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Les USA prennent la tête de l’OUA (Organisaton de l’Unité Africaine) par l’intermédiaire de Kagame du Rwanda

dimanche 4 février 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 février 2018).

Note de do : En 2002, l’OUA a changé de nom pour s’appeler UA (Union Africaine).

François Mitterrand : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » François Mitterrand juste avant de mourir. (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus)

François Mitterrand : « Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important » Mitterrand l’a dit en présence du journaliste, Patrick de Saint-Exupéry pendant l’été 1994.

Charles Pasqua à la télé en juin 1994 : « Monsieur, il ne faut pas croire que le caractère horrible de ce qui s’est passé là-bas a la même valeur pour eux et pour nous. »

Note de do :

Le génocide du Rwanda a fait un million de morts, il a eu lieu en 1994, et c’est la France de Mitterrand qui en est la coupable. C’était le moyen choisi par Mitterrand pour faire la guerre aux Américains. Les Tutsis parlaient anglais et les hutus parlaient français. Aussi Mitterrand croyait gagner la guerre contre les Américains en tuant tous les tutsis. Mais ça s’est retourné contre lui, un génocide dans cette région du monde ayant finalement autant d’importance qu’ailleurs. Et Paul Kagamé, chef des Tutsis, a pris le pouvoir au Rwanda.

Depuis, la guerre de la France contre les Américains s’est légèrement déplacée, à l’ouest du Rwanda dans l’est de la RDC (République Démocratique du Congo), pour savoir qui contrôlera les mines de coltan, minerais indispensable à la fabrication des smartphones, et elle a fait déjà au moins 8 millions de morts.

Bien entendu c’est Paul Kagamé qui mène cette guerre pour les Américains. Et sa nomination à la tête de l’OUA est un signe qui ne trompe pas.


Paul Kagame : de la misère des camps de réfugiés en Ouganda jusqu’à la présidence de l’Union Africaine

https://www.agenceecofin.com/grand-…

Vendredi, 02 février 2018 16:30

Servan Ahougnon

(Ecofin Hebdo) - Telle une souche microbienne se muant en vaccin, il faut parfois avoir côtoyé le mal pour le combattre efficacement. Ça, Paul Kagame l’a compris. Ancien milicien, il a participé aux heures les plus sombres de son pays. La violence, il l’a vécue, il l’a faite. Les guerres, il sait comment ça fonctionne. Alors qui mieux que lui aurait pu les arrêter. La pauvreté, il l’a subie dans sa forme la plus primaire. On peut douter de sa méthode, mais les résultats sont plutôt élogieux. A tel point que celui que beaucoup considèrent comme un dictateur vient d’être choisi pour diriger, mais également pour réformer l’Union Africaine. Des siècles après la disparition des monarchies européennes, un despote éclairé semble diriger le Rwanda.

Bien malin qui réussirait à dire ce que suscite exactement le personnage de Paul Kagame dans l’opinion publique. Quand les uns le considèrent comme un dictateur, d’autres lui vouent un véritable culte pour avoir réussi à remettre le pays sur la bonne voie. La réponse est sans doute quelque part entre les deux. En effet, l’homme a, a priori, tout du héros. En effet, Paul Kagame est un survivant, dans le sens le plus littéral du terme.

Pour le comprendre, il faut remonter le temps pour retourner en 1957, année durant laquelle Paul Kagame est né le 23 octobre, sur la colline de Nyaratovu, dans la commune de Tambwe. Benjamin d’une fratrie de 6 enfants élevés par des géniteurs tutsis, il aurait pu connaitre une vie totalement différente. Sa mère était la sœur de la reine Rosalie Gicanda. Deogratius, son père, proche de la famille royale locale, notamment du roi Mutara III (roi du Rwanda de 1931-1959), assurait à sa famille un train de vie confortable selon les standards rwandais.

Malheureusement, en 1959, au début des violences anti-tutsies ayant marqué la révolution rwandaise, la famille Kagame doit s’enfuir en Ouganda. C’est dans les camps de réfugiés que grandira celui qui dirige aujourd’hui le Rwanda.

Sa mère était la sœur de la reine Rosalie Gicanda. Deogratius, son père, proche de la famille royale locale, notamment du roi Mutara III (roi du Rwanda de 1931-1959).

Il débute ses études dans l’école primaire du district de Toro avant de les achever dans celle de Ntare. Très bon élève, il donnera des maux de tête à l’administration ougandaise en finissant parmi les 3 meilleurs élèves de sa classe. Les 3 élèves en question devaient bénéficier d’une bourse, mais Paul Kagame n’était pas éligible, étant étranger. Finalement ses études secondaires seront financées par une aide venant d’un réseau d’assistance aux réfugiés.

Néanmoins, le succès scolaire de Paul Kagame contrastait avec sa situation financière désastreuse. La plupart des réfugiés scolarisés devait enchaîner les petits boulots pour subsister. Certains Rwandais changeaient même de nom et de nationalité pour bénéficier du soutien de l’administration locale, une pratique que désapprouvait Paul Kagame. « Je voulais être un Rwandais », déclare-t-il, concernant cette époque.

Yoweri Museveni, son mentor.

C’est durant ces moments de tribulation qu’il rencontrera celui qui deviendra son mentor, Yoweri Museveni, plus tard président de la république ougandaise. Paul se sent proche de Yoweri, de la tribu sœur des Hima. Bien qu’ougandais, Museveni nourrit une forte colère envers l’establishment de son pays qui discrimine les membres de sa tribu. Ce sentiment de révolte rapprochera les deux jeunes hommes. Néanmoins, les deux amis seront séparés en 1972. Le président en place, Idi Amin Dada, qui a subi un coup d’Etat, se lance dans une dérive autocratique marquée par des violences ethniques qui poussent Yoweri Musseveni à fuir vers la Tanzanie.

L’engagement militaire

En 1977, Paul Kagame réussit à suspendre son exil en s’infiltrant dans son pays natal. « Je n’étais pas sûr de ce que je faisais. Je voulais connaître le pays. Ce n’était pas très dangereux, pas encore, parce que je n’étais pas une menace. J’étais juste un élève. Si quelqu’un avait su de quelle famille je descendais, alors seulement là, ce serait devenu dangereux », explique-t-il. Ces incursions qui se multiplieront fonderont sa conviction politique et alimenteront son désir de révolte. Ce sentiment sera l’une des principales raisons pour lesquelles il rejoint, en 1979, à l’âge de 22 ans, la guérilla de Yoweri Musseveni, revenu pour faire tomber Idi Amin Dada.

Le mouvement devient plus tard la National Resistance Army (NRA). Au sein du mouvement, les réfugiés Rwandais forment le Front Patriotique Rwandais, qui entrera en scène quelques années plus tard. Une fois le président Ougandais tombé, Yoweri Musseveni devient ministre de la défense. Il échoue aux élections présidentielles organisées dans la foulée, avant de reprendre le maquis avec ses hommes, contre le président Milton Obote. Ce dernier sera finalement renversé par la NRA, en 1985, avant que le mouvement ne chasse du pouvoir, en 1986, son successeur Tito Okello. La même année, Yoweri Museveni devient président de la république ougandaise et son compagnon, le major Paul Kagame devient directeur adjoint des services de renseignement de l’armée ougandaise.

La même année, Yoweri Museveni devient président de la république ougandaise et son compagnon, le major Paul Kagame devient directeur adjoint des services de renseignement de l’armée ougandaise.

En juin 1990, il part suivre aux États-Unis un stage de commandement militaire à Fort Leavenworth au Kansas. La même année, le FPR entre au Rwanda par la force, après un échec des négociations pour le retour des réfugiés rwandais. C’est la guerre civile. Cette dernière emporte dès le 2 octobre 1990, Fred Rwigema, le chef du FPR. Son ami Paul Kagame le remplace. A la tête du FPR, Paul Kagame remporte de nombreuses victoire mais ne réussit pas à mettre le peuple de son côté.

« Le Napoléon Africain »

Cela se fera plus tard, en plein génocide rwandais. Après l’attentat ayant causé la mort du président hutu Juvenal Habyarimana, les Forces Armées Rwandaises (FAR) s’en prennent aux tutsis et aux hutu modérés. Les hommes du FPR, vaincront les FAR au terme d’une guerre sanglante et mettront fin au génocide. Parti en exil à l’âge de 2 ans, Paul Kagame est accueilli en héros et surnommé « le Napoléon Africain », pour l’incroyable stratégie militaire ayant permis au FPR de gagner.

Dictateur ?

Après sa victoire sur les FAR, Paul Kagame crée un gouvernement d’unité nationale, au sein duquel il devient vice-président et ministre de la Défense. Le 17 avril 2000, après la démission de Pasteur Bizimungu, le parlement choisit Paul Kagame pour lui succéder. Une fois la nouvelle constitution adoptée en 2003 par référendum, Paul Kagame est élu au suffrage universel direct avec 95 % des voix. Il sera réélu le 9 août 2010, puis le 5 août 2017, toujours avec des scores écrasants. Dans un pays où la population est majoritairement hutu, les victoires électorales d’un président tutsi étonnent.

Paul Kagame devient alors le reconstructeur d’un Rwanda laissé agonisant. Surnommé le « nouveau Singapour », le pays devient un exemple en Afrique.

Paul Kagame devient alors le reconstructeur d’un Rwanda laissé agonisant. L’économie se relève sous le régime Kagame. Surnommé le « nouveau Singapour », le pays devient un exemple en Afrique. Depuis plusieurs mois, ONU Habitat désigne Kigali comme ville la plus sûre et la plus propre d’Afrique. Aussi, l’International Congress and Convention Association classe Kigali au troisième rang des villes d’affaires après Le Cap et Marrakech. Dans le même temps, la Banque mondiale a félicité le pays dont le taux moyen de croissance du PIB réel a approché les 8% entre 2001 et 2015. La qualité des services publics, l’installation de technologies modernes et l’érection de la technopole Innovation City font du Rwanda l’exception de la région. Mais à quel prix ?

Au fil des années, la poigne de fer de Paul Kagame s’est resserrée autour du pouvoir et des institutions nationales. L’opposition est violemment réprimée. La mort, en 2010, d’André Kagwa Rwisereka, ancien membre du FPR et chef d’un parti d’opposition, retrouvé presque décapité à la machette, est l’un des nombreux exemples de la dérive du régime Kagame.

Aux côtés des opposants, la presse devient l’autre ennemi du régime. Les organisations internationales dénoncent depuis plusieurs années la mort ou la disparition de nombreux journalistes au Rwanda.

Aux côtés des opposants, la presse devient l’autre ennemi du régime. Les organisations internationales dénoncent depuis plusieurs années la mort ou la disparition de nombreux journalistes au Rwanda.

Sur le plan international, Kagame devient de plus en plus isolé, notamment en Occident. En 2010, suite à des manifestations d’ONG, le Premier ministre espagnol de l’époque, José Luis Zapatero refuse de recevoir Paul Kagame, 2 ans après que l’Espagne ait émis des mandats d’arrêt internationaux pour génocide contre 40 militaires du régime de Paul Kagamé, pour des crimes commis avant l’arrivée au pouvoir du Front patriotique rwandais (FPR). Ces faits, ajoutés à la modification de la constitution, lui permettant de diriger le pays jusqu’en 2034, achèvent de faire de Paul Kagame, la personnification du « dictateur africain », le dinosaure Mugabe désormais déposé.

Pour ne rien arranger, la période héroïque du président rwandais est même remise en cause. Paul Kagame fait en effet l’objet d’enquêtes en Espagne et en France, pays avec lequel il entretient des relations très tendues, pour un présumé rôle dans l’attentat ayant tué le président Juvénal Habyarimana en 1994. Selon ces accusations, celui qui a mis fin au génocide rwandais l’aurait donc provoqué.

Malgré tout, Paul Kagame garde une côte de popularité très élevée à l’échelle continentale. Son choix à pour diriger l’Union Africaine aura été très bien accueilli de la grande majorité des membres de l’organisation. Les partenariats de l’UA, par exemple, pourraient s’éloigner de Bruxelles pour se rapprocher de Washington. En attendant, l’homme d’Etat continue de cliver, entre héros, dictateur et despote éclairé.

Servan Ahougnon

RDC - Congo - guerre entre impérialismes pour le coltan (vidéo 53’53)

http://mai68.org/spip/spip.php?article4458

Du sang dans nos portables

Enregistré sur France Ô le 26 aout 2012 à 23h35

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Divers impérialismes occidentaux se font la guerre au Congo, par l’intermédiaire de divers camps, pour s’emparer de divers minéraux, dont le coltan nécessaire à la fabrication des téléphones portables.

Peut-on en déduire que tout porteur de téléphone portable est un criminel de guerre ? En tout cas, moi, je n’ai pas de portable et je suis très heureux de ne pas en avoir !

Je suis pour le retour aux cabines téléphoniques !

Bonjour à toutes et à tous,

Les interahamwe dont il est question dans la vidéo sont une milice appartenant à l’impérialisme français. C’est celle qui a commis le génocide des Tutsis au Rwanda. Elle est composée de Hutus entraînés, encadrés et armés par la France.

Quant à la milice soutenue par le pro-américain Kagame du Rwanda, elle appartient bien entendu à l’impérialisme américain.

Donc, il y a très probablement une guerre à l’est de la RDC (République Démocratique du Congo, ex-Congo Kinshasa, ex-Congo belge) entre l’impérialisme français et l’impérialisme américain, pour le contrôle des mines de coltan. De plus il est possible que l’actuel chef d’État de la RDC, Joseph Kabila soit "allié" à la France, tout comme, et là c’est tout à fait sûr, Kagame du Rwanda est l’"allié", c’est-à-dire l’agent des USA.

À l’époque du génocide du Rwanda commis par la France en 1994 dans le but de conserver son influence sur le pays malgré l’agressivité de l’impérialisme américain, Mitterrand avait dévoilé cette terrible guerre entre la France et les USA dans la région.

En conséquence, on comprend mal l’intérêt de la France d’aujourd’hui à prendre le parti de l’impérialisme américano-sioniste au Moyen-Orient, que ce soit en Libye, en Syrie, etc. Les dirigeants français sont donc corrompus !

Bien à vous,
do
31 août 2012
http://mai68.org

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Afrique - Coltan - 9 septembre 2013 - des millions de morts pour fabriquer nos portables !

Excellent fichier au format PPS pour parler des mines de Coltan au Congo pour lequel d’immondes guerres massacrent les populations noires d’Afrique. Guerres qui sont passées sous silence par les medias principaux.

http://mai68.org/spip/IMG/pps/sangportables.pps

(Faire un clic droit sur le lien, puis "Enregistrer sous")

le coltan est un minerai qui contient du tantale, un métal qui présente des propriétés particulières. on s’en sert pour fabriquer des condensateurs spéciaux. toute l’industrie de l’électronique en utilise, depuis plus de 50 ans.

le retour aux cabines téléphoniques, elles aussi bourrées d’électronique, ne changerait absolument rien au problème.

Il faudrait supprimer toute l’électronique moderne, y compris les ordinateurs et Internet… et pas seulement les téléphones portables.

le problème est ailleurs : il s’appelle bêtise humaine et cupidité.

omdeboi le 30 août 2012

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