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Organisons la réponse à Macron et aux capitalistes fauteurs de guerre

jeudi 22 septembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 septembre 2022).

Chers amis et frères de lutte,

L’humanité se trouve devant une menace existentielle. La guerre nucléaire se profile à l’horizon, ou alternative moindre mais autant terrible, une guerre en Europe et en Asie menée par la puissance hégémonique mondiale afin d’assurer un monde unipolaire sous son contrôle absolu.

Cette guerre et ses préparatifs implique des hivers sans chauffage, une inflation galopante qui ruine les travailleurs et les pauvres, des atrocités sans fin.

Macron, pour ajouter au tableau, prépare des attaques contre le système de retraites sans aucune justification économique autre que transférer le pactole de la Sécurité Sociale aux banques et compagnies d’assurances, à la Finance in fine.

Et quel est donc le sujet principal de la diversion médiatique ? Les gifles inacceptables de Quatennans.

La Nupes, que je le rappelle inclus l’UP, les Verts les Socialistes et le PCF, s’amusent sur des questions d’ambitions et de pouvoir d’un parti ou l’autre au lieu de s’occuper des questions urgentes des travailleurs.

Et en premier lieu, éviter que la France participe à une guerre où l’on a tout à perdre et rien à gagner.

Il est absurde, criminel même exposer le peuple à des représailles économiques ou nucléaires pour faire le jeu de la politique US qui, je le rappelle, est une politique anti européenne aussi.

Nous devrions déjà, comme d’autres pays, être en train de manifester contre cette guerre et contre la participation de la France d’une manière ou d’autre.

Macron, cet employé de l’Internationale Capitaliste, (OTAN, OCDE etc) profite de la passivité des organisations de gauche et envoi des armes et des soldats presque ouvertement pour alimenter le chaudron et se subordonner à la politique US.

Ça suffit !

Il est grand temps que la NUPES ou même la seule Union Populaire (si les autres continuent leur jeux à la con) prend en mains l’organisation d’un vaste mouvement contre une guerre qui devient une menace directe contre toute la population.

Il n’y a que la mobilisation des peuples qui peut arrêter la course folle et chaque fois plus présente vers une guerre ouverte qui peut dégénérer en guerre nucléaire qui efface la vie humaine sur la planète.

Il y a urgence !

Je vous propose des articles sur la montée des luttes des travailleurs et une analyse sur les déclarations de Poutine.

Finissez vous bisbilles sur de thèmes secondaires et organisez la réponse à Macron et aux capitalistes fauteurs de guerre.

AQ

7 Messages de forum

  • Salut AQ, Je pense qu’il faut un front uni contre la guerre.

    J’ai vu le DOCX sur les fascistes. Je pense qu’il faut un front uni contre la guerre. Certes des slogans pour libérer des nazis et pour enfermer des gens d’extrême gauche doivent être "interdits". Je te rappelle qu’en 1986, pendant les grèves étudiantes contre la loi Devaquet, tout slogan récupérateur et toute banderole ou drapeau de partis ou de syndicats quels qu’ils soient avaient fini par être interdits dans les manifs et dans les interventions en AG. Il s’agissait d’éviter toute récupération. Seuls les moyens de gagner, et le fond de l’affaire ou des affaires qui s’y greffaient, avaient droit de cité.

    Philippot a déjà organisé à Paris de grosses manifs contre la guerre. Ces manifs ont été boycottées par les médias du pouvoir. Face à l’incurie de la "gauche", qu’en penses-tu ? Philippot vient du CERES, l’extrême gauche du PS. Lors de son passage au FN, il avait réussi à faire en sorte que Marine Le Pen veuille une augmentation du SMIC, une sortie de l’Europe, un abandon de l’Euro et une renationalisation d’EDF-GDF, des PTT, etc. Elle voulait un retour des services publics. Puis, Philippot s’est fait jeter du FN en même temps que Marine abandonnait en grande partie les slogans de Philippot. Doit-on considérer Philippot comme un fasciste ? ou comme quelqu’un qui a commis une grosse bévue en allant au FN ?

    Bien à toi,
    do
    http://mai68.org

    Post-Scriptum : je déteste la propagande que fait Philippot pour son parti dans ses vidéos. Qu’il en fasse un peu se comprend. Mais là, il exagère très souvent. La durée de cette propagande est parfois égale à la durée de ce qu’il a vraiment à dire.

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  • Phillopot et ses amis ne sont pas nouveaux dans le spectre politique qui surgit quand les guerres, donc le fascisme sont très présents.

    La critique du capitalisme venant de la droite a été faite même déjà dans le Manifeste Communiste contre le "socialisme féodal" et la critique des positions des frères Strasser et de Röhm, chefs de la SA nazie aussi. Si la mémoire idéologique de la gauche les a oublié ce n’est pas pour autant qu’elle n’existe pas.

    La question centrale est qu’un communiste ne peux et ne doit pas traverser les barrières de classe et toujours garder une position independante de défense des intérêt à court et à long terme des travailleurs.

    La position d’un Phillipot est fragile car, objectivement ne pouvant ni voulant faire avancer une révolution socialiste/communiste, devant la configuration sociologique actuelle composé d’une écrasante majorité des salariés, il ne peut qu’emprunter des miots d’ordre des travailleurs pour faire avancer un programme qui, in fine est de droite corporatiste, fasciste.

    Cela, naturellement, l’est facilité par le manque des organisations politiques des travailleurs conséquentes et qui aillent compris et appliquent la tactique du mouvement ouvrier, la tactique léniniste in fine.

    Cette tactique, devant tous les courants réactionnaires, soient-ils sociaux démocrates ou réformistes ou strasseristes est d’avancer nos propres mots d’ordre leur donnant un contenu antiimpérialiste, internationaliste, contre notre propre bourgeoisie, choses que le strasserisme comme la social-démocratie ne peuvent pas faire.
    Surtout défendre becs et ongles l’independance politique et organisationnelle des communistes (dans le vrai sens du mot). Cela ne signifie pas ne pas faire des compromis et autres formes flexibles de tactique, bien au contraire, mais les idées fondamentales nev peuvent pas être ni négociées ni abandonnées.

    Dans les conditions actuelles, où on trouve des formations dites "trotskistes" sectaires ou des formes socialdémocrates du style NUPES, qui ou ne savent pas unir leurs généralités souvent justes avec les particularités de la lutte de classes réelle dans l’ici et maintenant (les gauchistes) ou que ne veulent tout simplement pas changer le capitalisme (les formes diverses du réformisme et de la socialdémocratie) il est très facile de se laisser entrainer sur des positions strasseristes qui semblent reprendre les mots d’ordre du mouvement ouvrier pour les dévoyer vers le corporatisme fasciste.

    "La crise de l’humanité est la crise de la direction révolutionnaire" cette affirmation de Trotsky garde toute sa valeur et aujourd’hui un véritable parti communiste est une nécessité criante. Les luttes spontanées l’ont montré jusqu’à saciété.

    Mais, en pretextant la faillite de la gauche, bien réelle, passer armes et bagages de l’autre côté de la barricade est pure trahison et réniement.

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    • Il ne s’agit pas de passer de l’autre côté, mais de manifester à côté de.

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      • C’est déjà arrivé lors du mouvement des Gilets Jaunes, mais très rapidement une lutte s’est développée entre les gens de gauche et les mouvements d’extrême-droite.

        Il y a eu donc une démarcation presque immédiate entre les mots d’ordre de l’extrême droite et ceux des gens de gauche.

        La participation de l’extrême-droite a été facilité par la démission de la grande majorité des syndicats et partis de gauche (sauf la FI et Mélenchon) qui a laissé sans cadres ni orientations un mouvement que par sa nature ne pouvait qu’aller à gauche.

        Mais la question n’est pas "marcher à côté ou pas" mais marcher sous quels mots d’ordre. La différence se trouve là, et ceux qui marchent "à côté" mais sous les bannières de l’extrême-droite, trahissent tout simplement, traverssent les barrières de classe.

        Cela peut laisser indiférent aujourd’hui, époque de grande confusion idéologie mais c’est fondamental pour éviter que des masses de déclassés, des lumpen prolétaires et autres secteurs laissés pour compte par la machine à broyer du cpaitalisme et individus hésitants dans un contexte de désorientation politique profonde passent sur des positions strasseristes qui sont en definitive, fascistes.

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        • C’est la faute à la "gauche" et à l’extrême gauche.

          Au lieu de soutenir la mobilisation contre l’impérialisme américain, et d’organiser des manifs de soutien à la résistance russe contre l’impérialisme, que ce soit le P"C"F, LFI, EELV, ou le P"S", ils ont TOUS soutenu Macron pour faire la guerre à la Russie. Quant aux organisations d’extrême gauche, elles n’ont rien pas fait grand chose !

          Aujourd’hui, en gros, il faut choisir entre ne rien faire et aller aux manifs anti-impérialiste de Philippot.

          Pour moi, il n’est pas question de ne rien faire !

          En plus, je ne crois pas que Philippot soit un fasciste.

          Arlette

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  • Les « bisbilles sur des thèmes secondaires », selon vous, M. A.Q-Viriato, ce sont donc :

    _Les droits du peuple du Donbass et des russophones d’Ukraine à disposer d’eux-mêmes, à vivre selon leur propre culture, et non à subir l’ukronazification.

    _Leurs droits, à défaut de respect au sein de l’Etat ukrainien, à se séparer de cet Etat pour se rattacher à la Fédération de Russie.

    _Le droit, pour la Fédération de Russie, de continuer d’exister en tant qu’Etat Fédéral, sans division ni éclatement entre les peuples et les ethnies, comme ce fut le cas avec la destruction de l’URSS, et toutes les guerres qui s’en sont suivies, et s’en suivent encore, comme entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

    _Le droit, pour la Fédération de Russie et tous les autres peuples et nations du monde de commercer entre eux sur une base d’égalité et de réciprocité, sans avoir de comptes à rendre à une puissance monétaire et financière tutélaire qui s’établit déjà de jure en « gouvernement mondial », cherchant à imposer son système mondialiste banco-centralisé aux nations récalcitrantes, soucieuses de leur indépendance légitime.

    _Le droit, pour les nations indépendantes, de choisir démocratiquement le type de régime social et économique qui leur convient, même et surtout s’il n’est pas banco-centralisé.

    Que l’une de ces nations, que l’un de ces peuples du monde choisisse le socialisme comme régime social et économique serait évidemment une option à encourager et à soutenir fortement, d’un juste point de vue prolétarien, et ce ne serait donc pas non plus une « bisbille secondaire », mais actuellement ce n’est clairement pas une option prise dans aucune des luttes en cours, et donc la priorité réside bel et bien dans la liste des luttes en cours sur le terrain ukrainien et du Donbass, et pour lesquelles des êtres humains combattent et donnent leurs vies tous les jours.

    Ce n’est qu’en proclamant clairement, haut er fort, la légitimité de ces luttes que nous parviendrons à donner une légitimité reconnue à nos propres luttes contre l’engagement de notre pays dans cette guerre au côté des ukronazis atlantistes, et contre les conséquences économiques et sociales de cet engagement guerrier mondialiste.

    Luniterre

    PS : Quant à votre pseudo-« analyse » du discours de Poutine et de la mobilisation, voir ce qui est déjà posté ici :

    TEXTE INTEGRAL DU DISCOURS DE VLADIMIR POUTINE, suivi d’une traduction française proposée par le Donbass Insider

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article12686#forum10648

    ******************

    Répondre à ce message

    • COQUILLE >>>

      …et donc la priorité réside bel et bien dans la liste des luttes en cours sur le terrain ukrainien et du Donbass, et pour lesquelles des êtres humains combattent et donnent leurs vies tous les jours.

      Ce n’est qu’en proclamant clairement, haut et fort, la légitimité de ces luttes que nous parviendrons à donner une légitimité reconnue à nos propres luttes contre l’engagement de notre pays dans cette guerre au côté des ukronazis atlantistes, et contre les conséquences économiques et sociales de cet engagement guerrier mondialiste.

      Luniterre

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