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Dans plusieurs quartiers de la ville rose et ses environs, des publicités contre la vaccination ont été capturées par des internautes.
Le collectif Réinfo Covid et son "conseil scientifique indépendant" sont derrière cette campagne, qui semble se limiter à une dizaine d’affiches.
Cet été dans la ville rose, on s’interroge sur une étrange campagne de publicité qui occupe le paysage. Ainsi, plusieurs affiches opposées à la vaccination et destinées à alerter sur des potentiels effets indésirables liées à celle-ci ont fleuri à Toulouse. Le premier panneau du genre a été repéré dans le quartier des Minimes, le long du canal du Midi, dès le 25 juillet. La presse régionale, comme La Dépêche ou Actu Toulouse, avaient fait état de cette publicité, sur laquelle on pouvait lire :
"On peut discuter de tout sauf des chiffres.
Vaccination Covid : 1 effet secondaire grave sur 100
et si c’était votre enfant ?".
Depuis, plusieurs autres ont été signalées par des internautes, notamment l’une dans le quartier des Izards, avec le même message, légèrement retravaillé :
"1 accident cardiovasculaire pour 100 injections.
La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux".
Un message qui, sur le fond, n’est fondé sur aucune preuve scientifique : sur l’ensemble des effets secondaires déclenchés après une vaccination et surveillés par les autorités, tous ne sont pas forcément imputables à l’injection elle-même.
Des collectifs pour "réinformer" sur le vaccin
Un compte Twitter s’est d’ailleurs félicité de cette "très belle initiative à Toulouse avec ces 100 affiches du CSI et Reinfo". Et en effet, sur ces affiches, figurent plusieurs signatures : le Conseil scientifique indépendant, Reinfo Covid et Reinfo Liberté. Ces trois mouvements associatifs, plus ou moins créés et composés des mêmes acteurs, sont tous animés par une opposition farouche à la gestion de l’épidémie par les autorités et à la campagne de vaccination contre le covid.
Au sein de ce microcosme souvent conspirationniste, gravitent des spécialistes de la santé ayant trouvé un public sur les réseaux sociaux : le controversé anesthésiste-réanimateur Louis Fouché ou encore le médecin Christian Perronne.
Ce conseil scientifique s’étant autoproclamé indépendant, par opposition au véritable conseil scientifique, organise quant à lui des réunions publiques, qu’il diffuse en direct sur sa chaine Youtube.
Y participe régulièrement Laurent Muchielli, ce sociologue spécialisé dans la délinquance devenu expert de la crise sanitaire. Cette campagne publicitaire est donc à l’initiative de ces collectifs qui, chose surprenante, n’ont pas communiqué officiellement dessus.
Si Reinfo Covid n’était pas encore revenu vers nous, Reinfo Liberté a pu toutefois confirmer en être à l’origine à nos confrères de Libération.
Louis Fouché a relayé la photographie d’une affiche antivaccin à Toulouse, le 14 août 2022 - Twitter
Et la campagne publicitaire a trouvé un écho médiatique, aussi bien local que national. Cependant, son ampleur est à relativiser. Interrogée, la mairie de Toulouse indique avoir recensé huit panneaux "dans la ville et ses communes environnantes". Bien loin des 100 affiches évoquées par des internautes. Or, ces panneaux sont toujours visibles à l’heure où nous écrivons ces lignes. La mairie de Toulouse se déclare incompétente en la matière, puisque ces affiches sont toutes situées dans des terrains privés. Seul un trouble à l’ordre public créerait l’impératif de les faire enlever par leurs propriétaires, peut-on lire dans La Dépêche.
Cela a suffi pour que des médecins s’emparent de la question, comme le virologue Jean-Michel Mansuy ou le docteur Jérôme Marty. Ce dernier, connu pour son combat contre les complotistes de l’épidémie, a demandé publiquement au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, de ne pas "laisser impunie cette communication mensongère et manipulatoire produite par un organisme complotiste aux dérives sectaires".
Depuis, l’Ordre des médecins a saisi la Préfecture de Haute-Garonne, a pu confirmer son conseiller Stéphane Oustric au docteur Marty. Si cette dernière ne nous a pas répondu dans l’immédiat, ses services sont en plein échange avec la municipalité. L’objectif est de rechercher quels arguments légaux peuvent être invoqués pour faire retirer ces panneaux. La mairie, elle, assure "ne pas prendre le sujet à la légère, loin de là".
"Au regard des possibles conséquences de cette campagne de désinformation en termes de santé publique, la préfecture, l’ARS et l’ordre départemental des médecins examinent les voies juridiques susceptibles d’être poursuivies contre les auteurs de ces affiches et ceux qui les ont laissé apposer", ont répondu les trois institutions dans un communiqué commun publié ce mercredi soir.
Caroline Quévrain - Journaliste, TF1 Infos
Caroline Quévrain
Journaliste web @TF1Info / Les Vérificateurs.
Formée à L’ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DE LA SORBONNE
Celsa Sorbonne Université : http://www.celsa.fr/
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Source : https://www.tf1info.fr/societe/le-c…
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Ces panneaux irritent, car ils seraient factuellement faux !Or, d’après BFM-TV : selon les chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 147.960.500 injections de vaccins anti-Covid avaient été réalisées au 21 juillet 2022 en France. Sur toutes ces injections, 175.474 cas déclarés d’effets indésirables ont été observés, dont 76% étaient non graves, 24% graves. Des données bien inférieures aux chiffres avancés par la campagne toulousaine, d’autant que "cas déclaré ne signifie pas que l’effet est imputable au vaccin".[1] Source : https://www.bfmtv.com/toulouse/a-to… Concrètement, si on cherche à s’en tenir aux faits sans les interpréter, en éliminant donc l’information "grave et pas grave" qui peut être très subjective d’un individu à l’autre, on trouve avec les chiffres officiels de l’ANSM :
Ce qui nous donne donc 1 effet secondaire pour 1000 vaccinations. Seulement comme un grand nombre d’effets secondaires ne sont pas pris en compte, que certains chercheurs[2] estiment même qu’il n’y aurait qu’un effet indésirable sur dix qui serait déclaré, afficher qu’il y a « 1 effet secondaire sur 100 » ne semble pas être si farfelu que cela surtout que des travaux révèlent des éléments particulièrement alarmants : 1 - Il est à noter que dans son rapport[3] du 9 juin 2022 (page 57) L’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES de l’ASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT souligne qu’il faut, sur les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19, inciter les professionnels de santé à déclarer les effets indésirables : « Comme cela a été expliqué précédemment, la déclaration d’effets indésirables suspectés d’être dus à un produit de santé n’est pas dans les habitudes des médecins. Ils y sont peu formés et pour ceux dont l’emploi du temps est surchargé, cette déclaration est un processus fastidieux et administratif. Il convient donc d’encourager la pratique dans le cadre d’une campagne vaccinale conduite avec des vaccins sur lesquels le recul est relativement faible – les instances sanitaires ont indiqué s’être inscrites dans cette démarche. » 2- Dans ce rapport du 9 juin 2022 de l’OPECST les auditions d’au moins trois personnes ont été rendues quasi secrètes (Mme Christine Cotton, biostatisticienne, Mme Emmanuelle Darles et M. Vincent Pavan, enseignants-chercheurs des universités de Poitiers et Marseille)[2]. Ces chercheurs notent une opacité des données publiques sur les vaccins qui ne sont ouvertes ni au public ni aux chercheurs, un fait inédit dans l’histoire de la pharmacovigilance française. En particulier, la méthode d’imputabilité des effets indésirables utilisée par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ne permet pas l’obtention de données complètes. Il convient, en outre, de garder à l’esprit que seuls entre 1% et 10% des effets indésirables sont usuellement déclarés dans les bases de données de pharmacovigilance. Enfin, des chiffres de mortalité alarmants ressortent des bases de données de pharmacovigilance européennes (EMA) qui font état, à ce jour, d’environ 30 000 décès en Europe pouvant être liés au vaccin. En outre, ces bases de données font état de 1 788% d’augmentation des troubles de cycles menstruels, 732% d’augmentation d’AVC et autant de cécité en quelques mois de vaccination que sur 30 années cumulées tous vaccins confondus, plus de 60% de ces effets indésirables graves survenant le jour même de la vaccination. Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?art… |
« L’OPESCT est au courant des effets indésirables des vaccins contre le Covid »
Les enseignants-chercheurs, Vincent Pavan, en mathématiques, et Emmanuelle Darles, en informatique sont venus expliquer les nouvelles statistiques disponibles dans les systèmes de pharmacovigilance qui enregistrent les effets secondaires des vaccins contre le Covid-19.
Ils ce sont aperçus que l’on a autant d’effets secondaires liés au vaccin contre le Covid-19, menant à une cécité, sur la période 2021-2022 que pendant 30 années cumulées confondues (entre 1990 et 2020). Et l’on a également plus d’AVC, de troubles du cycle menstruel et de choc anaphylactique » tableau à l’appui :
Le 29 avril dernier, ils ont remis à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT) un rapport concernant le calcul d’indicateurs statistiques sur les effets indésirables liés aux injections ARNm (ARN messager) depuis les bases de données de pharmacovigilance européenne (EudraVigilance*) et américaine (VAERS**). Des systèmes de pharmacovigilance qui ne sont pas exempts de défaut, mais qui sont les seules bases à partir desquelles ces scientifiques peuvent effectuer leur travail. Par conséquent, c’est à partir des chiffres de cette pharmacovigilance, dont ils ont conscience qu’elle a ses limites, que les enseignants-chercheurs détaillent la présentation résumant leur rapport.
Comme le fait remarquer Emmanuelle Darles, "les chercheurs n’ont pas accès aux données françaises et les organismes d’État, les institutions ne veulent pas communiquer ces données, qui sont totalement fermées. Donc, on n’a aucun moyen aujourd’hui de vérifier les statistiques qui sont apportées par les rapports de l’ANSM*** ou CRPV****".
Depuis un an, une étude est en cours à l’hôpital de Berlin sur les effets secondaires des vaccins. Environ 40 000 Allemands vaccinés sont interrogés régulièrement. Résultat : 8 personnes sur 1 000 sont aux prises avec des effets secondaires graves.
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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
« Pourquoi l’Office parlementaire qui enquête sur les effets secondaires des vaccins Covid ne rend-il pas publics tous ses débats ? »
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a rendu public le 9 juin 2022 ses travaux sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. Derrière l’apparente transparence des débats, l’Office a en réalité rendu invisibles certaines interventions. Un collectif demande à ce que leur intégralité soit mise à disposition du public. À lire sur le blog de Laurent Mucchielli, désormais hébergé par QG…
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Vaccination Covid-19 : « L’information est un droit ! »
- Résumé des déclarations, analyses et communications du Dr Amine Umlil autour des effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 - Sénat - 24 mai 2022 - vidéo_6’05’’
« Il s’agit bien d’un pari biologique, cela ne me cause pas de problème, mais est-ce que la population a été informée. »
« Le réseau français des 31 centres de pharmacovigilance twittait au mois de novembre 2021 que 1 effet indésirable sur 10 remontait seulement. »
OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES :
Audition complète de l’ OPESCT du Mardi 24 mai 2022 : http://videos.senat.fr/video.290893…
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L’OPESCT, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, composé de 18 députés et 18 sénateurs, est au courant des effets indésirables des vaccins contre le Covid. Malgré cela, la France aurait commandé 12 millions de doses pédiatriques des vaccins contre le Covid-19 alors que « Les enfants ne sont pas touchés par le Covid » !!!
Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
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