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Moscou déclare formellement que la résolution US sur l’attaque chimique en Syrie est basée sur des mensonges

mercredi 5 avril 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 avril 2017).

Moscou : la résolution US sur l’attaque chimique en Syrie basée sur de fausses infos

https://fr.sputniknews.com/international/201704051030760339-moscou-usa/

15:07 05.04.2017 (mis à jour 15:08 05.04.2017)

Le projet de résolution sur l’attaque chimique contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun soumis par les Etats-Unis et d’autres pays est basé sur de fausses informations, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Le 4 avril 2017, l’aviation syrienne a frappé un entrepôt terroriste abritant des substances toxiques près de la ville de Khan Cheikhoun. Selon Maria Zakharova, ce fait a été immediatement instrumentalisé par "des médias engagés" pour accuser le gouvernement syrien d’utilliser des armes chimiques contre son peuple.

« Des échantillons de sol ont été prélevés et transmis à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Malheureusement, sans rien entreprendre et uniquement guidés par des informations fallacieuses, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne ont de nouveau jeté — il est impossible de dire "proposé" — au Conseil de sécurité de l’Onu un projet de résolution qui revêt un caractère anti-syrien et risque d’exacerber la situation politique déjà tendue qui règne en Syrie et dans la région dans son ensemble », a déclaré la diplomate.

Les frappes de Damas contre les cibles terroristes dans la province d’Idlib ont eu lieu au lendemain d’une attaque chimique ayant coûté la vie à des dizaines de civils. Si l’opposition syrienne fait état de 80 morts et près de 200 blessés, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé la mort d’au moins 58 personnes, dont onze enfants.

L’opposition syrienne a accusé mardi le gouvernement de Bachar el-Assad d’avoir mené à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib, une attaque « chimique ». Donald Trump a aussi imputé l’attaque au gouvernement du président syrien Bachar el-Assad. Le porte-parole de la Maison blanche Sean Spicer a déclaré que cet incident était devenu « une conséquence de la faiblesse et de l’irrésolution de l’administration précédente (celle de Barack Obama, ndlr.) ».

Damas a pour sa part démenti toutes les accusations en raison de leur caractère non fondé. Moscou a aussi déclaré ne pas être concerné par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n’a été menée par l’aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib ».


Damas bombarde à Idlib un entrepôt d’armes chimiques de terroristes

https://fr.sputniknews.com/internat…

10:14 05 avril 2017 (mis à jour 12:04 05.04.2017

Au lendemain d’une attaque chimique ayant coûté la vie à des dizaines de civils dans la province d’Idlib, l’aviation syrienne a frappé un entrepôt terroriste abritant des substances toxiques près de la ville de Khan Cheikhoun.

L’aviation syrienne a porté des frappes près de la ville de Khan Cheikhoun contre un entrepôt de terroristes où étaient entreposées des armes chimiques, destinées à être livrées en Irak, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

« Selon les données objectives du contrôle russe de l’espace aérien, l’aviation syrienne a frappé dans intervalle de 11 h 30 à 12 h 30 près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt d’armes et une accumulation de matériel militaire de terroristes », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Selon le militaire, l’entrepôt abritait « un atelier de fabrication de mines artisanales, avec des substances toxiques ».

L’arsenal d’armes chimiques était destiné à des combattants en Irak, a ajouté Igor Konachenkov. Il a également indiqué que ces munitions avec des substances chimiques avaient été également utilisées par des terroristes lors des frappes à Alep.

Les frappes de Damas contre les cibles terroristes dans la province d’Idlib ont eu lieu au lendemain d’une attaque chimique ayant coûté la vie à des dizaines de civils. Si l’opposition syrienne fait état de 80 morts et près de 200 blessés, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé la mort d’au moins 58 personnes, dont onze enfants.

L’opposition syrienne a accusé mardi le gouvernement de Bachar el-Assad d’avoir mené à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib, une attaque « chimique ». Donald Trump a aussi imputé l’attaque au gouvernement du président syrien Bachar el-Assad. Le porte-parole de la Maison blanche Sean Spicer a déclaré que cet incident était devenu « une conséquence de la faiblesse et de l’irrésolution de l’administration précédente (celle de Barack Obama, ndlr.) ».

Damas a pour sa part démenti toutes les accusations en raison de leur caractère non fondé.

« Il n’est pas exclu qu’ils aient eux-mêmes procédé à l’attaque, dans le but de lancer une campagne de propagande contre l’armée syrienne », a indiqué à Sputnik une source au sein des forces armées syriennes.

Moscou a aussi déclaré ne pas être concerné par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n’a été menée par l’aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib ».


Attaque chimique à Idlib : Moscou dénonce l’intox propagée par Reuters

https://fr.sputniknews.com/internat…

16:31 04.04.2017(mis à jour 16:45 04.04.2017)

Moscou a pointé du doigt les récentes accusations de l’agence Reuters sur l’attaque chimique perpétrée dans la province syrienne d’Idlib. Selon le ministère russe de la Défense, le média britannique « déforme les premières informations propagées par la source ».

Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi n’avoir porté aucune frappe aérienne dans la zone du village de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib, où une attaque « chimique » aurait été perpétrée selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« Les avions russes n’ont mené aucune frappe dans la zone de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib. En annonçant l’implication des avions russes dans le bombardement de Khan Cheikhoun avec des armes chimiques, l’agence britannique Reuters a réussi à déformer les premières informations propagées par la source — l’Observatoire syrien des droits de l’homme, qui n’avait rien dit à ce sujet », a déclaré le ministère russe de la Défense.

Auparavant, l’agence Reuters, citant l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a rapporté que « des avions appartenant au gouvernement russe ou syrien » ont attaqué avec des armes chimiques la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib. Pourtant, dans son message d’origine, l’OSDH a seulement supposé l’existence des frappes aériennes sans indiquer leur appartenance.

Mardi matin, l’Observatoire syrien des droits de l’homme a annoncé qu’au moins 58 personnes, dont onze enfants, avaient été tuées dans la province d’Idlib (nord-ouest de la Syrie) dans des frappes aériennes.

Damas a également rejeté les accusations concernant l’attaque. Selon une source au sein des forces armées syriennes, Damas ne détient pas d’armes chimiques, et les déclarations au sujet de l’attaque perpétrée dans la province d’Idlib pourraient faire partie d’une « campagne de propagande contre l’armée syrienne ».

Rappelons que l’un des premiers cas d’utilisation des armes chimiques par Daech en Syrie remonte au printemps 2013. Une attaque terroriste au sarin a fait de nombreux morts en été 2013 dans la Ghouta orientale. Plusieurs pays ont alors essayé de rejeter la responsabilité sur le président syrien Bachar el-Assad. Les terroristes de Daech ont notamment utilisé des obus chargés de gaz toxique au cours d’une attaque contre une base aérienne de la province syrienne de Deir ez-Zor, en avril 2016, ce qui a provoqué de graves problèmes respiratoires chez les militaires touchés.

La Russie a plusieurs fois appelé la communauté internationale à coordonner ses efforts en vue de mettre fin au terrorisme chimique. Moscou a proposé d’adopter une résolution spéciale du Conseil de sécurité de l’Onu. Malheureusement, les partis pris politiques et la position anti-Assad ont empêché d’adopter cette résolution et d’écarter cette menace.

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