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Du l’art pour les lardons / le népotisme en chanson FRANÇAISE (ouaf-ouaf)

lundi 12 février 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 février 2018).

La censure ? Bien sûr qu’elle existe dans le domaine de la chanson, de la musique et plus que jamais !

Elle est dictée et basée sur les forces de l’argent, le népotisme et ses cohortes de pistonnages multiples (les relations /ou pas en lien et appartenance à ses origines sociales, fils ou filles à papa ou les enfants de la baballe, le bon goût / le mauvais goût, ce qui est bien / ce qui ne l’est pas, ce qui est tendance / ou pas, à la mode / ou ringard, etc…). Bref, le capitalisme dans sa version la plus putréfiante : l’ultralibéralisme, avec un plus socialo-bobo : les « aides » aux associations génétiquement compatibles (c’est à dire qui ont toutes une incroyable et très similaire vision artistico-culturelle) qui sous le prétexte d’un rééquilibrage en faveur de la jeunesse, de la création, etc … enfoncent encore plus le clou à droite dans la gorge de ceux qui n’ont pas l’esthétique du moment ou de convenance. (un des "monuments" en matière d’hypocrisie sélective et du bon goût temporel, institutionnalisé, ex : le festival de Bourges)

Pour pouvoir être écouté quand tu fais de la musique il faut être entendu , si cela n’est pas le cas, tu crèves. La musique qui est distribuée / écoutée en France n’a rien à voir avec ce qui est crée réellement dans l’hexagone. Il faut faire un tour dans les centaines de studios de répétitions de notre pays pour s’en faire une idée. Je vous y encourage, si bien évidement le cœur vous en dit et pas que dans la région parisienne.

2)
Bon, pour les personnes qui croient que le talent émerge toujours quoiqu’il arrive, cela revient à penser que les délocalisations sont dû au manque de talent des ouvriers et employés français et que oui Madame ! Moi je vous le dis les ouvriers chinois ont eux ; Vraiment un immense talent car eux au moins ils vendent leurs produits partout dans le monde, c’est bien du talent ça ?!

Et le talent en fait, c’est quoi cette chose étrange ? Qui en a ou en n’a pas ? Qui en décide ? Des experts ? Est ce un jury ? Des juges ? Et qui juge les juges et experts sur leurs compétences en matière de talent ?

Bla-bla-bla, la doctrine du fameux talent n’est qu’un faire-valoir pour exécuter artistiquement les gens du peuple et au contraire encenser les personnes de la classe dominante.

C’est simple, regardez les chanteurs/chanteuses, dans une large majorité de quel milieu nous arrivent-ils ?

3)
Ah oui, mais enfin il y a des EXCEPTIONS regardez untel ou untel, leurs parents étaient des ouvriers et même qu’en plus, ils étaient d’origines émigrés alors vous voyez bien qu’il y a égalité des chances dans la chansons.

Ah bon ? Alors (le peuple, cet étrange inconnu) les plus nombreux doivent se satisfaire des miettes nommées EXCEPTIONS, bien vue pour l’égalité de la déveine et la soumission d’un peuple mais pour l’égalité de ce même peuple devant la vie, zéro pointé.

Et oui maman, tout pour les mêmes que dalle pour les autres, l’argent va à l’argent, l’air est connu les paroles aussi, c’est la rengaine du capitalisme.

4)
Qui en toute logique peut penser que la musique, les chansons que nous écoutons arrive à nos oreilles par magie, apporté par le vent ?

Et bien, non ! comme pour n’importe quel produit il y a tout un réseau pour arrivé jusqu’au consommateur (hou la la ! On dit amateur de musique, amoureux de l’art et de la mélodie). Et dans cette entreprise « musicale » il y a les mêmes problèmes que dans le reste de la société industrielle sauf que chut… silence… il faut faire rêver le bon peuple tout doit rester caché, tabou, pour que les artistes reconnues nous éclairent de leur magnificence. Alors que dans leur immense majorité les artisans musiciens, les faiseurs de chansons issu du peuple sont des précaires ; aux chômages, aux RSA ou font un autre travail pour vivre et survivre, comme un prolétaire « ordinaire ».

5)
La question est quand les ouvriers de PSA ,Renault, Arcelormittal, Michelins et tant d’autres… Avec 1000 RAISONS, sont en grève, ils font venir qui dans un concert de soutien ? (Cela serait relativement facile de donner des noms mais bon !) Des têtes d’affiches plus ou moins reconnues par le système capitaliste qu’ils combattent et les spolie.

Mais pas les fils ou les filles de leurs voisins ou de leurs collègues de boulot qui jouent dans un groupe de Punkhardcoretrashbluesrock / chansons pourtant sympa et cool ayant les même difficultés économique qu’eux (le chanteur est au chômage, la batteuse au RSA, le guitariste est intérimaire, etc…) qui composent des chansons qui reflètent leurs vies, leurs perceptions du monde, celles de leurs amis, de leurs parents (ouvriers, employés). Étonnant n’est-ce pas ?

La solidarité de classe devrait émaner ou si cela est trop demandé, au moins se manifester dans le « fameux » peuple de gauche et pourtant. Rien à foutre ?… Ou j’écoute ma téloche et regarde ma radio ?…

Mais bon comme le dit mon voisin s’ils ne passent pas à la TV c’est qu’ils sont mauvais, comme lui aussi d’ailleurs, puisse qu’il est au chômage depuis que les Chinois font de bien meilleurs TV que lui €€€€€€€€…

…Une question très basique, Les français aiment-ils la musique populaire autant que les Anglais ou les Cubains ?…

Ton voisin, le musicien.

1 Message

  • Saint Exupéry en juillet 1943 dans sa Lettre au général "X" http://www.biblisem.net/etudes/stex… :

    Qu’ils sont donc sages et paisibles, ces hommes en groupe. Moi, je songe aux marins bretons d’autrefois, qui débarquaient à Magellan, à la Légion étrangère, lâchés sur une ville, à ces nœuds complexes d’appétits violents et de nostalgie intolérable qu’ont toujours constitués les mâles un peu trop sévèrement parqués. Il fallait toujours, pour les tenir, des gendarmes forts ou des principes forts ou des fois fortes. Mais aucun de ceux-là ne manquerait de respect à une gardeuse d’oies. L’homme d’aujourd’hui, on le fait tenir tranquille, selon le milieu, avec la belote ou avec le bridge. Nous sommes étonnamment bien châtrés. Ainsi sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissés libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral ! Ce que je hais dans le marxisme, c’est le totalitarisme à quoi il conduit. L’homme y est défini comme producteur et consommateur, le problème essentiel est celui de distribution. Ainsi dans les fermes modèles. Ce que je hais dans le nazisme, c’est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même. On fait défiler les ouvriers de la Ruhr devant un Van Gogh, un Cézanne et un chromo. Ils votent naturellement pour le chromo. Voilà la vérité du peuple ! On boucle solidement dans un camp de concentration les candidats Cézanne, les candidats Van Gogh, tous les grands non-conformistes, et l’on alimente en chromos un bétail soumis. Mais où vont les États-Unis et où allons-nous, nous aussi, à cette époque de fonctionnariat universel ? L’homme robot, l’homme termite, l’homme oscillant du travail à la chaîne : système Bedeau, à la belote. L’homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L’homme que l’on alimente en culture de confection, en culture standard comme on alimente les bœufs en foin. C’est cela, l’homme d’aujourd’hui.

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