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Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss

mardi 27 septembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 septembre 2022).

Banco-centralisme

La dette, de Giscard à Liz Truss

Liz Truss va énormément augmenter la dette anglaise

Letemps.ch, 23 septembre 2022 : Le gouvernement conservateur de Liz Truss va emprunter autant que lors de la crise financière [de 2008]. Les marchés s’inquiètent et l’opposition parle de « folie »

Note de do : En diminuant les impôts, Liz Truss permet aux riches d’être encore plus riches. Elle compense par un endettement massif. En augmentant la dette de la Grande Bretagne, Liz Truss augmente sa dépendance aux banques centrales à qui, en théorie, la dette devra être remboursée en dernier recours. C’est en fait le vrai but de tout ça : livrer la Grande Bretagne pieds et poing liés aux banques centrales.

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Le banco-centralisme

Préliminaire : Le capitaliste emprunte de l’argent, il s’endette pour investir dans son entreprise, et espère ainsi en tirer des bénéfices qui augmenteront son capital.

Le monde capitaliste, c’est un monde où le capital croit en même temps que les forces productives, et où il croit plus vite que la dette qui l’a généré.

Le monde du capitalisme est un monde ou le capital s’accumule davantage et plus vite que la dette.

Le monde banco-centraliste, c’est un monde où les forces productives et le capital continuent de croitre et de s’accumuler, mais moins vite que la dette qui les a générés.

Le monde du banco-centralisme est un monde où la dette s’accumule davantage et plus vite que le capital.

En dernier recours la dette est due aux banques centrales.

C’est l’esclavage par la dette.

Les banques centrales prennent le pouvoir.

Pour comprendre pourquoi aujourd’hui la dette s’accumule plus vite que le capital, pour prendre connaissance de tous les tenants et les aboutissants, lire l’article :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9492

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La loi Rothschild

Cause de l’endettement de la France

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Avant la loi Rothschild, l’État pouvait emprunter de l’argent sans avoir à payer d’intérêts sur sa dette. La loi Rothschild le lui interdit depuis le 3 janvier 1973.

La courbe rouge indique l’évolution de la dette de la France de 1979 à 2008. La courbe bleue indique l’évolution de cette dette pendant la même période, mais calculée sans intérêt ; c’est-à-dire comme si la loi Rothschild n’existait pas et que, par conséquent, l’État français n’avait jamais perdu le droit de battre monnaie, c’est-à-dire d’« emprunter » à taux zéro en fabriquant lui-même son propre argent.

Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’une fois président de la république il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild. C’est Giscard d’Estaing, ministre des finances, qui a signé cette loi.

La prétendue "dette" de la France est par conséquent une gigantesque arnaque, et il n’est pas question de la "rembourser" !

L’article complet est ici : http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

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Emprunt Giscard

Wikipédia le 24 septembre 2022 à 14h35

Extraits :

« L’emprunt Giscard d’Estaing est un emprunt national émis par l’État français à la fin de l’année 1972 au taux d’intérêt de 7 %, alors que Valéry Giscard d’Estaing est ministre de l’Économie et des Finances. »

« Lancé le 16 janvier 1973, l’emprunt à 15 ans est totalement souscrit dans la journée. Si son taux de 7 % est inférieur d’un point au prix du marché, il reste supérieur au taux d’inflation. »

Conclusion de do :

Attendu que :

  • L’emprunt Giscard est émit à la fin de l’année 1972
  • La loi Rothschild date du 3 janvier 1973
  • L’emprunt est souscrit très peu après, le 16 janvier 1973.

On peut conclure à la préméditation d’un crime d’État destiné à donner le pouvoir aux banques centrales.

Complément indispensable :

L’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 n’a plus cours. Il a été abrogé avec le traité de Maastricht en 1992. Ce traité l’a remplacé par son article 104 qui interdit aux États d’emprunter auprès de leurs banque centrales. C’est bien plus qu’une loi nationale, puisqu’il s’agit d’un traité au niveau international européen. Il est donc plus contraignant encore puisqu’il est plus difficile d’en sortir. Et avec le traité de Lisbonne en 2009 cette loi, devenue l’article 123, est inscrite dans la constitution de l’Europe. Bien qu’elle ait changé de nom ou de numéro, il s’agit toujours de la même loi Rothschild !

Référence : Les nouveaux dispositifs européens

https://www.economie.gouv.fr/facile…

Extrait : « L’article 123 du traité de Lisbonne précise bien que ni la Banque centrale européenne ni les banques centrales nationales ne peuvent "accorder de découvert ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organisme de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite". »


Au Royaume-Uni, virage dérégulateur et énorme plan de relance budgétaire

https://www.letemps.ch/monde/royaum…

Publié vendredi 23 septembre 2022 à 20:14
Modifié vendredi 23 septembre 2022 à 22:18

Eric Albert, Londres

Le gouvernement conservateur de Liz Truss va emprunter autant que lors de la crise financière. Les marchés s’inquiètent et l’opposition parle de « folie »

Le gouvernement britannique a annoncé vendredi un électrochoc budgétaire, destiné à « sortir du cercle vicieux de la stagnation pour passer dans le cercle vertueux de la croissance ». Il a décidé à la fois de la plus importante baisse d’impôts depuis cinquante ans, et d’une forte hausse des dépenses pour geler les factures d’énergie des ménages et des entreprises. Dans le même temps, il prévoit une série de réformes structurelles : suspension du moratoire sur la fracturation hydraulique, annulation du plafonnement des bonus des banquiers, simplification des autorisations pour les permis de construire…

« C’est le début d’une nouvelle ère », vante Kwasi Kwarteng, le chancelier de l’Echiquier. Son objectif affiché est de doper la croissance, pour atteindre un rythme de croisière de +2,5% par an, contre environ +1,5% depuis une quinzaine d’années. « C’est une folie », a répliqué Margaret Hodge, une députée travailliste. « La première ministre et le chancelier sont comme deux parieurs dans un casino qui tentent de se refaire après une série de pertes », renchérit Rachel Reeves, chargée de l’économie au Parti travailliste.

Ces annonces inquiètent les marchés financiers. Les obligations britanniques à dix ans se sont soudain tendues, passant de 3,5% à 3,8%, tandis que la livre sterling a chuté de 2%, à 1,11 contre le dollar, au plus bas depuis 1985.

Les baisses d’impôts étaient attendues, mais leur importance a surpris. Le gouvernement britannique réduit les cotisations sociales, l’impôt sur les plus hauts revenus et les classes moyennes, tandis que l’impôt sur les sociétés, que le gouvernement de Boris Johnson devait augmenter, va finalement rester à 19%. A cela s’ajoute le gel des factures d’électricité et de gaz pour les ménages pendant deux ans, et pour six mois pour les entreprises.

Emprunts massifs

Pour se financer, le gouvernement prévoit de réaliser des emprunts supplémentaires de 72 milliards de livres (77 milliards de francs) d’ici à la fin mars, soit une augmentation de moitié par rapport à ce qui était déjà prévu cette année. Selon les calculs de la banque Nomura, les emprunts de l’Etat britannique vont retrouver leur niveau de 2010, quand le déficit était à son maximum juste après la crise financière. L’Institute for Fiscal Studies, un groupe de réflexion, tire la sonnette d’alarme, estimant que « la dette est sur une trajectoire insoutenable ».

Kwasi Kwarteng réplique que le grand stimulus budgétaire va permettre d’accélérer la croissance et donc d’augmenter les recettes fiscales. Il promet d’y ajouter une série de réformes structurelles. Un plan de dérégulation des services financiers doit être annoncé d’ici à la fin de l’année. Un autre sur la croissance des services numériques ainsi qu’un sur la productivité dans l’agriculture sont également prévus.

Pour l’opposition, qui peinait à attaquer Boris Johnson, dont la politique économique était très interventionniste, il s’agit de pain bénit. « La théorie du ruissellement est discréditée », attaque la travailliste Rachel Reeves.

Réponse de luniterre

Comme nous l’explique le camarade Do, effectivement en 1973 on peut considérer que la Banque de France perd déjà, en tant que banque nationale de l’Etat français, l’essentiel de son pouvoir de création monétaire, avec cette interdiction d’auto-financement.

Mais la BdF reste encore dépendante de l’autorité de l’Etat, pour les autres fonctions, jusqu’en 1993 :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda…

Sauvegarde PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Banq…

A partir de 1993 elle est donc « indépendante » mais en fait déjà intégrée dans le système européen :

https://www.ecb.europa.eu/ecb/histo…

Sauvegarde JPG : http://mai68.org/spip2/IMG/jpg/BDF_…

A partir de 1998 elle est donc directement intégrée dans la BCE, qui, aujourd’hui, dirige complètement la politique monétaire de la zone euro, sans avoir de comptes à rendre à d’autres qu’à elle-même. Les autres « institutions » européennes, aussi puissantes soient-elle, ne tirent leur puissance relative que de leur dépendance à la politique monétaire, économique et financière de la BCE.

Le banco-centralisme est donc un phénomène qui s’établit sur le temps long, même s’il connaît des étapes décisives et des montées en puissance brutales, comme la crise de 2007-2008, et celle de 2020-2021, faussement imputée au Covid-19. La guerre en Ukraine est une nouvelle convulsion violente de par le refus de la Russie à se plier au mondialisme banco-centraliste.

Ces dernières années, l’histoire de l’évolution du système de domination de classe semble donc s’accélérer, mais il est également utile de rappeler que 1973 fut bien une période de mutations particulièrement rapides et brutales.

1973 consacre, avec le passage au système des « changes flottants », l’effondrement du système monétaire mondial de l’après-guerre, institué en 1944 à Bretton Woods.

Entérinant ainsi en pratique le fait que ce système était déjà KO depuis 1971, avec l’abandon par Nixon de l’étalon or pour le dollar, suite à la pression économique désastreuse exercée sur les USA par la guerre au Vietnam.

1973, c’est aussi l’année ou l’économie chinoise s’ouvre au marché occidental et commence à décoller, sur la base des financements en dollars US apportés par le même Nixon lors de son entrevue de 1972 avec Mao Zedong.

Sans ce ballon d’oxygène chinois pour le capital US, il est évident que le cours de l’histoire eut évolué encore bien plus rapidement vers un effondrement des économies occidentales, et notamment sous la pression du premier choc pétrolier, qui se produit également en 1973 !

En réalité, d’une manière comme d’une autre, vue sur le temps long, l’évolution du système capitaliste « classique » tel qu’il s’est formé avec la première révolution industrielle, en était arrivée, au début des années 70, à dépasser déjà l’apex de sa courbe de développement et entamait donc le début de sa chute irréversible.

4 graphes depuis 1890 à nos jours >>>

_1_Productivité du travail

http://ekladata.com/20pS3WnxSGAnZJr…

_2_Productivité générale des facteurs

http://ekladata.com/ehaD-JkFZ35jCMb…

_3_Croissance du PIB par habitant

http://ekladata.com/tkqH3cEc-Zj1LDr…

_4_Niveau de vie

http://ekladata.com/KhCH7UB9ctEbwcl…

Dès lors les éléments les plus conscients de la classe dominante ne pouvaient que chercher des subterfuges pour sauvegarder leurs marges de profits financiers tout en commençant à construire une « alternative » banco-centraliste, basée sur le contrôle des politiques monétaires, comme roue de secours ultime du système de domination de classe.

Le « plan » de Liz Truss s’inscrit donc tout à fait dans cette perspective de « transition » du capitalisme « classique » au banco-centralisme, en dérégulant, d’une part, le peu de contrôle qui restait sur la rapacité du capital financier, et d’autre part en gonflant simultanément à l’extrême la dette pour « lisser » les effets trop dévastateurs de sa politique et mettre tous les acteurs économiques dans la dépendance complète à l’égard de cet endettement.

Dans sa réponse à Viriato, Luniterre donne un autre schéma

Dette mondiale 2014-2022T3 :

http://ekladata.com/8kGtEGkkJpub-BS…

13 Messages de forum

  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 26 septembre 2022 08:31, par Viriato

    Bref, La nouvelle premier ministre britannique, ignare comme c’est la norme des dirigeants publics bourgeois, s’en fout complètement du "banque centralisme" et fait à sa tête combinant keynnesianisme (augmentation des dépenses de l’état) avec une baisse importante de la contribution du Capital à la marche de la société.

    Cela va signifier un tel bordel, une telle attaque contre les travailleurs britanniques et immigrés que même le Financial Times s’en est insurgé et publié des articles assassins contre le Truss, car il y a risque d’explosion sociale. D’ailleurs les travailleurs britanniques ne l’ont pas attendue et se mobilisent déjà.

    On parle des emprunts qu’elle fera obligatoirement pour financer, à peu près, les baisses d’impôts aux plus riches. Tout cela ce seront les travailleurs qui vont le payer.

    C’est donc un programme directement contre les travailleurs qui ne peut tenir que sur une repression accrue, pour sauver les capitalistes britanniques.

    Les banques centrales, comme toujours, preteront l’argent, auxiliaires qu’elles sont de la classe capitaliste.

    De partout on verra la même chose car la crise et la guerre vont finir par reveiller tant le fascisme (sous diverses formes) et les luttes des travailleurs.

    Les banques centrales là dedans ? Du côté des capitaliste car personne peux imaginer un instant qu’elle puissent avoir une politique independante des classes sociales en lutte aigue. Elles n’ont rien pour y participer, ni armée, ni police, ni appareil syndical acheté, rien quoi.

    Donc, la "banque centralisme" est une illusion momentanée, produit d’un moment particulier, celui de la "résolution" de la dernière ccise du capitalisme et qui n’a aucune prise aux événements dès que la lutte de classes (provoquée par l’approfondissement de la même crise capitaliste) passe au premier plan.

    Qu’on se le dise !

    Répondre à ce message

    • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 26 septembre 2022 18:22, par Luniterre

      « Qu’on se le dise ! »  ???

      …Mais M. Viriato se le dit déjà d’entrée de jeu à lui-même :

      "…combinant keynnesianisme (augmentation des dépenses de l’état) avec une baisse importante de la contribution du Capital à la marche de la société"

      Une politique simplement bien obligée pour le système, mais qui aurait été tout à fait impossible, depuis 2008 déjà, sans la domination des Banques Centrales sur les marchés financiers, aussi bien que sur la dette publique et privée.

      Dette mondiale 2014-2022T3 :

      http://ekladata.com/8kGtEGkkJpub-BS-BPurrsnnzME.png

       ;; ;Juste un éléphant dans le couloir étriqué rempli du salmigondis pseudo-« marxiste » de M. Viriato et de tant d’autres… Mais il préfère baisser les yeux pour ne pas le voir et pouvoir continuer à radoter son bréviaire de prétendu « anticapitaliste » avec les grand-prêtres de LFI et NUPES.

      Cela fait plus de trente ans que la dette mondiale augmente drastiquement et sans que l’augmentation du PIB permette de la réduire, cela fait maintenant bientôt quinze ans que le système tient debout uniquement par la perfusion monétaire banco-centraliste permanente, mais M. Viriato va répétant comme un perroquet que le capitalisme aurait déjà réglé sa crise sans avoir un besoin absolu de cette béquille monétaire et en attendant la prochaine crise en maître du jeu…

      Alors que la crise de 2020-2021, faussement dite du Covid, a précisément montré que seuls ont encore accès aux « super-profits », en réalité en capital financier « fictif », pris comme une fraction de la dette, les monopoles qui se plient aux politiques monétaires des Banques Centrales.

      Mais c’est trop demander à M. Viriato que de chercher à comprendre et il préfère agiter fièrement les quelques plumes rouges qu’il lui reste en répétant inlassablement :

      « Le « banque centralisme », y’en a pas ! »

      Alors que prétendre lutter contre le cadavre du capitalisme sans vouloir lutter contre le pouvoir banco-centraliste qui en a fait depuis quinze ans déjà sa marionnette macabre, c’est précisément se tromper de cible, quant au fond de la situation du système de domination de classe au XXIe siècle. Le cadavre du capitalisme ne peut être enterré qu’avec le bras du pouvoir qui le manipule encore, et la tête qui le commande, celle du mondialisme banco-centraliste.

      C’est malheureusement ce qu’illustre sinistrement la guerre en Ukraine, mais cela non plus, les pseudos-« marxistes » à la Viriato & Cie sont incapables de le comprendre.

      Plus d’un demi-siècle après Mai 68, il est pourtant plus que temps de réaliser que le monde a changé, et même si ce n’est pas précisément comme nous l’espérions, essayer aujourd’hui d’analyser la réalité contemporaine et d’en tirer les conclusions et les conséquences qui s’imposent.

      Luniterre

      Répondre à ce message

  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 26 septembre 2022 11:37, par Luniterre

    Comme nous l’explique le camarade Do, effectivement en 1973 on peut considérer que la Banque de France perd déjà, en tant que banque nationale de l’Etat français, l’essentiel de son pouvoir de création monétaire, avec cette interdiction d’auto-financement.

    Mais la BdF reste encore dépendante de l’autorité de l’Etat, pour les autres fonctions, jusqu’en 1993 :

    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000180850/

    A partir de 1993 elle est donc « indépendante » mais en fait déjà intégrée dans le système européen :

    https://www.ecb.europa.eu/ecb/history/html/index.fr.html

    A partir de 1998 elle est donc directement intégrée dans la BCE, qui, aujourd’hui, dirige complètement la politique monétaire de la zone euro, sans avoir de comptes à rendre à d’autres qu’à elle-même. Les autres « institutions » européennes, aussi puissantes soient-elle, ne tirent leur puissance relative que de leur dépendance à la politique monétaire, économique et financière de la BCE.

    Le banco-centralisme est donc un phénomène qui s’établit sur le temps long, même s’il connaît des étapes décisives et des montées en puissance brutales, comme la crise de 2007-2008, et celle de 2020-2021, faussement imputée au Covid-19. La guerre en Ukraine est une nouvelle convulsion violente de par le refus de la Russie à se plier au mondialisme banco-centraliste.

    Ces dernières années, l’histoire de l’évolution du système de domination de classe semble donc s’accélérer, mais il est également utile de rappeler que 1973 fut bien une période de mutations particulièrement rapides et brutales.

    1973 consacre, avec le passage au système des « changes flottants », l’effondrement du système monétaire mondial de l’après-guerre, institué en 1944 à Bretton Woods.

    Entérinant ainsi en pratique le fait que ce système était déjà KO depuis 1971, avec l’abandon par Nixon de l’étalon or pour le dollar, suite à la pression économique désastreuse exercée sur les USA par la guerre au Vietnam.

    1973, c’est aussi l’année ou l’économie chinoise s’ouvre au marché occidental et commence à décoller, sur la base des financements en dollars US apportés par le même Nixon lors de son entrevue de 1972 avec Mao Zedong.

    Sans ce ballon d’oxygène chinois pour le capital US, il est évident que le cours de l’histoire eut évolué encore bien plus rapidement vers un effondrement des économies occidentales, et notamment sous la pression du premier choc pétrolier, qui se produit également en 1973 !

    En réalité, d’une manière comme d’une autre, vue sur le temps long, l’évolution du système capitaliste « classique » tel qu’il s’est formé avec la première révolution industrielle, en était arrivée, au début des années 70, à dépasser déjà l’apex de sa courbe de développement et entamait donc le début de sa chute irréversible.

    4 graphes depuis 1890 à nos jours >>>

    _1_Productivité du travail

    http://ekladata.com/20pS3WnxSGAnZJrFWu3xahtTCWM.png

    _2_Productivité générale des facteurs

    http://ekladata.com/ehaD-JkFZ35jCMbF1MW2s3gVSFM.png

    _3_Croissance du PIB par habitant

    http://ekladata.com/tkqH3cEc-Zj1LDrEewDsMBQ1n6E.png

    _4_Niveau de vie

    http://ekladata.com/KhCH7UB9ctEbwcltACnje3w8B_8.png

    Dès lors les éléments les plus conscients de la classe dominante ne pouvaient que chercher des subterfuges pour sauvegarder leurs marges de profits financiers tout en commençant à construire une « alternative » banco-centraliste, basée sur le contrôle des politiques monétaires, comme roue de secours ultime du système de domination de classe.

    Le « plan » de Liz Truss s’inscrit donc tout à fait dans cette perspective de « transition » du capitalisme « classique » au banco-centralisme, en dérégulant, d’une part, le peu de contrôle qui restait sur la rapacité du capital financier, et d’autre part en gonflant simultanément à l’extrême la dette pour « lisser » les effets trop dévastateurs de sa politique et mettre tous les acteurs économiques dans la dépendance complète à l’égard de cet endettement.

    Luniterre

    Répondre à ce message

    • Salut LUniterre,

      Tu dis : « en 1973 on peut considérer que la Banque de France perd déjà, en tant que banque nationale de l’Etat français, l’essentiel de son pouvoir de création monétaire, avec cette interdiction d’auto-financement.

      « Mais la BdF reste encore dépendante de l’autorité de l’Etat, pour les autres fonctions, jusqu’en 1993 »

      Pourrais-tu préciser quelles sont ces autres fonction, s’il te plait ?

      Merci,
      do
      http://mai68.org

      Répondre à ce message

  • Très intéressant et à savoir, merci !

    JP

    Répondre à ce message

  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 26 septembre 2022 15:09, par JMD

    Non seulement "descendant spirituel" de Pompidou et Giscard, mais aussi soumis à la finance internationale.

    Comme le clone de Thatcher qu’est Mme Liz Truss.

    Quant à Mme Thatcher, les choses sont allées un peu plus loin dans la soumission non seulement aux multinationales, mais aussi aux relations avec leurs sinistes exécutants locaux. Accompagés par les religieux ("le sabre et le goupillon")…

    D’ailleurs on voit leurs futurs exécutants se mettre en place en ce moment,, genre Orban, Duda, G. Meloni. Avec, bien sûr, l’ordre moral qui les accompagne…

    Un homme averti en vaut deux, doit-on. Donc attention !

    JMD

    Répondre à ce message

  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 26 septembre 2022 16:05, par Robert Bibeau

    MERCI POUR CE TEXTE DO

    Robert Bibeau

    Répondre à ce message

  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 27 septembre 2022 02:11, par Michel

    If you miss MAGGIE, trust in TRUSS !

    (Si Maggie te manque, fais confiance à Truss !)
    Michel

    Répondre à ce message

    • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 27 septembre 2022 07:57, par viriato

      Le programme de Truss va à l’encontre directe des souhaits d’une partie capitalistes britanniques qui ne veulent pas d’un affrontement direct avec les travailleurs britanniques.

      Car cela est le contenu du programme de diminutions des impôts de la Truss.

      Une autre partie voudrait aller cash mais elle est contrée par la partie ketnnesiene, augmentation de dépenses (probablement militaires) de ce même programme.

      L’orientation générale des banques centrales, dirigées par la FED, est une stagflation brtuale appuyée sur la guerre et la represion.

      La Truss s’en moque, comme s’en moquera la Meloni et comme se moque Orban et la droite suedoise. Et très probablement d’autres bourgeoisies aui s’appuient sur les partis d’extrême-droite.

      Alors les théorisations sur la toute puissance des banques centrales est purement idéaliste et ne tient surtout pas compte ni des intérêts de classe de la bourgeoisie, ni de ses conflits internes et externes ni de la lutte de classes contre le prolétariat.

      Ce n’est qu’une extrapolation d’une tendance à la concentration financière qui exige un montage superestructurel vide de tout contenu réel en termes politiques, administratifs et militaires.

      D’un instrument de la bourgeoisie on a voulu faire d’un Deus ex Machine tout puissant par une vision abstraite totalment en dehors du moteur de l’histoire, la lutte de classes.

      Que peut-il donc être étonnant que de tels abstractions hors classes sociales conduissent à un vote Le Pen et aux louanges d’un Phillipot, d’un Poutine ? On traverse les barrières de classes et on devient les suppots dd’une partie de la bouegoisie sous des prétextes "nationalistes".

      Cette "théorie" a aboli la domination de classes de la bourgeoisie (a voulu rendre impuissant le prolétariat aussi pour le remplacer par "la population") pour affirmer le pouvoir omniprésent d’une poignée des bureaucrates non élus, remplaçables à tout moment par le pouvoir politique bourgeois, et qui ne peuvent rien sans les instruments de pouvoir en mains de la bourgeoisie.

      La réalité, les contradictions de classes, vont montrer, montrent déjà, l’innanité de toute élucubration qui scotomise la lutte de classes.

      La politique des Banques centrales est la politique de la partie dominante de la bourgeoise dans un certain nombre des pays, mais elle est contrée par d’autres secteurs bourgeois car la crise capitaliste profonde les y oblige. C’est cela la question determinante et non pas ce qui voudraient hors classes (une absurdité complète) une poignée des hauts bureaucrates.

      Répondre à ce message

      • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 27 septembre 2022 23:31, par Luniterre

        M. Viriato (http://mai68.org/spip2/spip.php?article12712#forum10693) veut absolument que le programme de Liz Truss soit un déni de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe, mais en continuant de s’empêtrer dans ses propres contradictions il disqualifie lui-même le peu de vraisemblance de son argumentation, qui ne repose, en fin de compte, que sur une lecture particulièrement binaire, dogmatique et mécaniste du concept même de lutte de classe.

        Pour continuer à survivre mentalement dans le déni et prétendre nier la réalité de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe, il lui faut donc prétendre pouvoir conclure qu’elle serait par elle-même un déni de la réalité de la lutte de classe :

        « La réalité, les contradictions de classes, vont montrer, montrent déjà, l’inanité de toute élucubration qui scotomise la lutte de classes.

        La politique des Banques centrales est la politique de la partie dominante de la bourgeoise dans un certain nombre des pays, mais elle est contrée par d’autres secteurs bourgeois car la crise capitaliste profonde les y oblige. C’est cela la question déterminante et non pas ce que voudraient, hors classes, (une absurdité complète) une poignée des hauts bureaucrates. »

        Le fait est donc bien que « la politique de la partie dominante de la bourgeoisie dans un certain nombre de pays » est , selon M. Viriato lui-même, celle des Banques Centrales, est donc, par essence, banco-centraliste ! Tandis qu’une autre partie de la bourgeoisie, là encore selon ses propres termes, se trouve en position de « contrer » cette politique banco-centraliste « car la crise capitaliste profonde les y oblige » !!!

        Et il conclut lui-même que « C’est cela la question déterminante et non pas ce que voudraient, hors classes, (une absurdité complète) une poignée des hauts bureaucrates. »

        Sa conclusion est donc bien qu’il y a une lutte, et selon lui-même « déterminante », entre deux fractions de la bourgeoisie !

        Or c’est là précisément une des bases de l’analyse de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe, « et non pas ce que voudraient, hors classes, (une absurdité complète) une poignée des hauts bureaucrates. »

        L’analyse de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe n’a jamais prétendu que le nouveau pouvoir banco-centraliste établi, pour l’essentiel, dès la crise de 2008, était celui d’ « une poignée des hauts bureaucrates », mais bien celui d’une fraction, effectivement numériquement minoritaire, de la bourgeoisie, mais en capacité de prendre le contrôle du système de domination de classe en contrôlant, effectivement, la politique monétaire des cinq principales Banques Centrales, (Fed, PBoC, BCE, BoJ, BoE), et donc de l’économie des zones monétaires y afférentes, c’est-à-dire, politiquement et économiquement, l’écrasante majorité des transactions économiques, financières et monétaires, actuellement, sur la planète.

        Selon une vieille habitude qui lui est manifestement indispensable pour survivre dans son déni, M. Viriato doit donc systématiquement déformer les analyses qu’il prétend réfuter.

        Le biais qu’il sous-entend pour se rendre crédible en tant que pseudo-« marxiste » est donc de réduire la notion de lutte de classe à celle qui oppose les exploiteurs et les exploités et de « rejeter » le concept même de lutte de classe quand il concerne les luttes entre classes d’exploiteurs eux-mêmes ! Or à l’évidence, ces luttes de classes entre classes d’exploiteurs sont tout autant le moteur de l’histoire que les luttes exploiteurs/exploités, même si cela offusque sa prétendue « conscience de classe » ! Le féodalisme a succédé au système esclavagiste, comme système de domination de classe, sans que les exploités, qui sont passés du statut d’esclave à celui de serf, n’y aient joué un rôle réellement déterminant, que ça lui plaise ou non. La « Révolution féodale », même si elle est bien une réalité historique, s’est déroulée sensiblement sur toute la période du « haut moyen-âge », de la chute de l’empire romain au tournant du XIe siècle, et sans qu’il y ait eu véritablement d’affrontement frontal « révolutionnaire » entre ces deux fractions de la classe dominante.

        Quant au fait supposé que les mondialistes banco-centralistes ne disposeraient pas des moyens militaires pour tenter d’imposer leur volonté aux récalcitrants, il semblerait que M. Viriato soit là atteint d’un autre sévère handicap de perception, eut égard à la guerre en Ukraine. S’il y a, pourtant bien comme il nous le dit lui-même, des « secteurs de la bourgeoisie » en train de « contrer » la mondialisation banco-centraliste, il lui reste donc à faire le rapprochement évident que son blocage mental actuel sur une conception simpliste, réductrice et typiquement stérile de la lutte des classes, l’empêche de faire.

        Mais si cette conception simpliste et réductrice de la réalité économique et sociale actuelle est actuellement celle de quasiment toute la « gauche » française à laquelle M. Viriato tente désespérément de se raccrocher, en compagnie de quelques rares éléments trotskystes incapables de choisir clairement leur camp, (La très grande majorité d’entre eux ayant déjà depuis longtemps franchi d’un pas allègre le pourtant très large « Rubicon atlantiste »), elle se retrouve, étrangement ou non, chez la majorité des analystes du système, incapables, même de leur propre point de vue de classe, de comprendre ce qui se passe pourtant sous leur yeux.

        A droite comme à gauche, la doxa consiste à réduire le programme de Liz Truss à un simple « retour au thatchérisme », selon les avis en hypothétique « contradiction » ou « renforcement droitiste » par rapport à la politique de Boris Johnson.

        Ce qui économise l’effort de l’analyse et de la compréhension, permet de rester dans le déni, et, en cas d’engagement politique, garantit de persister dans l’échec !

        Si l’échec est donc garanti pour la minorité de « trotskystes de gauche » qui se tiennent encore entre les deux chaises de la gauche Kollaborationniste majoritaire et la poignée d’éléments conscients des nécessités de la Résistance face au mondialisme banco-centraliste, force est de constater que pour l’instant M. Viriato bataille pour se maintenir laborieusement dans cette position sans avenir, quoi qu’il prétende, en termes de lutte de classe.

        Mais espérons du moins que son insistance à débattre, même si avec sa mauvaise foi coutumière, puisse mettre d’autres consciences en éveil, dans la foulée des éléments d’info apportés.

        Parmi ceux-ci ont ajoutera donc deux articles que l’on peut quasiment qualifier d’ « exceptions » par l’effort de réalisme qu’ils font dans l’analyse du programme de Liz Truss, et deux autres, remarquables par leur aveuglement, dont celui d’une universitaire lyonnaise, repris par la suite par la « grand presse » du système.

        Luniterre

        Liz Truss, tueuse thatchérienne et/ou banco-centraliste ???

        http://mai68.org/spip2/spip.php?article12752

        *************************

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  • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 28 septembre 2022 07:57, par Viriato

    Par principe, je ne discute pas de l’avenir du capitalisme avec des lepennistes ni des poutinistes, ce sont mes enemis de classe. Mais je discuterais les concepts absurdes développés plus haut.

    Moins encore avc ceux qui ont fantasmé une soi disante "disparition de la bourgeoisie et du prolétariat" pour une sorte de système "banco-centraliste accompagnée d’une "robotisation" (d’où ? quand ? une absurdité propre de quelqu’un qui ne connait pas la réalité sur place et moins encore d’un outil de production vieillissant qui predomine dans les usines partout au monde) "qui aurait pris le dessus sur la bourgeoise".

    La réalité lui a fait voir que le "banco-centralisme", la politique monétariste d’une époque de mondialisation, n’est qu’un outil entre les mains de la bourgeoisie et que quand "l’outil" commence à produire de l’inflation qui risque de soulèver les masses (la vieille lutte de classes oublié ou mieux, passé de l’autre côté de la barricade) eh ben, la "banco centralisme" devient le "banco-recession" au service des intérêts supérieurs de la bourgeoisie pour éviter une révolution car le rapport sociologique l’est très défavorable devant una absolue majorité des salariés que s’ils se révoltent, finit les haricots.

    Il y a des aveugles chez les bourgues qui voudraient continuer la danse des milliards et pensent que leurs forces repressives et leurs merdias pourront arrêter la vague montante des luttes des travailleurs (les mêmes que la "théorie" avait "remplacé" par des "robots"), alors fusent les contradictions chez eux.

    C’est tant mieux, cela nous faciltera la tache. Mais les confusionnistes qui se tortillent en prétendent aujourd’hui, que la poignée des bureaucrates qui auraient changé de mode de production, voir son "matérialisme historique amélioré" (les bureaucrates dirigeants des banqques centrales) deviennent (à juste titre) des serviteurs d’une partie de la bourgeoisie, aujourd’hui encore majoritaire, mais, c’est la question, jusqu’à quand ?

    Car la faillite de la gauche, toutes tendances confondues, permet à l’autre partie de la bourgeoisie d’essayer de sortir par une autre voie sous une forme d’extrême droite fascisante.

    Voilà tout. Ce sera encore une lutte ouverte entre les classes. Hélas, le prolétariat assez mal armé politiquement et idéologiquement et bien moins bien armé encore avec des fumisteries qui ne lui permettent pas de distinguer leurs véritables enemis, des bourgegois en chair et en os, car ceux "théoriciens" leur montrent une poignée des bureaucrates facilement remplacés par les vrais maîtres, l’impérialisme US et la très haute bourgeoisie.

    Les "banques-centralistes" passent d’une politiqued’argent facile (pour les bourgues, à de l’argent difficile recesionaire sous le fouet des besoins politiques de la bourgeoisie et l’on voudrait nous faire croire que cesont eux qui commandent ?

    A otro perro con ese hueso. ( A d’autres vec ces absurdités)

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    • Banco-centralisme - La dette, de Giscard à Liz Truss 28 septembre 2022 10:41, par Luniterre

      "Par principe" M. Viriato refuse de débattre du fond, ce qui lui permet de se rassurer dans son déni.

      "Par principe" M. Viriato tourne en boucle sur ses propres contradictions, dont il reste évidemment incapable de sortir, et pour cause…

      "Par principe" M. Viriato a besoin de caricaturer les analyses concernant l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe, sans quoi s’enlisent aussitôt dans la vase de son pseudo-"marxisme" ses embryons d’arguments sans queue ni tête…

      "Par principe" M. Viriato dénonce à la fois"la faillite de la gauche, toutes tendances confondues" et bien en tant qu’"autre partie de la bourgeoisie", d’une part, et l’"impérialisme US" d’autre part, "sous une forme d’extrême droite fascisante"…

      Mais toujours "par principe" M. Viriato Kollabore avec la dite "gauche faillie" qui Kollabore avec ce même impérialisme US…!

      "Par principe" M. Viriato se prend en permanence les pieds dans le tapis de contradictions laborieusement tissé de ses propres "principes"…

      "Par principe" M. Viriato tourne en rond en piétinant le tapis étriqué de ses propres contradictions qui est tout l’univers de son déni.

      Par principe et tant que ce n’est que l’impasse d’un aveuglement malheureusement assez répandu, on ne peut que le plaindre, à défaut, à l’évidence, de pouvoir le faire réfléchir…

      Luniterre

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