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Les luttes sociales en Europe et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

vendredi 23 septembre 2022, par Luniterre

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La guerre en Ukraine est devenue le lieu d’un affrontement global entre la Russie et les USA, en tant que puissance centrale et dominante de l’Occident, coalisé sous la bannière de l’Otan, qui se déploie de plus en plus ouvertement et cyniquement, sur le terrain, en termes d’engagements techniques, matériels, et même humains, sous l’uniforme des mercenaires.

Dans cette guerre l’armée ukrainienne n’est plus qu’une armée supplétive des intérêts mondialistes, qui n’ont aucun rapport, sauf antagoniste, quant au fond, avec les intérêts nationaux de l’Ukraine.

Pour atteindre leurs buts de guerre, dont le démantèlement de la Fédération de Russie, dont ils veulent briser la volonté d’indépendance, les mondialistes sont prêts à creuser encore davantage la crise économique mondiale, y compris au détriment des pays européens et de leurs populations.

Tout en profitant cyniquement des opportunités de spéculations et de trafics en tous genres qu’occasionne la guerre, ils en profitent en outre pour en faire payer le prix aux classes populaires et prolétariennes, en termes de restrictions et de nouveaux reculs sociaux, plus drastiques que jamais.

Mais ce n’est qu’en dissimulant leurs buts de guerre réels et en les présentant comme une "lutte de Résistance du peuple ukrainien" qu’ils peuvent imposer ces restrictions et ces reculs sociaux aux populations européennes.

Il est donc tout à fait inconséquent de vouloir séparer les luttes sociales en Europe des enjeux réels de la guerre en Ukraine.

Le discours de mobilisation du Président Poutine, ce 21 Septembre, en fait une analyse et une synthèse particulièrement lucide et avisée.

Ce qui nous permets d’en résumer les points essentiels à remettre en lien avec nos revendications sociales contre les restrictions et les effets délétères, pour les classes populaires et prolétariennes, des "sanctions antirusses" :

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  • _Les droits du peuple du Donbass et des russophones d’Ukraine à disposer d’eux-mêmes, à vivre selon leur propre culture, et non à subir l’ukronazification.
  • _Leurs droits, à défaut de respect au sein de l’Etat ukrainien, à se séparer de cet Etat pour se rattacher à la Fédération de Russie.
  • _Le droit, pour la Fédération de Russie, de continuer d’exister en tant qu’Etat Fédéral, sans division ni éclatement entre les peuples et les ethnies, comme ce fut le cas avec la destruction de l’URSS, et toutes les guerres qui s’en sont suivies, et s’en suivent encore, comme entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
  • _Le droit, pour la Fédération de Russie et tous les autres peuples et nations du monde de commercer entre eux sur une base d’égalité et de réciprocité, sans avoir de comptes à rendre à une puissance monétaire et financière tutélaire qui s’établit déjà de jure en « gouvernement mondial », cherchant à imposer son système mondialiste banco-centralisé aux nations récalcitrantes, soucieuses de leur indépendance légitime.
  • _Le droit, pour les nations indépendantes, de choisir démocratiquement le type de régime social et économique qui leur convient, même et surtout s’il n’est pas banco-centralisé.

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Que l’une de ces nations, que l’un de ces peuples du monde choisisse le socialisme comme régime social et économique serait évidemment une option à encourager et à soutenir fortement, d’un juste point de vue prolétarien, et ce ne serait donc pas une « bisbille secondaire », selon ce que certains pseudo-"marxistes" peuvent en penser, mais actuellement ce n’est clairement pas une option prise dans aucune des luttes en cours, et donc la priorité réside bel et bien dans la liste des luttes en cours sur le terrain ukrainien et du Donbass, et pour lesquelles des êtres humains combattent et donnent leurs vies tous les jours.

Ce n’est qu’en proclamant clairement, haut et fort, la légitimité de ces luttes que nous parviendrons à donner une légitimité reconnue à nos propres luttes contre l’engagement de notre pays dans cette guerre au côté des ukronazis atlantistes, et contre les conséquences économiques et sociales de cet engagement guerrier mondialiste.

Les revendications les plus évidentes et immédiates, pour le peuple français, sont :

  • _L’arrêt immédiat de tout envoi d’armes et de munitions.
  • _L’arrêt immédiat de toutes les mesures de sanctions économiques, de 2014 à aujourd’hui.
  • _La reprise, aussi rapide que techniquement possible, des échanges économiques normaux entre la France et la Russie, et en priorité en ce qui concerne les produits énergétiques et les produits alimentaires.

Prétendre qu’il y aurait actuellement un antagonisme de classe entre les classes "moyennes" paupérisées qui commencent à rentrer en lutte contre la mondialisation et les classes prolétariennes actuellement paralysées par les bureaucraties syndicales et politiques Kollaborationnistes "de gauche", c’est précisément vouloir empêcher la constitution d’un véritable front de Résistance unifié contre le mondialisme et contre la guerre.

Alors que la barricade de classe se trouve actuellement nettement entre les mondialistes banco-centralistes et tout le reste des peuples et des nations qui aspirent encore à la liberté et au progrès social.

Luniterre

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DISCOURS DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE, VLADIMIR POUTINE, DU 21 SEPTEMBRE 2022

Chers amis !

Le sujet de mon intervention est la situation dans le Donbass et l’évolution de l’opération militaire spéciale visant à le libérer du régime néonazi qui a pris le pouvoir en Ukraine en 2014 à la suite d’un coup d’État armé.

Je m’adresse à vous aujourd’hui, à tous les citoyens de notre pays, aux personnes de différentes générations, âges et nationalités, au peuple de notre grande Patrie, à tous ceux qui sont unis par la grande Russie historique, aux soldats et aux officiers, aux volontaires qui combattent actuellement sur les lignes de front, qui sont en service de combat, à nos frères et sœurs – aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Kherson et de Zaporojié et d’autres régions libérées du régime néonazi.

Il s’agira de prendre les mesures nécessaires et urgentes pour protéger la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de la Russie, de soutenir le désir et la volonté de nos compatriotes de déterminer leur propre avenir et de s’opposer à la politique agressive de certaines élites occidentales, qui tentent par tous les moyens de maintenir leur domination et, pour ce faire, de bloquer et d’éliminer tout centre de développement indépendant souverain, de continuer à imposer leur volonté aux autres pays et peuples et d’implanter leurs pseudo-valeurs.

L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre pays. Ils disent déjà explicitement qu’ils ont réussi à diviser l’Union soviétique en 1991, et qu’il est maintenant temps pour la Russie elle-même de se désintégrer en une multitude de régions et de zones qui se combattent mortellement.

Et cela fait longtemps qu’ils préparent de tels plans. Ils ont encouragé les bandes de terroristes internationaux dans le Caucase, favorisé l’infrastructure offensive de l’OTAN à proximité de nos frontières. Ils ont fait de la russophobie totale leur arme de prédilection, y compris les décennies de culture délibérée de la haine de la Russie, notamment en Ukraine, à laquelle ils ont préparé le sort d’une tête de pont anti-russe, et ont transformé le peuple ukrainien en chair à canon pour le pousser à entrer en guerre contre notre pays, Ils ont déclenché cette guerre dès 2014, en utilisant les forces armées contre les civils, en organisant un génocide, un blocus et la terreur contre les personnes qui refusaient de reconnaître le gouvernement qui a émergé en Ukraine à la suite du coup d’État.

Et après que le régime actuel de Kiev ait publiquement rejeté une solution pacifique au problème du Donbass et, de plus, annoncé qu’il revendiquait des armes nucléaires, il est devenu absolument clair qu’une nouvelle, une autre attaque à grande échelle sur le Donbass, comme cela s’était déjà produit deux fois auparavant, était inévitable. Et ensuite, tout aussi inévitablement, une attaque contre la Crimée russe suivrait – contre la Russie.

Dans ce contexte, la décision de mener une opération militaire préventive était absolument nécessaire et la seule option possible. Ses principaux objectifs – la libération de l’ensemble du territoire du Donbass – étaient et restent inchangés.

La République Populaire de Lougansk a déjà été presque entièrement débarrassée des néo-nazis. Les combats se poursuivent dans la République Populaire de Donetsk. En huit ans, le régime d’occupation de Kiev a créé ici une ligne profondément échelonnée de fortifications pérennes. Les attaquer de front entraînerait de lourdes pertes, c’est pourquoi nos unités, ainsi que les unités militaires des républiques du Donbass, agissent de manière méthodique et compétente, en utilisant les équipements militaires, en économisant du personnel et en libérant pas à pas le territoire de Donetsk, en débarrassant les villes et les villages des néonazis et en aidant les personnes que le régime de Kiev a transformées en otages et en boucliers humains.

Comme vous le savez, l’opération militaire spéciale implique des soldats professionnels servant sous contrat. Des unités de volontaires se battent également à leurs côtés : des personnes de différentes nationalités, professions et âges – de vrais patriotes. Ils se sont levés pour défendre la Russie et le Donbass de tout leur cœur.

À cet égard, j’ai déjà donné instruction au gouvernement et au ministère de la Défense de déterminer intégralement et dans les meilleurs délais le statut juridique des volontaires et des combattants des unités des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk. Il devrait être identique à celui des militaires de carrière de l’armée russe, y compris le soutien matériel et médical et les garanties sociales. Une attention particulière doit être accordée à l’organisation de la fourniture d’équipements et de matériel aux unités de volontaires et des milices populaires dans le Donbass.

Au cours des principales opérations de défense du Donbass, nos troupes, sur la base des plans et des décisions du ministère de la Défense et de l’état-major général concernant la stratégie générale d’action, ont également libéré des zones importantes des régions de Kherson et de Zaporojié et d’autres zones des néonazis. En conséquence, une longue ligne de front s’est formée, qui s’étend sur plus de mille kilomètres.

Qu’est-ce que je veux dire publiquement pour la première fois aujourd’hui ? Déjà après le début de l’opération militaire spéciale, y compris lors des négociations à Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et ces propositions étaient principalement liées à la garantie de la sécurité de la Russie, de nos intérêts. Mais il est clair qu’une solution pacifique ne convenait pas à l’Occident, de sorte qu’après avoir atteint certains compromis, Kiev a en fait reçu l’ordre direct de démolir tous les accords.

L’Ukraine a encore été gavée d’armes. Le régime de Kiev a déployé de nouvelles bandes de mercenaires et de nationalistes étrangers, des unités militaires formées aux normes de l’OTAN et placées sous le commandement de facto de conseillers occidentaux.

Dans le même temps, le régime de répression à travers l’Ukraine contre ses propres citoyens, établi immédiatement après le coup d’État armé de 2014, a été intensifié de la manière la plus dure possible. La politique d’intimidation, de terreur et de violence a pris des formes de plus en plus massives, horribles et barbares.

Je voudrais souligner que nous savons que la majorité des personnes vivant dans les territoires libérés des néonazis, avant tout les terres historiques de la Novorussie, ne veulent pas être sous le joug du régime néonazi. À Zaporojié, dans la région de Kherson, à Lougansk et à Donetsk, ils ont vu et constaté les atrocités commises par les néonazis dans les districts occupés de la région de Kharkov. Les descendants des Banderistes et des punisseurs nazis tuent des gens, torturent, emprisonnent, règlent des comptes, massacrent et torturent des civils.

Plus de sept millions et demi de personnes vivaient dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson avant le début des hostilités. Beaucoup d’entre eux ont été contraints de devenir des réfugiés, de quitter leur foyer. Et ceux qui sont restés – environ cinq millions de personnes – sont maintenant soumis à des attaques constantes d’artillerie et de roquettes par des militants néo-nazis. Ils frappent des hôpitaux et des écoles et commettent des actes terroristes contre des civils.

Nous ne pouvons pas, nous n’avons aucun droit moral de livrer nos proches aux tortionnaires, nous ne pouvons pas ne pas répondre à leur désir sincère de décider de leur propre destin. Les parlements des républiques populaires du Donbass et les administrations civilo-militaires des régions de Kherson et de Zaporojié ont décidé d’organiser des référendums sur l’avenir de ces territoires et nous ont demandé, à nous la Russie, de soutenir cette démarche.

Je tiens à souligner que nous ferons tout pour garantir des conditions sûres pour les référendums afin que les gens puissent exprimer leur volonté. Et nous soutiendrons la décision sur leur avenir prise par la majorité des résidents des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Zaporojié et de Kherson.

Chers amis !

Aujourd’hui, nos forces armées, comme je l’ai déjà dit, opèrent sur une ligne de front qui dépasse les mille kilomètres, affrontant non seulement des formations néo-nazies, mais en fait toute la machine militaire de l’Occident dans son ensemble.

Dans cette situation, je considère qu’il est nécessaire de prendre la décision suivante – elle est pleinement adaptée aux menaces auxquelles nous sommes confrontés – à savoir, pour protéger notre patrie, sa souveraineté et son intégrité territoriale, pour assurer la sécurité de notre peuple et des populations des territoires libérés, je considère qu’il est nécessaire de soutenir la proposition du ministère de la Défense et de l’état-major général de procéder à une mobilisation partielle en fédération de Russie.

Je le répète, nous parlons d’une mobilisation partielle, ce qui signifie que seuls les citoyens qui sont actuellement des réservistes seront appelés au service militaire, avant tout ceux qui ont servi dans les forces armées et qui ont certaines spécialités militaires et une expérience pertinente.

Les personnes appelées au service militaire suivront une formation militaire supplémentaire avant d’être déployées dans les unités, en tenant compte de l’expérience de l’opération militaire spéciale.

Le décret sur la mobilisation partielle a été signé.

Conformément à la loi, les chambres de l’Assemblée fédérale – le Conseil de la Fédération et la Douma d’État – en seront officiellement informées par courrier aujourd’hui.

Les mesures de mobilisation commenceront aujourd’hui, le 21 septembre. Je donne instruction aux chefs de région de fournir toute l’assistance nécessaire au travail des commissariats militaires.

J’insiste particulièrement sur le fait que les citoyens russes appelés au service militaire dans le cadre de la mobilisation bénéficieront du statut, des paiements et de toutes les garanties sociales des personnes servant sous contrat.

J’aimerais ajouter que le décret sur la mobilisation partielle prévoit également des mesures supplémentaires pour remplir l’ordre de défense de l’État. Les directeurs du complexe militaro-industriel sont directement responsables de l’augmentation de la production d’armes et d’équipements militaires, ainsi que du déploiement de capacités de production supplémentaires. Par ailleurs, toutes les questions relatives au soutien matériel, financier et en ressources des entreprises de défense doivent être résolues par le gouvernement sans délai.

Chers amis !

Dans sa politique anti-russe agressive, l’Occident a franchi toutes les limites. Nous entendons constamment des menaces contre notre pays et notre peuple. Certains politiciens occidentaux irresponsables ne parlent pas seulement de plans visant à organiser la livraison d’armes offensives à longue portée à l’Ukraine – des systèmes qui permettraient de frapper la Crimée et d’autres régions de Russie.

De telles frappes terroristes, y compris celles utilisant des armes occidentales, ont déjà lieu dans des localités frontalières des régions de Belgorod et de Koursk. L’OTAN effectue une reconnaissance en temps réel dans tout le sud de la Russie en utilisant des systèmes modernes, des avions, des navires, des satellites et des drones stratégiques.

Washington, Londres et Bruxelles poussent directement Kiev à transférer les opérations militaires sur notre territoire. Ils disent déjà ouvertement que la Russie doit être vaincue par tous les moyens sur le champ de bataille, suivie de la privation de sa souveraineté politique, économique, culturelle et de toute autre forme de souveraineté et du pillage complet de notre pays.

Le chantage nucléaire a également été déployé. Nous ne parlons pas seulement du bombardement, encouragé par l’Occident, de la centrale nucléaire de Zaporojié, qui menace de provoquer une catastrophe nucléaire, mais aussi des déclarations de certains hauts représentants des principaux États de l’OTAN sur la possibilité et l’admissibilité d’utiliser des armes de destruction massive – des armes nucléaires – contre la Russie.

Je voudrais rappeler à ceux qui font de telles déclarations sur la Russie que notre pays dispose également de divers moyens de défense, dont certains sont plus avancés que ceux des pays de l’OTAN. Si notre intégrité territoriale est menacée, nous utiliserons bien sûr tous les moyens à notre disposition pour défendre la Russie et notre peuple. Ce n’est pas du bluff.

Les citoyens de Russie peuvent être assurés que l’intégrité territoriale de notre patrie, notre indépendance et notre liberté seront garanties, permettez-moi de le souligner une fois de plus, par tous les moyens à notre disposition. Et ceux qui tentent de nous faire chanter avec des armes nucléaires doivent savoir que la rose des vents pourrait se retourner contre eux.

Il est dans notre tradition historique, dans le destin de notre peuple, d’arrêter ceux qui aspirent à la domination du monde, qui menacent de démembrer et d’asservir notre patrie, notre Mère Patrie. Nous allons le faire maintenant, et nous le ferons.

Je crois en votre soutien.

https://france.mid.ru/fr/presse/discours_du_pr_sident_de_la_f_d_ration_de_russie_vladimir_poutine_du_21_septembre_2022/

http://kremlin.ru/events/president/news/69390

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SUR LE MÊME THÈME >>>

Le discours atypique, courageux, et même carrément "décalé" de Pierre De Gaulle sur la question ukrainienne !

https://mai68.org/spip2/spip.php?article12425

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http://cieldefrance.eklablog.com/la-france-en-paix-dit-stop-otan-stop-guerre-a212801533

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Discours de Pierre de Gaulle, petit-fils du Général De Gaulle à l’occasion de la Fête Nationale de la Fédération de Russie - TEXTE INTÉGRAL - VIDÉO -

http://cieldefrance.eklablog.com/discours-de-pierre-de-gaulle-petit-fils-du-general-de-gaulle-a-l-occas-a212801269

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Une réponse au post d’Annwn >>>

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12702#forum10658

Tant que l’erreur et le mensonge ne seront pas extirpés de notre Société, vous aurez beau disposer de vous-même, le Justice n’y pénètrera pas.

C’est pour quoi, avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est.

Il y a donc une science à faire, la science des réalités.

Blog :

https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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Bonjour, Annwn !

Dans ce très long pensum que vous avez mis en lien je retiens essentiellement, en tant que matérialiste dialectique, ces trois premières phrases :

« Il n’y a d’immuable et d’invariable que la Vérité, qui est l’expression des lois de la Nature.

Quand ces lois sont violées, il ne reste plus que l’imagination des hommes qui engendre l’erreur sous des formes multiples.

S’éloigner de la Nature c’est se rapprocher de l’erreur. »

Il est évident, pour le matérialiste dialectique, qu’aller contre les lois de la nature est une absurdité, qui ne peut donc mener qu’à l’échec.

Néanmoins, la démarche matérialiste dialectique pose, à la base, la question de la connaissance des dites lois de la nature.

Or l’expérience de la recherche scientifique montre que l’on n’a jamais qu’une connaissance relative de ces lois, et même « provisoire », dans la mesure où la recherche tend en permanence à améliorer notre connaissance.

De sorte que des lois qui paraissaient quasi absolues deviennent relatives, limitées à un certain domaine, voire complètement caduques, parfois, quand elles sont remplacées par d’autres approches plus précises des choses, même si la formulation caduque a pu permettre quelques avancées.

D’où l’intérêt de la dialectique et de se préserver des dogmes.

Mais quoi qu’il en soit, pratiquement, la nature est un truc darwinien, fondé sur la survie du plus apte, quelles qu’en soient les causes et les conséquences.

La conscience humaine intervient là dedans avec une importance évidemment toujours grandissante avec l’évolution et l’adaptation de l’espèce, mais comme on le voit constamment, et surtout avec la guerre actuelle, ce processus concerne aussi l’évolution et les rapports des groupes humains entre eux.

Avec la guerre en Ukraine, il y a nettement plusieurs conceptions des rapports culturels, économiques et sociaux, qui s’affrontent. Autrement dit, plusieurs modes du « vivre ensemble ». Et à l’échelle mondiale, on le voit bien.

Pour simplifier à l’extrême, on peut identifier l’ « Américain » (American way of life), l’ « Eurasiatique russe », l’ « Asiatique chinois ». Ce sont nettement les trois « tendances culturelles dominantes » qui s’affrontent actuellement dans le monde, dans tous les domaines économiques, sociaux, technologiques et, in fine, militaires !

On peut toujours rêver qu’une autre tendance apparaisse et se concrétise, mais elle ne se concrétisera pas du jour au lendemain, et elle ne le fera jamais qu’en fonction de l’évolution du contexte général actuel. Ayant passé pas mal d’années à étudier l’histoire politique et économique de la Chine et de la Russie, j’en suis personnellement arrivé à la conclusion qu’actuellement c’est dans la culture eurasiatique russe que se sont enracinées les valeurs les plus positives de l’expérience soviétique, sur le plan humain, économique et social.

Y compris en ce qui concerne la place et le rôle des femmes dans la société, du reste, même s’il y a eu évidemment un recul notable depuis la chute de l’URSS. Et même du temps de l’URSS, sans doute était-ce encore insuffisant, comme tous les autres progrès, néanmoins énormes et accomplis en aussi peu de temps. C’était néanmoins l’expérience la plus avancée à ce jour d’action consciente de l’humanité pour améliorer son sort, et dont il reste encore à tirer toutes les leçons et les conséquences.

Concrètement, l’existence même du régime de Poutine montre qu’une partie du chemin a déjà été fait par la société russe.

Le choix des rares Résistants en Occident consiste donc à vouloir y contribuer, ou non, et, naturellement, si oui, avec leurs propres spécificités culturelles.

Luniterre

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2 Messages de forum

  • Tant que l’erreur et le mensonge ne seront pas extirpés de notre Société, vous aurez beau disposer de vous-même, le Justice n’y pénètrera pas.
    C’est pour quoi, avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est.
    Il y a donc une science à faire, la science des réalités.
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverit…

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    • Bonjour, Annwn !

      Dans ce très long pensum que vous avez mis en lien je retiens essentiellement, en tant que matérialiste dialectique, ces trois premières phrases :

      « Il n’y a d’immuable et d’invariable que la Vérité, qui est l’expression des lois de la Nature.

      Quand ces lois sont violées, il ne reste plus que l’imagination des hommes qui engendre l’erreur sous des formes multiples.

      S’éloigner de la Nature c’est se rapprocher de l’erreur. »

      Il est évident, pour le matérialiste dialectique, qu’aller contre les lois de la nature est une absurdité, qui ne peut donc mener qu’à l’échec.

      Néanmoins, la démarche matérialiste dialectique pose, à la base, la question de la connaissance des dites loi de la nature.

      Or l’expérience de la recherche scientifique montre que l’on n’a jamais qu’une connaissance relative de ces lois, et même « provisoire », dans la mesure où la recherche tend en permanence à améliorer notre connaissance.

      De sorte que des lois qui paraissaient quasi absolues deviennent relatives, limitées à un certain domaine, voire complètement caduques, parfois, quand elles sont remplacées par d’autres approches plus précises des choses, même si la formulation caduque a pu permettre quelques avancées.

      D’où l’intérêt de la dialectique et de se préserver des dogmes.

      Mais quoi qu’il en soit, pratiquement, la nature est un truc darwinien, fondé sur la survie du plus apte, quelles qu’en soient les causes et les conséquences.

      La conscience humaine intervient là dedans avec une importance évidemment toujours grandissante avec l’évolution et l’adaptation de l’espèce, mais comme on le voit constamment, et surtout avec la guerre actuelle, ce processus concerne aussi l’évolution et les rapports des groupes humains entre eux.

      Avec la guerre en Ukraine, il y a nettement plusieurs conceptions des rapports culturels, économiques et sociaux, qui s’affrontent. Autrement dit, plusieurs modes du « vivre ensemble ». Et à l’échelle mondiale, on le voit bien.

      Pour simplifier à l’extrême, on peut identifier l’ « Américain » (American way of life), l’ « Eurasiatique russe », l’ « Asiatique chinois ». Ce sont nettement les trois « tendances culturelles dominantes » qui s’affrontent actuellement dans le monde, dans tous les domaines économiques, sociaux, technologiques et, in fine, militaires !

      On peut toujours rêver qu’une autre tendance apparaisse et se concrétise, mais elle ne se concrétisera pas du jour au lendemain, et elle ne le fera jamais qu’en fonction de l’évolution du contexte général actuel. Ayant passé pas mal d’années à étudier l’histoire politique et économique de la Chine et de la Russie, j’en suis personnellement arrivé à la conclusion qu’actuellement c’est dans la culture eurasiatique russe que se sont enracinées les valeurs les plus positives de l’expérience soviétique, sur le plan humain, économique et social.

      Y compris en ce qui concerne la place et le rôle des femmes dans la société, du reste, même s’il y a eu évidemment un recul notable depuis la chute de l’URSS. Et même du temps de l’URSS, sans doute était-ce encore insuffisant, comme tous les autres progrès, néanmoins énormes et accomplis en aussi peu de temps. C’était néanmoins l’expérience la plus avancée à ce jour d’action consciente de l’humanité pour améliorer son sort, et dont il reste encore à tirer toutes les leçons et les conséquences.

      Concrètement, l’existence même du régime de Poutine montre qu’une partie du chemin a déjà été fait par la société russe.

      Le choix des rares Résistants en Occident consiste donc à vouloir y contribuer, ou non, et, naturellement, si oui, avec leurs propres spécificités culturelles.

      Luniterre

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