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Le MAK est le cheval de Troie visant l’Algérie

lundi 25 juillet 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 juillet 2022).

Ahmed Bensaada invité du site Jazair-Hope : « Le MAK est le cheval de Troie visant l’Algérie »

https://lapatrienews.dz/ahmed-bensa…

24 juillet 2022

El Ghayeb Lamine

Lucide et visionnaire, le professeur Ahmed Bensaada a disserté plus de deux heures durant dans la nuit de vendredi à samedi, autour du nouvel ouvrage collectif intitulé « La Chine sans œillères », inscrit dans la même veine qu’une précédente étude, relative à la Russie celle-là. « je ne suis pas agent des services chinois », commence par mettre en garde cet éminent physicien, auteur de plusieurs livres de référence sur les méthodes occidentales nouvelles développées pour abattre des gouvernements qui ne se plient pas au diktat planétaire imposé par la CIA et sa vitrine qu’est la NED (National Endowment for Democracy). Le pire c’est que Washington, qui ne sert que ses intérêts étroits, fait cela au nom de la démocratie et des droits de l’Homme. Il n’est donc pas question de défendre Pékin qui, d’ailleurs, a largement les moyens de le faire efficacement seule, mais simplement de rétablir les faits, et de battre en brèche les grossiers mensonges développés par l’Occident à propos de cet immense pays. Pour le conférencier, la Chine, pays sous-développé il n’y a pas encore longtemps de cela, est en passe de devenir la première puissance mondiale de la planète. Sa probable alliance avec la Russie est en passe de renverser la table des rapports de force, et de redessiner la mappemonde sur le plan géostratégique. Le cheval de Troie de la Chine, c’est l’ile de Taiwan, dont les jeunots séparatistes sont reçus par les plus hauts responsables américains. Ils reçoivent des fonds faramineux de la part de la NED, et sont décrits comme des héros par les médias maelstrom. C’est un peu ce qui s’est déjà passé avec la révolution artificielle de Maidan visant à introduire dans l’antichambre russe le cheval de Troie en train de menacer Moscou, celui de l’Ukraine. Et de démontrer, si tant est qu’il fut encore besoin de le faire, que ce sont les néonazis qui ont pris le pouvoir dans ce pays qui, d’ailleurs, ne l’a jamais été hormis sous l’ex-URSS. En parlant d’histoire encore, ce pays a collaboré à fond avec les nazis durant la seconde guerre mondiale. Bensaada s’étonne que les Américains s’acoquinent en premier chef avec des criminels de guerre notoires. Il s’indigne aussi du langage fleuri de Victoria Nulan sous-secrétaire d’Etat US au moment des feux. Elle envoie au diable vauvert les dirigeants européens qui, pourtant, continuent de creuser leur propre tombe en menant in-situ cette guerre souhaitée par les Américains contre la Russie. Quoique long et assez compliqué à suivre pour ceux qui ne maitrisent certaines questions historiques et géostratégiques, ce passionnant débat a le mérite de touche du doigt les complots occidentaux, désormais éventés et cousus de fils blancs. « La France et le Canada ne nous veulent aucun bien s’exclament Ahmed Bensaada. Si pour lui le cheval de Troie pour l’Algérie ce sont les séparatistes-terroristes du MAK, il se demande à juste titre si la France, qui héberge de bonne grâce Ferhat M’Henni et ses sbires, fermerait les yeux si on accordait l’asile au FLNC. Cette exclamation-question ne mérite même pas de réponse, car elle a juste été lancée par dépit. L’Occident a bien protégé et hébergé les sanguinaires du GIA au nom de la démocratie. Il leur a même permis de revendiquer leurs massacres au nom de la liberté d’expression. Pour finir, Ahmed Bensaada s’est montré particulièrement enthousiasmé par l’idée de lancer un ouvrage collectif et objectif intitulé « l’Algérie sans œillères ». Tout un programme en perspective. Gageons que l’idée mûrira et finira par se concrétiser. Avis aux chercheurs-patriotes !

El Ghayeb Lamine

Un ouvrage collectif dévoile les fausses informations sur la Chine

« Ce livre vise un public que nos médias maintiennent dans une grave ignorance de la Chine ». Voilà les premiers mots d’un livre intitulé « La Chine sans oeillères », publié juillet par la maison d’édition française Delga. Sous la direction de Maxime Vivas, auteur du livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news », et Jean-Pierre Page, ancien responsable syndical, ce livre représente le fruit du travail de 17 auteurs de cinq continents et de plusieurs pays, dont la France, le Luxembourg, l’Algérie, le Sri Lanka… Journaliste, écrivain, professeur d’université, médecin, économiste, ancien ambassadeur, collaborateur de l’ONU… Les intellectuels de différentes disciplines et opinions s’engagent à poursuivre le même objet : montrer la Chine telle qu’elle est, à partir des sujets qui ont été au coeur de l’actualité récente.

LES MENSONGES ET LES VERITES

Dans cette petite encyclopédie autour de la Chine, M. Vivas réfute avec des témoins et des preuves la « surdémonisation » de la Chine par les médias occidentaux sur les questions liées au Xinjiang : « génocide, travail des enfants, camps de concentration, persécution des croyances religieuses, esclavage… » Selon lui, le gouvernement chinois a fait des contributions remarquables pour sortir le Xinjiang de la pauvreté, améliorer le niveau d’éducation et lutter fermement contre le terrorisme. Dans le même temps, les forces occidentales menées par les Etats-Unis fabriquent fréquemment des « fake news » sur la région autonome par le biais par exemple de la contrefaçon de photos et de l’embauche d’acteurs. En exploitant le soi-disant problème du Xinjiang, les forces occidentales ne cherchent qu’à déstabiliser la région pour leurs propres fins politiques et économiques. En offrant sa voix objective, M. Vivas a souffert de véhémentes accusations de la part de plusieurs médias français. Face à ces attaques, il a jugé que ces critiques, « incapables de trouver une information fausse » dans ses livres, n’étaient que des attaques « ad hominem ». « Ils le font à partir de procès d’intention sans fondements et souvent d’une grande vulgarité, se comportant ainsi comme des mercenaires », dit-il. Pour le co-directeur du livre, Jean-Pierre Page, en ce qui concerne l’utilisation malveillante des médias par la CIA pour manipuler l’opinion publique, le mieux est de se reporter à ce qu’en a dit le secrétaire d’Etat américain de l’époque Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA, devant des étudiants de l’université A&M du Texas le 15 avril 2019 : « Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé (…) C’était comme si on avait été entièrement formés pour cela ». Dans un chapitre consacré au nouveau coronavirus et la propagande antichinoise, Badia Benjelloun, médecin et ancien chercheur en immunologie, souligne que la thèse de la fuite du laboratoire du virus est proposée par « un professeur de droit » américain, et qu’il n’y a pas de preuves scientifiques jusqu’à aujourd’hui sur la création artificielle de la COVID-19. A ses yeux, l’allégation d’une création du virus « peut être retournée contre son émetteur occidental ». Des archives ont prouvé que l’armée américaine avait utilisé l’arme bactériologique au cours de la guerre de Corée. Et à part le laboratoire bactériologique à usage militaire de Fort Detrick dans le Maryland, les Etats-Unis disposent « près de 25 sites connus » de laboratoires de recherche bactériologique dispersés dans le monde entier.

L’ARROGANCE ET L’HEGEMONIE

Du problème de Xinjiang à ceux de Hongkong et de Tibet, des pays occidentaux, représentés par les Etats-Unis, ne cessent d’utiliser les médias « mainstream » pour propager les mensonges sur la Chine. Pour les auteurs du livre « La Chine sans oeillères », ces fausses allégations reflètent précisément l’ »arrogance » et l’ »ignorance » des pays occidentaux eux-mêmes. M. Page pense que derrière cette arrogance et cette ignorance subsistent des pensées désuettes mais encore enracinées telles que le colonialisme et la vision hégémonique occidentale. En réponse à la soi-disant accusation selon laquelle la Chine pratique un néocolonialisme et a l’intention d’étendre son hégémonie, les auteurs du livre soulignent que ce à quoi il faudrait davantage réfléchir, c’est l’histoire coloniale de l’Occident et le comportement hégémonique des Etats-Unis à l’échelle mondiale. « Et l’on peut compter les années où ils (les Etats-Unis) n’ont pas été en guerre », a ironisé Tony Andréani, professeur émérite à l’Université de Paris VIII et un des auteurs du livre. Selon M. Andréani, contrairement à l’Amérique, les investissements et les constructions chinois à l’étranger sont basés sur les principes : « la coopération, l’avantage partagé (ou le principe gagnant-gagnant) et le soutien prioritaire au développement », en n’y mettant « aucune condition politique ». A ce jour, 141 pays et 32 organisations internationales, dont 19 agences des Nations Unies, ont signé avec la Chine des documents de coopération dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR). Dans son interview à Xinhua, M. Page a dit écrire maintenant un nouveau livre sur la politique de l’administration Biden à l’égard de la Chine. D’après lui, cette politique agressive continuera parce qu’au lieu de réfléchir aux échecs économiques et sociaux de leur politique intérieure, Joe Biden et ses conseillers imputent le déclin des Etats-Unis au dynamisme de la Chine. « C’est ridicule ! », dit M. Page.

LA CHINE ET LE MONDE

Ancienne ambassadrice sri-lankaise et une des auteurs du livre, Tamara Kunanayakam, souligne que la politique étrangère américaine s’oriente finalement vers un jeu à somme nulle. Au contraire, de son point de vue, la proposition de la Chine de bâtir « une communauté de destin pour l’humanité », fondée sur « le respect mutuel, l’équité, la justice et la coopération ‘gagnant-gagnant’ », a été approuvée par les Nations Unies. « Nous ne considérons pas la Chine comme un modèle, mais comme un exemple », dit M. Page. Selon lui, comme le monde change très vite, « les conservatismes qui caractérisent la plupart des pays occidentaux doivent et devront reculer pour faire face aux idées nouvelles ». Pour prendre la Chine comme exemple, il faut promouvoir « la coopération, la non-ingérence, le multilatéralisme, le respect scrupuleux de la souveraineté des Etats ». Les auteurs se sont donc efforcés de faire un livre « pro-vérité » au lieu d’un livre « pro-Chine », qui peut présenter de manière objective ce qu’est la réalité de ce pays avec « à sa tête un Parti communiste fort de 95 millions d’adhérents », comptant 1,4 milliard d’habitants et 56 ethnies. M. Page a répété dans l’interview que tous les auteurs, malgré leurs différentes disciplines et nationalités, ont accepté de servir un seul objectif : parler de la Chine à partir de « ce qu’elle est, non à partir de fantasmes ou de contre-vérités délibérées ». Du côté des Occidentaux, regarder la Chine sans oeillères, c’est pour encourager « la curiosité, l’ouverture d’esprit, la compréhension mutuelle d’une Chine qui est devenue un Etat moderne et dont les progrès sont incontestables ».

La Chine et La Russie Sans Oeillères (vidéo)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12220

https://youtu.be/y-PDDIem5W0

La Chine et La Russie Sans Oeillères …. الصين و روسيا بدون غمامات

Jazair Hope - 22 juillet 2022

Cliquer ici pour télécharger la vidéo ci-dessus BQ

Cliquer ici pour télécharger la vidéo HQ

Docteur Ahmed Bensaada

PhD en Physique, Enseignant à l’Université d’Oran,

Chercheur à l’École polytechnique de Montréal,

Enseignant à la Commission scolaire de Montréal,

Consultant scientifique pour des maisons d’édition

Auteur d’ouvrages scientifiques, pédagogiques.

Auteurs de plusieurs ouvrages et articles sur les Révolutions Colorées, Récipiendaire d’une multitude de prix d’excellence au Canada

note : Vous inquiétez pas, au début il y a une chanson en arabe, et le présentateur parle à moitié arabe et à moitié français ; mais, ensuite, l’invité parle un français excellent.

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