Un appel de Vincent Lindon : « Comment ce pays si riche… »
Médiapart - 6 mai 2020
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Vincent Lindon fait le bilan et dézingue son altesse.
Note de do : Le confinement sert uniquement à punir les Français.
Le réquisitoire de Vincent Lindon semble excellent, il manque cependant l’essentiel : Le confinement n’était absolument pas nécessaire pour la santé publique, et le pouvoir le savait très bien.
Le confinement a été décrété par Macron pour punir les Français. Après les Gilets jaunes et le combat contre les retraites par points qui l’avaient déjà passablement énervé ; Macron, pourtant si bon, a lamentablement perdu le premier tour des élections municipales. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de sa majesté jupitérienne. Dés le lendemain, lors d’une crise de nerf contenue avec peine, dans une colère froide, Macron a mis les Français en prison chez eux.
Garanti que s’il avait gagné le premier tour des élections municipales, Macron aurait laissé se faire le second tour au lieu de décréter le confinement.
Celui-ci a été mis en place uniquement pour que les Français prennent la très mauvaise habitude de la distanciation "sociale".
Car, cette distanciation… est de fait antisociale. Elle est l’exact contraire de la lutte de classe. De cette lutte de classe qui était de retour en France avec les Gilets Jaunes, puis le combat contre la destruction des retraites. Cette lutte de classe qui avait fini par éliminer le parti de Macron lors du premier tour des municipales.
D’une façon générale, le texte de Vincent Lindon est très beau, très bien écrit, très bien dit, mais assez nul ; reflétant bien la nullité et l’absence de connaissance générale de la gauche sur le coronavirus. Par exemple, il ne sait même pas que, par rapport au coronavirus, les enfants sont extrêmement peu contaminés et contaminants.
Notons aussi que Vincent Lindon n’aime pas la "minorité violente" des Gilets Jaunes. Comme si, sans elle, les Gilets jaunes auraient pu prendre l’arc de triomphe ; comme si, sans elle, le pouvoir aurait eu peur de la lutte de classe ! Comme si cette soit-disant "minorité" soit-disant "violente", mais qui n’a pas tué un seul flic, n’avait pas été l’âme des Gilets jaunes, son bras armé.
Bref, si, dans la forme, Vincent Lindon est un excellent artiste, son écriture et sa lecture de ce texte le prouve ; dans le fond, il est désespérant de mièvrerie.
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