Erdogan a-t-il commandité l’attentat ?
Enregistré sur France 2 le 13 novembre 2022
Une une bonne excuse pour mettre des flics et des militaires partout dans ce quartier !
Enregistré sur France 3 le 13 novembre 2022 à 19h30
Envoi de Karim le 14 novembre 2022
Salut Karim,
Je ne sais pas quoi dire. Il faudrait être sûr que la femme qui porte un foulard sur la photo soit la "terroriste". J’ai regardé sur FranceInfo :
https://www.francetvinfo.fr/monde/t…
Contrairement à ce que disait hier la télévision, il ne s’agit pas d’un attentat suicide. Cette femme arrêtée s’était soit-disant assis pendant 3/4 d’heures, puis est reparti avant l’explosion. Ça explique qu’elle ait survécu. Si c’est bien elle qui a posé a bombe.
J’ai regardé sur le site al-Manar :
https://french.almanar.com.lb/2485056
al-Manar n’accuse pas Israël
Mais Erdogan accuse comme d’habitude le PKK.
Erdogan n’arrête pas de mentir. Il peut accuser cette femme d’avoir poser la bombe alors que c’est un de ses agents. Il a commandité plein d’attentats comme je le montre dans les encadrés ci-dessous.
Quant à Israël, je ne vois pas pourquoi ils auraient fait cet attentat. Erdogan, je sais : il va mettre des flics et des mlitaires partout dans la capitale. il a maintenant une bonne excuse pour le faire (et pour s’en prendre au PKK). En plus, je viens de trouver un titre dans le Monde qui dit « Erdogan agit en fonction d’une seule échéance : l’élection présidentielle de 2023 en Turquie » :
https://www.lemonde.fr/idees/articl…
C’est sûr que cet attentat ne peut que l’aider pour son élection. C’est comme pour les "Démocrates" aux USA. Ils ont commandité 10 jours avant l’élection une attaque contre les Pélosi, du coup, ils ne perdent pas trop aux Midterms :
http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
Bien à toi,
do
Attentat d’Istanbul : ce que l’on sait de l’enquête au lendemain de l’attaque qui a fait six morts et 81 blessés
https://www.francetvinfo.fr/monde/t…
Publié le 14/11/2022 07:49
Mis à jour le 14/11/2022 15:20franceinfo avec AFP
L’attaque, survenue dimanche dans l’artère commerçante d’Istiklal, a fait six morts et 81 blessés.
L’attentat a fait au moins six morts et 81 blessés, dont la moitié ont dû être hospitalisés. Parmi les victimes, toutes des citoyens turcs, figurent une fillette de 9 ans et une adolescente de 15 ans. Survenue en plein après-midi, dimanche 13 novembre, dans une rue piétonne extrêmement populaire du centre d’Istanbul (Turquie), l’artère commerçante d’Istikal, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Les autorités turques ont communiqué dans la nuit sur l’avancée de l’enquête. Voici ce que l’on sait, au lendemain de cet attentat.
Une suspecte principale arrêtée
Dimanche, le ministre turc de la Justice, Bekir Bozdag, a rapporté qu’une "femme s’[était] assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, une ou deux minutes après, il y a eu une explosion". Lors de son intervention, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé à son tour qu’"une femme (…) serait impliquée" dans l’attaque, sans donner plus de précisions.
Lundi, le ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a annoncé que "la personne qui a posé la bombe a été arrêtée". Cette jeune femme serait entrée clandestinement en Turquie et aurait pris ses ordres à Kobané, dans le nord-est de la Syrie, dans une zone largement contrôlée par des mouvements kurdes.
Des images de la police partagées par les médias turcs ont montré une jeune femme en sweatshirt violet appréhendée dans un appartement. Au total, 46 suspects ont été arrêtés, selon le gouvernement turc.
Ankara accuse le PKK, qui dément
"D’après nos conclusions, l’organisation terroriste PKK est responsable" de l’attentat, a accusé le ministre turc de l’Intérieur, visant le Parti des travailleurs du Kurdistan. Un responsable turc joint par l’AFP et souhaitant garder l’anonymat a estimé que les premières informations orientaient l’enquête vers "la structure de jeunesse" du PKK.
"Il est bien connu que nous n’avons aucun lien avec cet événement, que nous ne visons pas les civils et rejetons les opérations qui le font", a ensuite démenti le PKK. Le Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, est en lutte armée contre le gouvernement turc depuis le milieu des années 1980.
Lundi, les Kurdes syriens, soutenus par Washington, ont également démenti tout lien avec l’attentat. "Nous assurons que nos forces n’ont aucun lien avec l’explosion d’Istanbul et nous rejetons les accusations contre elles", a affirmé un commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS).