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La gauche - Avec les peuples ou avec l’OTAN ?

samedi 15 octobre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 octobre 2022).

La gauche française et européenne :
Avec les peuples ou avec l’OTAN ?

http://www.defenddemocracy.press/la…

14 octobre 2022

Dimitris Scarpalezos

La grande explosion sociale arrive mais dans la confusion idéologique la plus extrême.

Inversement à ce qui se passe en Amérique Latine la gauche européenne est dans la confusion la plus profonde et n’ose pas faire face aux récits imposés par les médias et aux limites imposées par la domination américaine. Ainsi, sur certains sujets fondamentaux comme la paix et la guerre, elle réussit à se situer à droite d’Elon Musk, Henri Kissinger ou Marine Le Pen.

Le risque majeur est que si la gauche ne se ressaisit pas de son autocastration, par volonté de rester dans le “politiquement correct”, elle laissera la place à l’extrême droite conservatrice et nationaliste, du moins à son aile la moins soumise aux Américains, pour exprimer la révolte populaire.

La révolution française n’est pas restée une jacquerie à cause de la présence des idées des Lumières.

La gauche européenne doit s’inspirer de l’exemple et des discours de dirigeants progressistes latino-américains comme ceux de Colombie et de Bolivie à l’Assemblée Générale des Nations Unis.

Elle doit s’inspirer des expériences progressistes récentes, dépassant les usages et les blocages théoriques du passé comme par exemple l’expérience de la Bolivie face à des défis économiques, ethniques, sociaux, géopolitiques et environnementaux auxquels le peuple bolivien a du faire face, pour donner, ici et maintenant, avec un effort d’intelligence et de créativité théorique et pratique les idées et les mots, ainsi que l’organisation syndicale ou “mouvementiste” à l’expression de cette inévitable révolte populaire dont peut sortir le meilleur ou le pire.

4 Messages de forum

  • La gauche - Avec les peuples ou avec l’OTAN ? 15 octobre 2022 07:47, par Luniterre

    La gauche française peut très bien ouvrir les yeux sur la réalité du monde, comme le fait la gauche communiste ML en Russie, mais elle n’est pas prête de le faire car cela l’obligerait à renoncer à ses illusions utopistes et idéalistes petite-bourgeoises qu’elle a accumulé pendant plusieurs décennies de luttes « soft », feutrées par le réformisme pseudo-« radical » des « trente glorieuses ». En son temps elle avait déjà rejeté l’essentiel de la construction du socialisme en URSS, qui ne correspondait déjà pas à ses illusions. Alors qu’il s’agissait là-bas simplement de survivre et de commencer à élever le niveau de vie, économique, social et culturel, tout en faisant les sacrifices nécessaires pour préparer la guerre contre le nazisme.

    Avec l’émergence du mondialisme banco-centraliste, la situation paraît moins « brutale » qu’avec l’émergence du nazisme, mais en réalité elle l’est probablement davantage, au sens où les chances d’établir rapidement un nouveau rapport de forces favorable au prolétariat et aux peuples du monde sont encore bien plus minces qu’à l’époque. …Et que grâce à cette « gauche » le niveau de conscience des masses est encore bien plus bas qu’à l’époque !

    Luniterre

    SUR LA SITUATION POLITIQUE EN RUSSIE >>>

    Mobilisation en Russie : une gauche critique constructive, qui ne mélange pas les priorités !

    http://cieldefrance.eklablog.com/mobilisation-en-russie-une-gauche-critique-constructive-qui-ne-melange-a213265217

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  • La gauche - Avec les peuples ou avec l’OTAN ? 15 octobre 2022 11:02, par a_suivre

    La gauche française et européenne, contrairement à ce qui se passe en Amérique Latine, est ficelée à l’Union Européenne et à sa grosse Commission constituée par les ultrariches.

    Le cas des syndicats de gauche est exemplaire au point qu’aujourd’hui nous ne devons plus rien attendre des syndicats et surtout de leurs représentants :

    Nos syndicats CGT-FO-CFDT-CFCT-UNSA font partie d’un consortium appelé CES : (Confédération Européenne des Syndicats qui toucherait 70% de son budget par la commission européenne).

    Les syndicats ont touché 90 millions d’€ de subventions en 2020, on comprend mieux pourquoi M. Martinez et la CGT n’ont pas appelé à manifester avec les Gilets Jaunes, car ils n’ont pas de privilèges à défendre ici.

    Cette confédération soutient l’Euro et a refusé de prendre position contre la "loi travail", contre les GOPÉ (Grandes Orientations des Politiques Économiques)…

    La "CES" a apporté son soutien au "OUI" du Référendum sur le 3e mémorandum d’austérité imposé par l’Union Européenne à la Grèce,…

    Elle a également milité pour le "Oui" au traité constitutionnel Européen et au traité de Lisbonne.

    En France, en 2021, ils s’en sont prises frontalement à une minorité de la population, en l’occurrence les non-vaccinés :

    « Certains comptaient sur la CGT de Philippe Martinez pour faire plier le pouvoir, afin d’ôter cette absurdité de pass sanitaire qui vidait nos hôpitaux du personnel soignant très qualifié mais non vacciné. Philippe Martinez avait d’autres chats à fouetter que de s’emmerder avec de futures RMiste de trente ans d’ancienneté aux urgences. Il avait pourtant averti dans Le Parisien : « La CGT est contre le pass sanitaire » et annoncé une mobilisation à venir début octobre. Une mobilisation qui n’a jamais eu lieu !

    Rappelons tout d’abord que Philippe Martinez n’a pas bougé le petit doigt pendant toute la crise covid. Est-ce étonnant ? Pas du tout, puisque notre cégétiste, qui parle aux oreilles des élites, est pour la vaccination obligatoire dans les entreprises et il le fait savoir en se laissant tirer les vers du nez sur Public Sénat dans "Bonjour chez vous".

    L’arnaque des syndicats a accompagné la vaccination dans toutes les entreprises — pas simplement pour le personnel soignant. Et quoi de mieux qu’un allié comme le secrétaire général du syndicat CGT pour étouffer une contestation ?

    Il a déjà donné un coup de main à Macron, il récidivera toujours au moment opportun :

    Martinez souhaite que « Macron fasse le score le plus haut possible » Le Monde, 5 mai 2017

    Marcel D. pour Le Média en 4-4-2 »

    Source : https://lemediaen442.fr/philippe-ma…

    A_Suivre

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    • La gauche - Avec les peuples ou avec l’OTAN ? 15 octobre 2022 13:41, par a_suivre

      Petite précision qui permet de comprendre que notre "gauche eurolâtre" soutiendra l’OTAN contre la Russie, les yeux fermés, comme ils l’ont déjà fait en Lybie, Syrie, Yemen, etc…

      Otan & Union Européenne :

      « LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE »

      Source : Le Figaro – Isabelle Lasserre NOVEMBRE 2019

      Défense européenne : le secrétaire général de l’Otan répond à Emmanuel Macron Jens Stoltenberg sera à Paris la semaine prochaine pour rencontrer le président français. Ce dernier avait déclaré que l’Otan était en « état de mort cérébrale ».

      LE FIGARO. – L’Otan est-elle en état de mort cérébrale ?

      Jens STOLTENBERG. - L’Otan est forte et agile. Elle est vitale pour les questions de sécurité. Elle le prouve tous les jours en protégeant presque un milliard de personnes mais également en menant son plus grand renforcement en matière de défense collective depuis des décennies. Les troupes américaines se renforcent en Europe. Les alliés européens augmentent leurs budgets de défense.

      En manifestant son désintérêt vis-à-vis de l’Europe, Donald Trump n’affaiblit-il pas l’Alliance ?

      Le président américain a haussé le ton quand il s’est agi d’évoquer la nécessité pour les alliés européens d’investir davantage dans leur défense. En même temps, il a clairement affirmé qu’il restait engagé dans l’Otan. Le Congrès et les deux grands partis politiques américains ont fait de même. Cet engagement ne se décline pas seulement en mots, il s’observe dans les faits. Après la fin de la guerre froide, les États-Unis avaient graduellement réduit leur présence militaire en Europe. Le dernier char de combat américain a quitté l’Europe en décembre 2013. Aujourd’hui, les États-Unis sont de retour avec plusieurs milliers de soldats supplémentaires. Dans quelques mois, nous assisterons au plus grand déploiement de forces américaines en Europe depuis 25 ans, à l’occasion de l’exercice militaire « Defender 2020 ».

      Nous avons avec les États-Unis de Donald Trump des désaccords sur des sujets importants comme le changement climatique, l’accord sur le nucléaire iranien ou le commerce. Mais ce n’est pas la première fois… Souvenez-vous de la crise de Suez en 1956 ou de la guerre d’Irak en 2003. À chaque fois, nous avons réussi à les dépasser. C’est la grande force de l’Otan et je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons, cette fois encore, surmonter nos désaccords. Quand il s’agit de défense, les Européens et les Américains sont unis. Et en ces temps incertains, nous avons besoin d’organisations multilatérales fortes comme l’Otan. (…)

      La Turquie a-t-elle encore sa place dans l’Otan ?

      À Istanbul, j’ai exprimé mes inquiétudes sur les conséquences de l’intervention turque dans le nord-est de la Syrie, qui risque, entre autres, de porter atteinte à l’efficacité de la lutte antiterroriste. Tous les alliés ont vivement critiqué cette opération. Pour autant, aucun n’a remis en cause la place de la Turquie dans l’Otan. Elle a participé à la lutte contre l’État islamique en permettant aux alliés d’utiliser ses bases. Elle est le seul état de l’Otan frontalier de l’Irak et de la Syrie. Elle accueille 3,6 millions de réfugiés. La Turquie est très importante pour l’Alliance. Il suffit pour le comprendre de regarder une carte et de voir sa situation géostratégique. Cela n’empêchera pas de discuter des sujets de désaccord.

      Existe-il une rivalité entre l’Otan et l’UE ?

      L’Otan et l’Union européenne sont les deux faces d’une même pièce. (…)

      Je soutiens fortement la défense européenne. Mais elle doit être le pilier européen de l’Otan, pas la remplacer. Aujourd’hui, l’Union européenne ne peut pas défendre l’Europe. Surtout avec le Brexit : 80 % des dépenses de l’Otan vont venir d’alliés n’appartenant pas à l’UE. La Norvège et l’Islande au nord, la Turquie au sud, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni à l’ouest jouent un rôle important dans la sécurité européenne. Trois des quatre « battle groups » déployés dans les Pays baltes vont être dirigés par des alliés n’appartenant pas à l’UE. Toute tentative de créer plus de distance entre l’Amérique du Nord et l’Europe n’affaiblira pas seulement le lien transatlantique mais aussi l’Europe. Ce ne sera bon pour personne. Nous avons besoin d’une Europe forte et d’une Otan forte. (…)

      Lire l’article en entier >>> https://www.lefigaro.fr/internation…

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