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À TOULOUSE, DES PANNEAUX PUBLICITAIRES ANTIVACCINS FLEURISSENT ET SUSCITENT L’IRE DES MÉDECINS

jeudi 25 août 2022, par a_suivre (Date de rédaction antérieure : 18 août 2022).

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Dans plusieurs quartiers de la ville rose et ses environs, des publicités contre la vaccination ont été capturées par des internautes.

Le collectif Réinfo Covid et son "conseil scientifique indépendant" sont derrière cette campagne, qui semble se limiter à une dizaine d’affiches.

Cet été dans la ville rose, on s’interroge sur une étrange campagne de publicité qui occupe le paysage. Ainsi, plusieurs affiches opposées à la vaccination et destinées à alerter sur des potentiels effets indésirables liées à celle-ci ont fleuri à Toulouse. Le premier panneau du genre a été repéré dans le quartier des Minimes, le long du canal du Midi, dès le 25 juillet. La presse régionale, comme La Dépêche ou Actu Toulouse, avaient fait état de cette publicité, sur laquelle on pouvait lire :

"On peut discuter de tout sauf des chiffres.

Vaccination Covid : 1 effet secondaire grave sur 100

et si c’était votre enfant ?".

Depuis, plusieurs autres ont été signalées par des internautes, notamment l’une dans le quartier des Izards, avec le même message, légèrement retravaillé :

"1 accident cardiovasculaire pour 100 injections.

La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux".

Un message qui, sur le fond, n’est fondé sur aucune preuve scientifique : sur l’ensemble des effets secondaires déclenchés après une vaccination et surveillés par les autorités, tous ne sont pas forcément imputables à l’injection elle-même.

Des collectifs pour "réinformer" sur le vaccin

Un compte Twitter s’est d’ailleurs félicité de cette "très belle initiative à Toulouse avec ces 100 affiches du CSI et Reinfo". Et en effet, sur ces affiches, figurent plusieurs signatures : le Conseil scientifique indépendant, Reinfo Covid et Reinfo Liberté. Ces trois mouvements associatifs, plus ou moins créés et composés des mêmes acteurs, sont tous animés par une opposition farouche à la gestion de l’épidémie par les autorités et à la campagne de vaccination contre le covid.

Au sein de ce microcosme souvent conspirationniste, gravitent des spécialistes de la santé ayant trouvé un public sur les réseaux sociaux : le controversé anesthésiste-réanimateur Louis Fouché ou encore le médecin Christian Perronne.

Ce conseil scientifique s’étant autoproclamé indépendant, par opposition au véritable conseil scientifique, organise quant à lui des réunions publiques, qu’il diffuse en direct sur sa chaine Youtube.

Y participe régulièrement Laurent Muchielli, ce sociologue spécialisé dans la délinquance devenu expert de la crise sanitaire. Cette campagne publicitaire est donc à l’initiative de ces collectifs qui, chose surprenante, n’ont pas communiqué officiellement dessus.

Si Reinfo Covid n’était pas encore revenu vers nous, Reinfo Liberté a pu toutefois confirmer en être à l’origine à nos confrères de Libération.

Louis Fouché a relayé la photographie d’une affiche antivaccin à Toulouse, le 14 août 2022 - Twitter

Et la campagne publicitaire a trouvé un écho médiatique, aussi bien local que national. Cependant, son ampleur est à relativiser. Interrogée, la mairie de Toulouse indique avoir recensé huit panneaux "dans la ville et ses communes environnantes". Bien loin des 100 affiches évoquées par des internautes. Or, ces panneaux sont toujours visibles à l’heure où nous écrivons ces lignes. La mairie de Toulouse se déclare incompétente en la matière, puisque ces affiches sont toutes situées dans des terrains privés. Seul un trouble à l’ordre public créerait l’impératif de les faire enlever par leurs propriétaires, peut-on lire dans La Dépêche.

Cela a suffi pour que des médecins s’emparent de la question, comme le virologue Jean-Michel Mansuy ou le docteur Jérôme Marty. Ce dernier, connu pour son combat contre les complotistes de l’épidémie, a demandé publiquement au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, de ne pas "laisser impunie cette communication mensongère et manipulatoire produite par un organisme complotiste aux dérives sectaires".

Depuis, l’Ordre des médecins a saisi la Préfecture de Haute-Garonne, a pu confirmer son conseiller Stéphane Oustric au docteur Marty. Si cette dernière ne nous a pas répondu dans l’immédiat, ses services sont en plein échange avec la municipalité. L’objectif est de rechercher quels arguments légaux peuvent être invoqués pour faire retirer ces panneaux. La mairie, elle, assure "ne pas prendre le sujet à la légère, loin de là".

"Au regard des possibles conséquences de cette campagne de désinformation en termes de santé publique, la préfecture, l’ARS et l’ordre départemental des médecins examinent les voies juridiques susceptibles d’être poursuivies contre les auteurs de ces affiches et ceux qui les ont laissé apposer", ont répondu les trois institutions dans un communiqué commun publié ce mercredi soir.

Caroline Quévrain - Journaliste, TF1 Infos

Caroline Quévrain

Journaliste web @TF1Info / Les Vérificateurs.

Formée à L’ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DE LA SORBONNE

Celsa Sorbonne Université : http://www.celsa.fr/

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Source : https://www.tf1info.fr/societe/le-c…

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Ces panneaux irritent, car ils seraient factuellement faux !

Or, d’après BFM-TV : selon les chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 147.960.500 injections de vaccins anti-Covid avaient été réalisées au 21 juillet 2022 en France. Sur toutes ces injections, 175.474 cas déclarés d’effets indésirables ont été observés, dont 76% étaient non graves, 24% graves. Des données bien inférieures aux chiffres avancés par la campagne toulousaine, d’autant que "cas déclaré ne signifie pas que l’effet est imputable au vaccin".[1]

Source : https://www.bfmtv.com/toulouse/a-to…

Concrètement, si on cherche à s’en tenir aux faits sans les interpréter, en éliminant donc l’information "grave et pas grave" qui peut être très subjective d’un individu à l’autre, on trouve avec les chiffres officiels de l’ANSM :

Ce qui nous donne donc 1 effet secondaire pour 1000 vaccinations.

Seulement comme un grand nombre d’effets secondaires ne sont pas pris en compte, que certains chercheurs[2] estiment même qu’il n’y aurait qu’un effet indésirable sur dix qui serait déclaré, afficher qu’il y a « 1 effet secondaire sur 100 » ne semble pas être si farfelu que cela surtout que des travaux révèlent des éléments particulièrement alarmants :

1 - Il est à noter que dans son rapport[3] du 9 juin 2022 (page 57) L’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES de l’ASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT souligne qu’il faut, sur les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19, inciter les professionnels de santé à déclarer les effets indésirables :

PDF - 3.1 Mo
[3]Rapport de l’OPECST du 9 juin 2022 - Fichier_PDF_81_pages

« Comme cela a été expliqué précédemment, la déclaration d’effets indésirables suspectés d’être dus à un produit de santé n’est pas dans les habitudes des médecins. Ils y sont peu formés et pour ceux dont l’emploi du temps est surchargé, cette déclaration est un processus fastidieux et administratif. Il convient donc d’encourager la pratique dans le cadre d’une campagne vaccinale conduite avec des vaccins sur lesquels le recul est relativement faible – les instances sanitaires ont indiqué s’être inscrites dans cette démarche.  »

2- Dans ce rapport du 9 juin 2022 de l’OPECST les auditions d’au moins trois personnes ont été rendues quasi secrètes (Mme Christine Cotton, biostatisticienne, Mme Emmanuelle Darles et M. Vincent Pavan, enseignants-chercheurs des universités de Poitiers et Marseille)[2].

Ces chercheurs notent une opacité des données publiques sur les vaccins qui ne sont ouvertes ni au public ni aux chercheurs, un fait inédit dans l’histoire de la pharmacovigilance française.

En particulier, la méthode d’imputabilité des effets indésirables utilisée par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ne permet pas l’obtention de données complètes.

Il convient, en outre, de garder à l’esprit que seuls entre 1% et 10% des effets indésirables sont usuellement déclarés dans les bases de données de pharmacovigilance.

Enfin, des chiffres de mortalité alarmants ressortent des bases de données de pharmacovigilance européennes (EMA) qui font état, à ce jour, d’environ 30 000 décès en Europe pouvant être liés au vaccin. En outre, ces bases de données font état de 1 788% d’augmentation des troubles de cycles menstruels, 732% d’augmentation d’AVC et autant de cécité en quelques mois de vaccination que sur 30 années cumulées tous vaccins confondus, plus de 60% de ces effets indésirables graves survenant le jour même de la vaccination.

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

« L’OPESCT est au courant des effets indésirables des vaccins contre le Covid »

Les enseignants-chercheurs, Vincent Pavan, en mathématiques, et Emmanuelle Darles, en informatique sont venus expliquer les nouvelles statistiques disponibles dans les systèmes de pharmacovigilance qui enregistrent les effets secondaires des vaccins contre le Covid-19.

Ils ce sont aperçus que l’on a autant d’effets secondaires liés au vaccin contre le Covid-19, menant à une cécité, sur la période 2021-2022 que pendant 30 années cumulées confondues (entre 1990 et 2020). Et l’on a également plus d’AVC, de troubles du cycle menstruel et de choc anaphylactique » tableau à l’appui :

Le 29 avril dernier, ils ont remis à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT) un rapport concernant le calcul d’indicateurs statistiques sur les effets indésirables liés aux injections ARNm (ARN messager) depuis les bases de données de pharmacovigilance européenne (EudraVigilance*) et américaine (VAERS**). Des systèmes de pharmacovigilance qui ne sont pas exempts de défaut, mais qui sont les seules bases à partir desquelles ces scientifiques peuvent effectuer leur travail. Par conséquent, c’est à partir des chiffres de cette pharmacovigilance, dont ils ont conscience qu’elle a ses limites, que les enseignants-chercheurs détaillent la présentation résumant leur rapport.

Comme le fait remarquer Emmanuelle Darles, "les chercheurs n’ont pas accès aux données françaises et les organismes d’État, les institutions ne veulent pas communiquer ces données, qui sont totalement fermées. Donc, on n’a aucun moyen aujourd’hui de vérifier les statistiques qui sont apportées par les rapports de l’ANSM*** ou CRPV****".

Depuis un an, une étude est en cours à l’hôpital de Berlin sur les effets secondaires des vaccins. Environ 40 000 Allemands vaccinés sont interrogés régulièrement. Résultat : 8 personnes sur 1 000 sont aux prises avec des effets secondaires graves.

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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

« Pourquoi l’Office parlementaire qui enquête sur les effets secondaires des vaccins Covid ne rend-il pas publics tous ses débats ? »

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a rendu public le 9 juin 2022 ses travaux sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19. Derrière l’apparente transparence des débats, l’Office a en réalité rendu invisibles certaines interventions. Un collectif demande à ce que leur intégralité soit mise à disposition du public. À lire sur le blog de Laurent Mucchielli, désormais hébergé par QG…

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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

Vaccination Covid-19 : « L’information est un droit ! »

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Résumé des déclarations, analyses et communications du Dr Amine Umlil autour des effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 - Sénat - 24 mai 2022 - vidéo_6’05’’

« Il s’agit bien d’un pari biologique, cela ne me cause pas de problème, mais est-ce que la population a été informée. »

« Le réseau français des 31 centres de pharmacovigilance twittait au mois de novembre 2021 que 1 effet indésirable sur 10 remontait seulement. »


OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES :

Audition complète de l’ OPESCT du Mardi 24 mai 2022 : http://videos.senat.fr/video.290893…

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L’OPESCT, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, composé de 18 députés et 18 sénateurs, est au courant des effets indésirables des vaccins contre le Covid. Malgré cela, la France aurait commandé 12 millions de doses pédiatriques des vaccins contre le Covid-19 alors que « Les enfants ne sont pas touchés par le Covid » !!!

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

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7 Messages de forum

  • Ce jeudi 18 août, le CSI s’explique sur les affiches qui font polémique à Toulouse (À 11’, dans cette vidéo) …

    https://www.facebook.com/CollectifR…

    Répondre à ce message

      • Merci Do pour la sauvegarde de la vidéo de la dernière réunion du CSI.

        En prenant le temps de l’écouter attentivement, je me suis rendu compte que le petit calcul que j’ai fait dans l’article est en deçà de la réalité.

        Sur ses panneaux publicitaires, le CSI affiche sa source qui est tout bonnement l’URL de l’Agence Européenne des Médicaments de l’Union Européenne (European Medicines Agency - European Union) : https://www.adrreports.eu/fr/search…

        Alors pourquoi affirmer, comme le fait BFM que « c’est une réinterprétation des choses qui est fausse. C’est du racolage facile, rapide et il n’y a aucune source scientifique derrière. * » alors que la source c’est justement l’Agence Européenne des Médicaments de l’Union Européenne ?

        Pourquoi les journalistes de TF1, de BFM, Marianne, etc… n’ont-ils pas été vérifiés ces données ?

        Pourtant, cela les concerne directement, cela concerne leurs enfants, leurs familles, leur propre santé ?

        Pourquoi les journalistes de BFM ne sont-ils pas tout simplement surpris et inquiets que l’état autorise un vaccin qui a officiellement au moins :

        « 1 effet secondaire pour 1000 vaccinations »

        et ceci pour une maladie qui ne tue qu’à peine un petit % des personnes de plus de 85 ans ?

        Ensuite, toujours dans cette dernière vidéo du CSI, je suis tombé de ma chaise par d’autres informations que nous donne Surya Arby sur le vaccin ROR et l’autisme, le vaccin contre hépatite B et la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde etc…

        Bien à toi
        A_suivre

        *Source : https://www.bfmtv.com/toulouse/a-to…

        PNG - 373.9 ko

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        • Image plus grande :

          https://mai68.org/spip2/IMG/png/AFF…

          « Pourquoi les journalistes de TF1, de BFM, Marianne, etc… n’ont-ils pas été vérifiés ces données ? »

          Réponse : Parce qu’ils s’en foutent ! ce qui compte c’est d’obéir. Sinon, ils perdent leurs places. Ils espèrent seulement que les gens qu’ils aiment passeront à travers les gouttes.

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          • La probabilité de passer à travers les gouttes devient de plus en plus faible.

            Car quand ta chance est officiellement de 1 pour 1000, voire plutôt de 1 pour 100 (si tu inclues tous les effets secondaires qui ne sont pas déclarés) et que tu t’apprêtes, en bon soldat, à obéir et à faire ta quatrième dose cela revient en réalité à jouer à la roulette russe, pour garder un salaire de merde, un boulot de merde et pour finir par avoir une vie de merde où tu auras perdu de toute façon tous ceux que tu aimais, car même s’ils survivent à ces injections, ils finiront par te détester pour les avoir emmenés dans cette galère alors que ton job était d’enquêter sur les véritables dangers de ces thérapies géniques expérimentales…

            Au cas où ces journaleux, qui ne seraient pas libres de s’exprimer comme ils l’entendent, s’égarent sur ton site, je me permettrai de leur rappeler :

            Globalement, les femmes sont plus touchées par ces effets secondaires que les hommes.

            Outre le nombre de patients concernés, le plus inquiétant reste peut-être la palette de ces effets secondaires :

            Pancréatite aiguë, Polyarthrite rhumatoïde, surdité, amnésie… voir la mort !

            Certains effets secondaires sont revenus tellement de fois qu’ils font officiellement partie des effets secondaires « confirmés » de ces injections :

            les thromboses (tous) ;
            l’hypertension artérielle (tous) ;
            les fausses couches (tous) ;
            les syndromes pseudo-grippaux (pour l’AstraZeneca) ;
            le syndrome de Guillain-Barré (pour le Janssen).

            D’autres « effets secondaires » ont été répertoriés (liste non exhaustive) :

            Pour le Pfizer : Zona, troubles du rythme cardiaque, pancréatite aigüe, polyarthrite rhumatoïde, troubles menstruels, syndrome inflammatoire multi-systémique…

            Pour le Moderna : déséquilibre, amnésie transitoire, troubles auditifs (surdité, hypoacousie et acouphènes), pertes de connaissances, plus ou moins associées à des chutes, saignements cutanéo-muqueux, érythème polymorphe…

            Pour l’AstraZeneca : élévation de la pression artérielle, paralysie faciale, colite ischémique, vascularites, surdité/baisse de l’audition, pancréatites…

            La mauvaise nouvelle, c’est que les chiffres sont très probablement sous-évalués.

            La très mauvaise nouvelle, c’est que si des effets secondaires apparaissent après quelques jours, ils ne sont pas « crédibles » pour l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) qui a pour mission, en France, de veiller aux « remontées » des effets secondaires des produits pharmaceutiques !! [1]

            Pour rappel,

            l’ANSM est née avec le procès du Médiator. Cette affaire sanitaire et judiciaire a présenté un danger pour les personnes victimes de la prise de benfluorex, commercialisé sous le nom de Médiator par les laboratoires Servier de 1976 à 2009. Ce médicament antidiabétique et pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie est responsable de la mort de près de 500 à 2 000 personnes. Dans le procès rendu le lundi 29 mars 2021, le tribunal a condamné le laboratoire Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour "tromperie aggravée".

            De son côté, l’ANSM a été condamnée à payer 303 000 euros d’amende, puisqu’elle a tardé à suspendre la commercialisation du produit. Le tribunal correctionnel a jugé que l’agence a "failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament".

            L’affaire du Lévothyrox, médicament pour la thyroïde, a plus tard fait l’objet d’un autre scandale sanitaire. Le laboratoire Merck a été définitivement condamné à verser 1 000 euros aux 33 329 patients qui ont porté plainte pour "défaut d’information". Entre 2017 et 2018, des patients traités avec la nouvelle formule du médicament Lévothyrox, ont subi de lourds effets secondaires. En 2019, ils décident unanimement de porter plainte contre le laboratoire pharmaceutique allemand Merck.

            Quid du rôle de l’ANSM à ce moment-là ? Légitimement, certains patients s’interrogent quant à la modification de la formule. Cependant, l’ANSM estime que le changement de composition est "définitif", malgré une pétition en ligne ayant regroupé près de 40 000 signatures pour réclamer un retour à l’ancienne formule.

            Et en 2018, lorsque l’ANSM confirme la présence de métaux lourds dans la nouvelle formule, bien qu’elle ait assuré auparavant qu’il n’y avait aucun risque. Une nouvelle fois, l’autorité nie les faits. Selon elle, "les informations mettant en cause la qualité de la nouvelle formule du Levothyrox sont infondées." L’ANSM assure que "cela ne représente pas un risque pour la santé".

            D’après Les Échos, une action collective en justice a été lancée contre l’agence du médicament (ANSM) dans l’affaire du Levothyrox, par un avocat qui espère obtenir 15 000 euros par demandeur.

            Et rebelote en novembre 2020, lorsque l’ANSM a été mise en examen pour "blessures et homicides involontaires par négligence". Il s’agit de l’affaire du Dépakine, un anti-épileptique, à l’origine de malformations congénitales.

            En somme, les scandales de santé publique ne datent pas d’hier. Cependant, certains s’alarment quant au rôle contesté de l’ANSM. Selon Philippe Courtois, avocat bordelais, "pour les scandales sanitaires, l’ANSM est une alarme qui ne sonne jamais". Me Courtois met en cause le rôle des "médecins, laboratoires et les organismes de contrôle". Et se risque à penser que ce sont toujours les victimes qui alertent, peu prises au sérieux et maltraitées par les autorités de santé.

            D’autre part, l’avocat rapporte que l’ANSM est financée à 80 % par les taxes payées par les laboratoires, notamment "celle prélevée pour l’autorisation de mise sur le marché d’un produit".

            L’EMA absente de l’audition de l’OPESCT sur les effets indésirables liés à la vaccination

            Concernant les effets secondaires déclarés suite à la vaccination anti-covid, l’ex-directrice de l’Agence du médicament assurait qu’après une semaine de vaccination, "aucun effet indésirable grave a été reporté chez les personnes qui ont été vaccinées".

            Pourtant, les victimes ont adressé une pétition au Sénat. Celle-ci a été plus ou moins entendue, puisqu’une audition publique organisée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT) avait lieu le 24 mai dernier.

            Lire aussi : Amine Umlil sera auditionné au Sénat le 24 mai sur les effets indésirables du vaccin anti-Covid

            Si d’un côté, l’EMA contrôle les médicaments, permettant ainsi leur autorisation de mise sur le marché de l’Union européenne, de l’autre, l’ANSM garantit la sécurité des médicaments et des produits de santé en France. Eu égard au caractère international de la crise sanitaire et du côté coopératif de sa gestion, d’aucuns s’interrogeaient quant à l’absence de l’EMA lors de l’audition de l’OPECST. Souvent, l’ANSM y éludait les questions en renvoyant à l’absente. Et les absents ont toujours tort ?

            Pour la suite, Christelle Ratignier-Carbonneil paraît confiante. Elle déclare être "intimement convaincue qu’une collaboration étroite et une approche partenariale entre les agences nationales telles que l’ANSM et l’EMA sont essentielles pour faire face aux défis actuels et préparer les dix prochaines années à venir". La vice-présidente ajoute vouloir "accélérer l’innovation tout en renforçant la sécurité pour tous les citoyens européens". Elle semble ainsi s’inscrire dans le groupe de ceux qui prédisent de nouvelles péripéties sanitaires, aux côtés de l’OMS et de Bill Gates, entre autres.

            Lire aussi : Traité de l’OMS sur la prévention des pandémies : des chercheurs polonais sonnent l’alerte

            Ce récent changement de poste pour Christelle Ratignier-Carbonneil reste peu commenté. Toutefois, certains espèrent un changement de cap de l’EMA, mais surtout une prise de responsabilité, notamment au niveau des effets secondaires de la vaccination.[2]

            Sources :

            [1] https://ansm.sante.fr/actualites/po…

            [2] https://www.francesoir.fr/societe-s…

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  • Emmanuelle Darles et Vincent Pavan, PDF à l’appui, présentent leur méthode de calcul mathématique et informatique qui leur a permis d’obtenir ce chiffre d’un effet indésirable grave pour 100 injections. Les deux enseignants-chercheurs expliquent que l’on estime, dans la culture scientifique, que seul 5 à 10 % des effets secondaires sont remontés aux organismes de pharmacovigilance.

    En conclusion de leur présentation, les membres de l’association Réinfo Liberté défendent leur discours en précisant qu’ils ont trouvé les mêmes résultats sur « deux continents différents ». Ils font alors allusion aux données obtenues en Amérique avec le VAERS, le programme américain pour la sécurité des vaccins, et avec l’EMA, l’agence européenne du médicament, traitant les données de pharmacovigilance sur la base d’EudraVigilance.

    Selon Vincent Pavan et Emmanuelle Darles, quiconque est intéressé par ce sujet peut télécharger chez lui ces données publiques et effectuer les calculs. Pour mieux comprendre, les deux enseignants-chercheurs nous montrent étape par étape le déroulé du calcul.

    Vidéo_1h07’ :
    https://www.francesoir.fr/videos-le…

    Documents présentés dans cet entretien :

    Base de données de l’EMA :
    https://www.adrreports.eu/fr/search…

    Méthode de calcul du collectif Réinfo Liberté :
    https://www.francesoir.fr/sites/def…

    Méthode de calcul informatique : VAERS
    https://colab.research.google.com/d…

    Méthode de calcul informatique : EMA
    https://colab.research.google.com/d…

    Source : https://www.francesoir.fr/videos-le…

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