VIVE LA RÉVOLUTION

Résolution 390

mardi 6 décembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 décembre 2022).

Berthe Poggiale Avidor Berthe, 6 décembre 2022 :

Résolution 390,

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » écrivait Antonio Gramsci, secrétaire général du Parti communiste Italien, dans la prison mussolinienne où il mourra en 1937.

Oui des monstres. Les cannibales Français au service des nazis (La macronie et consorts) hurlent à la mort à l’encontre de la Fédération de Russie qui ne peut que se défendre avec énergie pour s’opposer aux désirs de rapines et de destruction totale du continent Russe, mis en œuvre par le grand capital financier des Etats Unis, lequel, se servant de son bras armé l’Otan et de ses laquais européens, attaque le territoire Russe à partir du tremplin que constitue l’Ukraine nazifiée.

Et le comble de la forfaiture c’est que ce cannibalisme est approuvé par des individus qui se sont arrogés le titre glorieux qui définissait « le grand parti communiste des fusillés » Ces tristes sires, ces renégats vendus au grand capital, se retrouveront au fond des poubelles de l’Histoire.

L’iniquité de cette Résolution 390 pondue par les cannibales Français au service du nazisme financier des Etats Unis, a pour but principal de masquer le rôle létal desdits Etats Unis qui, depuis 1945 se sont imposés les gendarmes de la boule terrestre afin de mettre au pas les Nations qui refusent de courber l’échine et de lui laisser faire main basse sur leurs richesses. 800 bases militaires US disséminées partout, des ingérences coloniales à la pelle.

Je suis très claire sur la question de l’Ukraine et de l’intervention armée de la Fédération de Russie

Tout ce qui se passe actuellement aurait pu se faire sans victime (ou presque sans victime) en 2014. Même lors du coup d’État d’extrême droite ("Maidan"), la Russie aurait pu déclarer son soutien au président "légitime" V. Ianoukovitch et conserver son pouvoir. À ce moment-là, l’armée ukrainienne, lors de négociations avec les rebelles pro-russes à Sloviansk, a franchement déclaré que si la Russie envoyait des troupes, elle passerait du côté de la Russie et des forces pro-russes. Mais la Fédération de Russie n’a pas eu le courage d’en saisir l’opportunité. Le gouvernement de V. Poutine a reconnu le gouvernement d’extrême droite de Porochenko et a ainsi contribué à sa reconnaissance internationale. En fait, Poutine et son entourage ont fait de gigantesques erreurs. Les raisons en sont claires : les milieux dirigeants russes espéraient encore être accepté par l’impérialisme Etats Uniens ( il ne faut pas perdre de vue que Mr Poutine avait sollicité l’admission de la Fédération de Russie au sein de l’Otan !!) Le régime néo-fasciste en Ukraine s’est renforcé et avec la résurgence des nazis bandéristes et vlassovistes a créé une armée. Donc, avec lucidité quant à la finalité de la stratégie de la Fédération de Russie, je cautionne cette intervention, car le contraire serait un soutien aux nazis en Ukraine et ailleurs ainsi qu’un soutien au grand capital financier assassin des Etats Unis ; mais je garde confiance à la lutte des peuples de la Fédération de Russie, conduit par un Parti communiste marxiste-léniniste, qui éradiquera le système capitaliste et rétablira le pouvoir ouvrier soviétique. Quant aux dirigeants des pays occidentaux qui ont soutenu le coup d’État fasciste en Ukraine et soutiennent actuellement le régime fasciste de Kyiv, qu’ils n’oublient pas les leçons de l’Histoire : ayant engendré le fascisme en Ukraine pour la guerre contre la Russie, ses créateurs finiront par le recevoir en Europe , et alors le sort des « démocrates » européens actuels sera peu enviable.

Berthe Poggiale Avidor Berthe,

6 décembre 2022 :

1 Message

  • Résolution 390 6 décembre 2022 15:06, par Luniterre

    Une très bonne analyse de Berthe Poggiale Avidor, avec cette réserve qu’il faut donc analyser l’évolution de la nature de classe du régime poutinien dans l’histoire récente de la Russie et de l’Europe en général.

    Aujourd’hui la Russie de Poutine apparaît clairement comme le pays leader des bourgeoisies nationales survivantes sur la planète, mais cela ne s’est produit que progressivement, à partir de 1999, et de la déchéance du régime comprador eltsinien.

    A l’origine, Poutine a été nommé par Eltsine et sa clique en vue de « sauver les meubles » de leur propre faillite. Même s’il en avait l’envie, en raison de son héritage familial et culturel personnel, Poutine ne pouvait donc affirmer d’emblée le retour à une politique d’indépendance nationale tous azimuts.

    Cela s’est donc fait par étapes, avec des « sauts qualitatifs » en termes de nature de classe de sa politique, et le « tournant final », si l’on peut dire, ne s’est produit qu’à la suite de la réélection de Loukachenko, au Bélarus, en Août 2020, et de sa Résistance face aux provocations de l’Occident.

    La fraction pro-occidentale, encore très influente au Kremlin, comptait sur la chute de Loukachenko pour faire du Bélarus une sorte de « tête de pont » pour ses affaires en Occident, et « contourner » ainsi les « sanctions occidentales ».

    L’Occident lui-même comptait également faire du Bélarus « occidentalisé » une réelle tête de pont économique et militaire en vue d’accentuer encore l’encerclement de la Russie.

    Après avoir « temporisé » en Août 2020, et laissé un temps Loukachenko à la merci des provocations occidentales, Poutine s’est finalement ravisé, prenant conscience du danger réel, clairement déjà averti par Loukachenko.

    C’est le tournant qui a rendu possible l’ébauche d’un « contre-encerclement » du Cheval de Troie Otanesque-ukrainien, et ouvert la voie à l’intervention du 24/02/2022.

    Est-ce qu’une contre-offensive russe plus précoce, entre 2014 et 2021, était possible ? C’est aujourd’hui une question sans objet. Il est difficile d’évaluer quel aurait pu être le rapport de forces réel, sur le terrain, d’une part, et quant au rapport de forces politiques en Russie, il semble donc qu’il lui a fallu tout ce temps pour « mûrir », en quelque sorte.

    En réalité il en va de même, politiquement, pour l’évolution du KPRF en faveur d’une intervention décisive au Donbass. L’évolution du retour à une analyse marxiste-léniniste de la question nationale russe et ukrainienne de la part de ce parti est également récente et a donc fortement contribué au « mûrissement » de la situation politique générale en Russie, au tournant 2021-2022, créant le contexte favorable à l’intervention du 24/02/2022.

    Il faut donc raisonner en fonction de la situation concrète actuelle et tenter d’agir, en fonction de nos maigres forces de Résistance, en faveur d’un soutien unitaire à la lutte de la Russie contre le nazisme ukrainien et ses sponsors et soutiens militaires mondialistes, impérialistes et banco-centralistes.

    Luniterre

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