotte et le bâton. Peut-être ne voulez-vous pas prendre le prochain vaccin ARNm non testé contre la prochaine menace de pandémie douteuse ? Vous n’aurez pas le choix si votre capacité à acheter des produits alimentaires est contrôlée numériquement.

C’est le monde auquel nous sommes confrontés si nous permettons aux Banques Centrales de numériser entièrement la monnaie et le commerce. C’est un environnement cauchemardesque d’autoritarisme complet. Ceux d’entre nous qui sont en avance sur la courbe devraient profiter de cette occasion pour faire le plein de métaux précieux physiques intraçables et intrinsèquement précieux, qui constituent à la fois une excellente alternative aux montagnes russes des marchés financiers et une autre forme d’argent quand on en a le plus besoin.

Le grand public est essentiellement inconscient de l’incroyable danger inhérent aux MNBC et il doit être sensibilisé avant que la crise actuelle ne prenne une telle ampleur qu’il ne puisse plus se concentrer sur autre chose que ses propres problèmes.

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(*Greenspan Admits The Federal Reserve Is Above The Law : https://youtu.be/ol3mEe8TH7w 2008)

(**Renvoie au livre éponyme de Joseph Heller, de 1961, devenu archétypique des situations absurdes et sans issue)

(*** “panopticon” dans le texte, renvoie au principe de surveillance carcérale imaginé et développé par Jeremy Bentham à partir de 1787 https://en.wikipedia.org/wiki/Panopticon )

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https://www.birchgold.com/news/cbdc-end-freedom/

[Traduction Luniterre]

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VOIR AUSSI >>>

Charles Gave Vs Banques Centrales : un match au cœur du système de domination de classe ! Quelles conséquences pour les luttes sociales ?

https://mai68.org/spip2/spip.php?article12016

POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE BANCO-CENTRALISME :

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Du village primitif au monopole banco-centraliste, cinq formes du capital et trois stades du capitalisme

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11589

La fin du capitalisme signifie-t-elle nécessairement la fin du système de domination de classe ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11679

Prolétariat, classes moyennes, petite bourgeoisie : quelles définitions possibles aujourd’hui ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11689

Surpopulation ou dépopulation, quels enjeux entre capitalistes et banco-centralistes ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article11699

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D’AUTRES ARTICLES, DE VULGARISATION ET DE FOND, AU SUJET DU BANCO-CENTRALISME >>>

L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA « GUERRE ÉCONOMIQUE » …CONTRE LES PEUPLES, EN RÉALITÉ, ET POUR LE COMPTE DES BANCO-CENTRALISTES !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8833

Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

« Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

http://interfrsituation.eklablog.com/great-reset-le-banco-centralisme-est-il-un-complot-pervers-ou-simpleme-a209547684

NOUVEAU !!! >>>

« Aux âmes damnées (…du banco-centralisme), la valeur n’attend point le nombre des années (…pour disparaître !)…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503

« Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

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***_____ DÉCAPANT !!! _____***

LA TOTALE !!! >>>

Décapant !!! Le capitalisme et-il déjà derrière nous ? Et si oui, qu’est-ce qui a pris sa place ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688

Décapant !!! (Suite !) D’après les Grundrisse de Marx, le passage du capitalisme au banco-centralisme est en marche…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9716

Décapant !!! (Suite !) Les "complotistes" sont des lemmings à l’instinct rebelle, qui refusent de participer au suicide du troupeau !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9731

Décapant !!! (Suite !) Banco-centralistes et capitalistes : que reste-t-il de leurs amours ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9737

PRÉCISION EN RÉPONSE AU CAMARADE DO >>>

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12231#forum10370

A l’évidence, camarade, qui est en jeu avec les MNBC, ce n’est pas seulement le déjà très relatif "secret bancaire" mais bien l’utilisation de la technologie informatique qui permet le contrôle instantané, direct et centralisé, de toutes les transactions, et donc directement par les Banques Centrales. Ce qui leur permet de contrôler directement et en temps réel l’application de leurs orientations politiques, et en fin de compte, c’est le cas de le dire, de les imposer en temps réel. Et sans la moindre opposition possible. (Exit même la simple concurrence entre banques privées, appartenant à des groupes financiers différents, d’où les émois de gens comme Charles Gave & Cie…!)

« Cryptomonnaies » ou « Monnaies numériques », c’est bien essentiellement, à la base, la même technologie des blockchains qui est utilisée, de deux façons différentes, dans deux buts différents, et même antagonistes, jusqu’à un certain point, et c’est bien ce que Brandon Smith cherche à nous expliquer, en résumé, même si ce point technique n’est donc pas l’essentiel du sujet.

Luniterre

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« Blockchain ou pas blockchain ?

La numérisation d’une monnaie fiat ne passe cependant pas obligatoirement par une blockchain. Il semblerait ainsi que le « yuan numérique » de la Chine ne fasse pas usage de cette technologie, bien que l’on n’en soit pas encore certain. On note cependant que la blockchain reste très largement utilisée : plus de 88 % des projets de MNBC reposent ainsi sur cette technologie, selon un rapport de PwC datant d’avril 2021. »

https://cryptoast.fr/monnaies-numeriques-banque-centrale-mnbc-cest-quoi/

https://www.pwc.com/gx/en/industries/financial-services/assets/pwc-cbdc-global-index-1st-edition-april-2021.pdf

Trois autres articles utiles trouvés sur le sujet, mais il en existe certainement bien d’autres… :

https://www.compteco2.com/article/monnaie-numerique-de-banque-centrale-mnbc

https://siecledigital.fr/2020/11/02/mnbc-tout-savoir-monnaie-numerique/#role-blockchain-MDBC

https://cryptoast.fr/gouverneur-banque-france-vision-mnbc-europeenne/

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EN RÉPONSE À M. VIRIATO >>>

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12231#forum10375

Comme le dit Viriato, en effet, « Il serait bon temps de regarder la réalité en face. », ce qu’il s’obstine à ne pas faire, et depuis assez longtemps, déjà !

Il nous parle « d’une tendance circonstancielle, qui se reproduit chaque fois que le capitalisme est en difficulté » ce qui est précisément la négation du matérialisme dialectique et l’affirmation que le capitalisme serait un phénomène cyclique, sans évolution des forces productives.

Alors que le capitalisme est lui-même le fruit d’une évolution des forces productives à un stade qui lui est antérieur, et qu’il évolue donc lui-même nécessairement vers un stade où sa caducité laissera la place à de nouveaux rapports de productions, à un nouveau mode de production, quel que soit le rapport de forces dans la lutte des classes.

Les révoltes d’esclaves n’ont pas aboli l’esclavage, qui ne s’est « éteint » progressivement qu’à partir du IXe siècle, pour céder la place aux rapports féodaux de production, qui eux-mêmes ont cédé la place aux rapports bourgeois de productions, seulement parachevés par les révolutions démocratiques bourgeoises et surtout, la révolution industrielle du XIXe siècle.

Mais Viriato « confond » plein emploi, qui, de plus, n’existe manifestement pas, et même de moins en moins, avec la crise, avec extorsion maximum de « plus-value », « oubliant » au passage que la plus-value provient essentiellement de l’emploi productif industriel, stricto-sensu, et non pas de l’emploi en général, même s’il permet une rotation du capital, et en l’occurrence essentiellement du capital fixe, donc, stérile en termes de plus-value !

Mais lui demander de comprendre cette problématique de l’économie actuelle, c’est lui demander d’étudier enfin sérieusement la loi de la valeur, et comme on l’a déjà essayé, on sait que c’est malheureusement peine perdue, comme avec la plupart des autres pseudo-« marxistes » de toutes façons !

A partir de là il pourrait éventuellement comprendre que l’inflation n’est pas un phénomène mécanique et univoque d’un capitalisme « cyclique » et donc en fait, statique, mais qu’il y a plusieurs types d’inflations, avec des causes multiples, contradictoires dans leurs effets, et malgré tout actuellement simultanées dans le temps, comme l’effet « reprise post-covid » et « sanctions-restrictions par la guerre en Ukraine ».

Ce que l’on a déjà vu et étudié, ici même sur VLR, mais là aussi, c’est trop lui demander, question effort mental d’autoformation aux bases de l’économie.

On n’en finirait pas de revoir les mêmes débats que nous avons eu avec lui depuis des années… Tellement d’années, en fait, que même son « argument » sur la prétendue « extension du prolétariat mondial », s’il pouvait encore avoir un poids relatif, il y a quelques années, par le différentiel de développement entre pays économiquement « avancés », avec régression drastique du prolétariat industriel, et « pays en voie de développement », avec extension relative de leur prolétariat industriel, se trouve désormais caduque, la Chine elle-même ayant déjà passé l’apogée de sa courbe, et des pays comme le Brésil ou la Turquie, en passe de devenir en quelque sorte des « impérialismes secondaires » dans leur propre région du monde, se trouvent à nouveau relégués, avec la crise, au rang, tout au plus, de « bourgeoisies nationales », sinon carrément de néo-colonies !

Quant au « vote tactique Mélenchon », qui a pleinement assuré la réélection du mondialiste banco-centraliste Macron, il ne serait donc pas « honteux », selon Viriato, alors que le « vote tactique Le Pen », adopté par la plupart des prolétaires qui n’y ont pas préféré l’abstention, serait bien pire, alors qu’il menait simplement le système à une impasse, ce que MLP elle-même s’est bien gardée de provoquer, en se prosternant, finalement, lors du débat de « second tour » devant le même mondialiste banco-centraliste Macron !

Mais comme il est dit plus haut, dans ce même fil de débat (*) :

« ..le pouvoir des Banques Centrales, c’est-à-dire, in fine, […]leur pouvoir de contrôle économique, et à terme, directement sur les moyens de production. [C’est] ce que la plupart des analystes, y compris « de gauche », sont actuellement encore incapables de voir et d’admettre, soit par bêtise, soit par dogmatisme, soit par intérêt opportuniste… »

Dans le cas de Viriato, il semble bien, malgré tout, que la dernière catégorie, celle de l’ « intérêt opportuniste », ne soit pas celle qui le concerne… !

Luniterre

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(* http://mai68.org/spip2/spip.php?article12231#forum10373 )

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12 Messages de forum

  • Bonjour,
    monétariser l’or, l’argent ou tout autre élément physique est une aberration anti démocratique (entre autre) car cela ne correspond jamais à la production réelle de richesses produites et que cela réserve le pouvoir entre les mains des producteurs de cet élément.
    Créer des systèmes alternatifs de compensation des échanges est théoriquement très simple mais extrêmement compliqué à mettre en place.
    Les croyances et les phantasmes liés au concept d’argent empêchent tout raisonnement et action rationnelle.
    Cela serait pourtant la seule solution au marécage dans lequel "on" nous projette de nous enliser
    Carcapoil

    Répondre à ce message

    • Bonjour, camarade « carcapoil »… !

      Je ne sais pas si vous avez réellement compris le principe de cette republication…

      Dans le titre il est écrit « Pour info », ce qui veut dire que le texte de Brandon Smith, qui ne commence évidemment qu’après ma propre signature « Luniterre », n’est donc pas le mien, mais simplement traduit et republié à titre documentaire, comme symptomatique, en quelque sorte, de l’évolution radicalement banco-centraliste du système de domination de classe, et non pas comme éventuelle « proposition d’alternative » ! Et surtout pas, comme « alternative au système » !!! Vu ???

      Comme beaucoup de français actuellement, personnellement, je survis à « flux tendu », et même, à « flux très ténu » entre mes maigres ressources et mes besoins vitaux.

      Néanmoins, si tel n’est pas votre cas, et c’est donc tant mieux pour vous, et que vous disposiez de quelques économies, le conseil « final » de Brandon Smith, est, à titre individuel, tout à fait pertinent, tant que ce type de transaction est encore toléré par les Banques Centrales, ce qui ne saurait durer… Ensuite, ce sera plutôt du genre « marché noir », mais en l’occurrence moralement assez défendable, face à cette tyrannie absolue et « durable » qui tente de se mettre en place, sans opposition réelle, actuellement.

      En tout cas votre réflexion prouve que vous avez au moins lu la conclusion du papier de Brandon Smith, mais ce n’est donc évidemment pas ce qui en fait l’intérêt, à mon sens.

      Le thème central de cet article, du reste, selon l’auteur lui-même, porte sur l’avènement imminent des MNBC, qui sont effectivement l’arme absolue de la dictature banco-centraliste.

      C’est cet aspect de la question qui fait le mérite de cet article, et d’autant plus que ce n’est donc qu’in fine que l’auteur en profite pour tenter de nous refiler sa camelote « métallique » d’or et d’autres…

      Il faut bien vivre…

      Ce gars est donc simplement un petit bourgeois ultraréactionnaire mais lucide et pragmatique et c’est en cela que ses vues réalistes sur le système sont particulièrement précieuses et révélatrices pour nous, dans la mesure où nous entendons également lutter contre de manière réaliste, et non pas, idéaliste !

      Luniterre

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      • Salut Luniterre,

        Ce mec se plante sur un truc essentiel dans son analyse. Il est dommage que tu ne l’aies pas signalé. Les MNBC (Monnaie Numérique de banque Centrale) ne seront pas des crypto-monnaies. Puisque le but de la crypto-monnaie est que les opération financières restent totalement anonymes grâce au cryptage.

        Les banques centrales sont vraiment ennemies des crypto-monnaies. Elles ne font pas semblant. Elles ont en commun de n’être pas physique. Et c’est tout.

        Le temps suisse au sujets de l’anonymat des crypto-monnaie :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Le banco-centralisme veut interdire les crypto-monnaies parce qu’elles n’ont pas de banques centrales :

        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Amitié,
        do
        http://mai68.org

        Répondre à ce message

        • Bonjour, camarade !

          Tu fais bien, effectivement, d’apporter cette précision. La nuance importante et même essentielle, pratiquement, entre MNBC et cryptomonnaie au sens strict du terme ne m’a pas du tout échappé, ni à Brandon Smith non plus, d’ailleurs, manifestement ! S’il ne développe pas davantage ce point, c’est bien parce que ce n’est pas le fond de son sujet, qui est le rôle tyrannique que les Banques Centrales se sont attribué, et non pas les spécificités techniques des cryptomonnaies.

          MNBC et cryptomonnaies « véritables » utilisent donc la même technologie, au départ, mais de manières différentes, parce que avec des buts différents. En un sens, les MNBC sont des « cryptos à sens unique », où le « secret » ne sert qu’en faveur du contrôle par les BC, précisément !
          Et non pas, donc, dans le but de protéger le « secret » des transactions financières, mais bien au contraire de les contrôler jusque dans les moindres détails de nos dépenses courantes !

          Je n’ai donc pas jugé utile de reprendre à nouveau ce point, effectivement déjà débattu entre nous précédemment, ce à quoi j’ai bien pensé en faisant cette traduction, parce que, pour les mêmes raisons que Brandon Smith, je suppose, il s’agit essentiellement d’éveiller l’attention du lecteur à l’émergence de la tyrannie banco-centraliste, sans rentrer dans tous les détails techniques qui risquent d’embrouiller la compréhension du lecteur néophyte, ou même supposé d’un niveau déjà « moyen », voire hypothétiquement "élevé", comme Robert Bibeau, qui bute encore sur un truc aussi simple et évident que le fameux « volant de chômage » !!!

          ( http://mai68.org/spip2/spip.php?article12187#forum10355 )

          Bien à toi,

          Amicalement,

          Luniterre

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  • Sur le point du "duel" MNBC/Cryptos, c’est effectivement un fait que la technologie blockchain n’est pas forcément impérative pour les MNBC, même si elle reste la voie majoritaire. Concernant le yuan, le doute sur sa nature technologique réelle subsiste, actuellement. En tout cas, c’est bien un exemple concret de ce que les MNBC peuvent faire, en termes de dictature banco-centraliste !

    Pour comprendre la nature de classe de ce « duel » il faut donc bien comprendre que cela reste une contradiction interne aux classes dominantes. Une contradiction qui reste relative, vu que monopoles financiers et Banques Centrales sont interdépendants en termes de pouvoir économique et politique réel.

    Le pouvoir des Banques Centrales n’existe réellement que depuis 2008 et parce que les monopoles sont incapables de survivre sans les injections monétaires et les politiques de crédit des Banques Centrales.

    Dans ce « couple infernal » ce sont donc clairement les Banques Centrales qui ont désormais la main.

    C’est ce qu’illustre parfaitement l’histoire de la « Libra » de Facebook/Meta, qui ne verra donc jamais le jour en tant qu’expression de la puissance du groupe monopoliste dirigé par Zuckerberg, qui se trouve ainsi « recadré » dans des limites qui n’empiètent pas, précisément, sur le pouvoir des Banques Centrales, c’est-à-dire, in fine, sur leur pouvoir de contrôle économique, et à terme, directement sur les moyens de production.

    Ce que la plupart des analystes, y compris « de gauche », sont actuellement encore incapables de voir et d’admettre, soit par bêtise, soit par dogmatisme, soit par intérêt opportuniste…

    Luniterre

    *******************

    Facebook renonce à son projet de monnaie virtuelle Diem

    NUMERIQUE Le géant des réseaux sociaux s’était lancé dans l’arène des devises virtuelles en créant « Libra » en 2019, qui devait offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels

    20 Minutes avec AFP-Publié le 01/02/22 à 15h18

    Bye bye la cryptomonnaie. Le projet de monnaie numérique lancé en grande pompe en 2019 par Meta – le nouveau nom de Facebook — est officiellement enterré : l’association Diem qui le portait prévoit de vendre ses principaux actifs et de se démanteler faute d’avoir su convaincre les régulateurs.

    Le géant des réseaux sociaux s’était lancé dans l’arène des devises virtuelles en créant « Libra » en 2019, qui devait offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels.

    Révolutionner les moyens de paiement

    Conscient des préoccupations des régulateurs face à une devise gérée par une société privée, le groupe américain avait alors décidé d’en confier la gestion à une entité indépendante, basée à Genève (Suisse), et initialement appelée Libra. Cette initiative était en bonne voie mais « il était devenu évident au cours de nos discussions avec les autorités américaines que le projet ne pouvait pas avancer davantage », a justifié le directeur général de l’association, Stuart Levey, dans un communiqué lundi.

    Diem va donc vendre ses droits de propriété intellectuelle et d’autres actifs à la société pour 182 millions de dollars à la banque Silvergate Capital Corporation, spécialisée dans les devises numériques.

    A l’origine, Facebook avait imaginé un nouveau mode de paiement permettant d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi facilement et rapidement qu’un message instantané. Mais le projet avait, dès son lancement, soulevé une levée de boucliers aussi bien de la part des banques centrales, des régulateurs que des décideurs politiques. Ils s’inquiétaient pêle-mêle des risques pour la stabilité du système financier, de la lutte contre le blanchiment d’argent ou encore de la protection des données personnelles.

    « Un système de paiement meilleur et plus inclusif »

    Le fait que Facebook puisse potentiellement chercher à battre monnaie, au même titre que des banques centrales, avait également suscité l’indignation de nombreux régulateurs. Après la défection de plusieurs partenaires de poids comme PayPal, Visa et Mastercard, l’organisation avait rapidement revu ses ambitions à la baisse, avant de se renommer Diem fin 2020. « Dès le départ, le projet Diem a cherché à exploiter les bénéfices de la technologie de la blockchain pour concevoir un système de paiement meilleur et plus inclusif », a souligné Stuart Levey lundi.

    L’association est parvenue à construire et tester un système de paiements basé sur la technologie faisant aussi fonctionner le bitcoin, qui inclue des garde-fous contre son utilisation par des criminels, a-t-il affirmé. Parallèlement, « nous avons activement recherché les commentaires des gouvernements et des régulateurs du monde entier, et le projet a considérablement évolué et s’est amélioré en conséquence », a relevé le responsable.

    Mais les discussions ont finalement achoppé et « la meilleure voie à suivre était de vendre les actifs du groupe Diem », a conclu Stuart Levey. L’association et ses filiales vont commencer à se démanteler « dans les prochaines semaines », a-t-il précisé.

    Un projet de « stablecoin »

    Silvergate a précisé dans un communiqué séparé qu’elle allait payer 50 millions de dollars en espèces et reverser environ 1,2 million de nouvelles actions à Diem pour un montant total équivalent à 182 millions de dollars. Avec les actifs de Diem, la banque basée en Californie souhaite notamment améliorer l’infrastructure qu’elle a déjà mise en place pour son propre projet de « stablecoin », une devise numérique stable dont le cours est censé être à parité constante avec le dollar.

    Silvergate, qui prévoit de la lancer dans le courant de l’année, « s’engage à continuer à favoriser la communauté des développeurs travaillant en "open source" qui soutient la technologie », a affirmé son directeur général, Alan Lane. « Nous sommes persuadés qu’ils seront enthousiasmés par notre vision », a-t-il ajouté.

    https://www.20minutes.fr/high-tech/3227247-20220201-facebook-renonce-projet-monnaie-virtuelle-diem

    **********************

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    • La robotisation donne un avantage définitif aux bancocentralistes et à leur MNBC contre les "libéraux" et leur cryptomonnaies.

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • La "robotisation" du plein emploi.
        La "robotisation" de la prochaine guerre mondiale qui mettre même le enfants à produire pour l’armement.
        La "robotisation" d’un monde qui n’a jamais eu autant de prolétaires.
        La "robotisation" …Où ?
        La prolétarisation, oui car, avec un faible taux de profit, il faut plus de prolos pour une même masse des profits.

        C’est la réalitéd’aujourd’hui même.

        Les robots qui se trouvent dans quelques rares branches de la production, ne genèrent pas de valeur ajoutée, alors on en met le moins possible et seul dans des secteurs très concurrentiels, là où les marges, les taux de profit sont de plus en plus bas.

        L crise actuelle est une crise du taux de profit et elle peut être réglée par la guerre et/ou par son transfert sur les prolos réduits à la misère s’ils ne luttent pas.

        Mais le "banque-centralisme" n’est qu’un théorie qui aujourd’hui ne peut pas expliquer la hausse constante en nombre du prolétairat mondial, ni la hausse de l’inflation, ni la hausse de la valeur de l’argent. C’est une construction abstraite, pour un moment passager du capitalisme, la période de "sortie de crise par l’injection massive d’argent dans le système financier". "Sortie" qui a provoquée toute sorte des dégâts, l’inflation qui menace la bourgeoisie est le plus connu.

        Maintenant que la bourgeoisie a besoin d’une autre politique, contrer l’inflation, les banques centrales obtempérent aux diktats du capitalisme, des grands bourgeois, et augmentent les taux pour arrêter l’inflation.

        Une fois retrouvés des marges de plus value extorqués aux prolos, après une suite des lois contre le salaire direct et indirect des salariés et autres prolos, l’embauche repart et comme indiqué plus haut, il n’a jamais eu autant de prolétaires dans le monde.

        D’un phénomène circonstanciel, on a fabriqué une théorie qui n’est que l’exagération d’une tendance circonstancielle, qui se reproduit chaque fois que le capitlalisme est en difficulté et dont son résultat le plus clair a été politique, la confusion des genres, le passage outre la barrière de classes, la négation de la domination bourgeoise sur la société qui elle serait remplacée par une sorte de haute bureaucratie bancaire, et pour finir la honte du vote Le Pen. Tout le reste, la réalité même, le dement.

        Il serait bon temps de regarder la réalité en face.

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        • Comme le dit Viriato, en effet, « Il serait bon temps de regarder la réalité en face. », ce qu’il s’obstine à ne pas faire, et depuis assez longtemps, déjà !

          Il nous parle « d’une tendance circonstancielle, qui se reproduit chaque fois que le capitalisme est en difficulté » ce qui est précisément la négation du matérialisme dialectique et l’affirmation que le capitalisme serait un phénomène cyclique, sans évolution des forces productives.

          Alors que le capitalisme est lui-même le fruit d’une évolution des forces productives à un stade qui lui est antérieur, et qu’il évolue dons lui-même nécessairement vers un stade où sa caducité laissera la place à de nouveaux rapports de productions, à un nouveau mode de production, quel que soit le rapport de forces dans la lutte des classes.

          Les révoltes d’esclaves n’ont pas aboli l’esclavage, qui ne s’est « éteint » progressivement qu’à partir du IXe siècle, pour céder la place aux rapports féodaux de production, qui eux-mêmes ont cédé la place aux rapports bourgeois de productions, seulement parachevés par les révolutions démocratiques bourgeoises et surtout, la révolution industrielle du XIXe siècle.

          Mais Viriato « confond » plein emploi, qui, de plus, n’existe manifestement pas, et même de moins en moins, avec la crise, avec extorsion maximum de « plus-value », « oubliant » au passage que la plus-value provient essentiellement de l’emploi productif industriel, stricto-sensu, et non pas de l’emploi en général, même s’il permet une rotation du capital, et en l’occurrence essentiellement du capital fixe, donc, stérile en termes de plus-value !

          Mais lui demander de comprendre cette problématique de l’économie actuelle, c’est lui demander d’étudier enfin sérieusement la loi de la valeur, et comme on l’a déjà essayé, on sait que c’est malheureusement peine perdue, comme avec la plupart des autres pseudo-« marxistes » de toutes façons !

          A partir de là il pourrait éventuellement comprendre que l’inflation n’est pas un phénomène mécanique et univoque d’un capitalisme « cyclique » et donc en fait, statique, mais qu’il y a plusieurs types d’inflations, avec des causes multiples, contradictoires dans leurs effets, et malgré tout actuellement simultanées dans le temps, comme l’effet « reprise post-covid » et « sanctions-restrictions par la guerre en Ukraine ».

          Ce que l’on a déjà vu et étudié, ici même sur VLR, mais là aussi, c’est trop lui demander, question effort mental d’autoformation aux bases de l’économie.

          On n’en finirait pas de revoir les mêmes débats que nous avons eu avec lui depuis des années… Tellement d’années, en fait, que même son « argument » sur la prétendue « extension du prolétariat mondial », s’il pouvait encore avoir un poids relatif, il y a quelques années, par le différentiel de développement entre pays économiquement « avancés », avec régression drastique du prolétariat industriel, et « pays en voie de développement », avec extension relative de leur prolétariat industriel, se trouve désormais caduque, la Chine elle-même ayant déjà passé l’apogée de sa courbe, et des pays comme le Brésil ou la Turquie, en passe de devenir en quelque sorte des « impérialismes secondaires » dans leur propre région du monde, se trouvent à nouveau relégués, avec la crise, au rang, tout au plus, de « bourgeoisies nationales », sinon carrément de néo-colonies !

          Quant au « vote tactique Mélenchon », qui a pleinement assuré la réélection du mondialiste banco-centraliste Macron, il ne serait donc pas « honteux », selon Viriato, alors que le « vote tactique Le Pen », adopté par la plupart des prolétaires qui n’y ont pas préféré l’abstention, serait bien pire, alors qu’il menait simplement le système à une impasse, ce que MLP elle-même s’est bien gardée de provoquer, en se prosternant, finalement, lors du débat de « second tour » devant le même mondialiste banco-centraliste Macron !

          Mais comme il est dit plus haut, dans ce même fil de débat (*) :

          « ..le pouvoir des Banques Centrales, c’est-à-dire, in fine, […]leur pouvoir de contrôle économique, et à terme, directement sur les moyens de production.
          [C’est] ce que la plupart des analystes, y compris « de gauche », sont actuellement encore incapables de voir et d’admettre, soit par bêtise, soit par dogmatisme, soit par intérêt opportuniste… »

          Dans le cas de Viriato, il semble bien, malgré tout, que la dernière catégorie, celle de l’ « intérêt opportuniste », ne soit pas celle qui le concerne… !

          Luniterre

          .

          (* http://mai68.org/spip2/spip.php?article12231#forum10373 )

          .

          **************************

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