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Ukraine - Ne dites plus : "Zelinsky réclame", mais dites : "l’impérialisme américain voudrait" ! vidéo 6’39

dimanche 29 janvier 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 janvier 2023).

Zélinsky obtient ses chars lourds

Propagande du pouvoir

Enregistrée sur France 2 le 25 janvier 2023 à 20h

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Quand je dis que "Zélinsky obtient ses chars lourds", c’est un abus de langage. En réalité, cela veut dire que les Amerloques ont obtenu des dirigeants européens qu’ils acceptent que l’Occident tout entier, sous la direction de l’impérialisme américain, accentue la guerre contre la Russie au point d’envoyer des chars lourds en Ukraine.

Et c’est pas fini, puisqu’on nous dit que maintenant "Zelensky demande des missiles et des avions". Ce qui signifie, vous l’aurez compris, que les Amerloques veulent que l’Occident envoie des missiles et des avions.

Tout ça est un aveu qu’en fait, contrairement à ce que la propagande prétendait, c’est la Russie qui est en train de gagner la guerre contre les amerloques ; et que, pour que les USA aient une chance de la gagner, il faut utiliser tout ça. À quand la guerre atomique ?

Ukraine : après les chars, Zelensky demande des missiles et des avions

https://www.msn.com/fr-fr/actualite…

25 janvier 2023 à 22:32

Article de Source AFP

Quelques heures après le feu vert de l’Allemagne pour la livraison de chars Leopard 2 à l’Ukraine, Volodymyr Zelensky voit déjà plus loin. Dans son allocution quotidienne postée sur les réseaux sociaux, le président ukrainien a demandé mercredi 25 janvier à ses alliés occidentaux des missiles de longue portée, ainsi que des avions de combat. « Nous devons également permettre la livraison de missiles à longue portée à l’Ukraine, c’est important. Nous devons également élargir notre coopération dans l’artillerie et (rendre possible) l’envoi d’avions de combat », a-t-il déclaré.

Le dirigeant ukrainien a indiqué avoir répété sa demande auprès du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, lors d’un entretien téléphonique. Volodymyr Zelensky a également de nouveau remercié le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz pour avoir donné leur feu vert dans la journée à l’envoi de chars de combat occidentaux en Ukraine, une première depuis le début de l’invasion russe en février 2022. « Je remercie tous nos alliés pour leur volonté de nous donner des chars modernes et indispensables », a-t-il dit.

« La clé est maintenant la vitesse et le volume »

Pour autant, il a tenu à souligner que « la clé », selon lui, pour renverser les forces russes sur le champ de bataille était « maintenant la vitesse et le volume » des livraisons de ses chars lourds à son armée. « La clé est maintenant la vitesse et le volume. La vitesse d’entraînement de nos militaires, la vitesse des livraisons des tanks (…) et le volume du soutien », a-t-il martelé, alors que Kiev réclame toujours plusieurs centaines de tanks pour pouvoir lancer une contre-offensive face aux Russes.

Ces annonces de livraisons d’équipements militaires occidentaux à Kiev interviennent alors que les combats redoublent d’intensité dans l’Est ukrainien, où l’armée russe est à l’offensive ces derniers jours. Selon le président ukrainien, qui fêtait mercredi ses 45 ans, son armée doit faire face « chaque jour à des dizaines d’attaques ennemies » dans le Donbass.

14 Messages de forum

  • Tout cela va entraîner l’Europe dans une troisième guerre mondiale. Les populations doivent avoir leur mot à dire.

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  • C’est exactement le contraire.

    Si les US montent en dégré c’est parce qu’ils calculent que la Russie ne peut pas leur opposer quoi que ce soit.

    Depuis le début, l’aventure poutienne ne pouvait pas défier la force coalisée de l’impérialisme US et ses alliés.

    Ce n’était qu’un Pearl Harbour 2 désespéré, essayant d’arriver à un compromis avec "l’occident’, tout en sachant les plans de l’impérialisme de dépecer la Russie avant de s’attaquer à la Chine.

    Une contradiction insoluble devant l’état tiers-mondiste de l’économie, du commandement et de la technologie militaire russe. Poutine a fait comme le Mikado, se lancer à l’aventure, dans le vide.

    Quels sont les options de la Russie devant la escalade US ?

    Ou une capitulation honnorable qui permette aux "oligarques" de devenir une bourgeoisie compradore mais sans une défaite complète ou … la guerre nucléaire.

    Cette dernière option ils ne la prendront pas, les capitalistes russes peuvent encore mener une vie de riches même sous la forme des bourgeoisies latino-américaines.

    Le mieux pour les russes est de maintenir la ligne du Dnieper et d’arriver à un compromis "coréen", une ligne de démarcation plus ou moins stable dans une situation de ’ni guerre ni paix".

    Il ne faut pas compter avec les chinois (sauf bourde du camp US qui pour l’instant avance très intelligement ses pions, de manière progressive et implacable) car les chinois voient que la Russie de plus qu’elle s’affaiblie, de plus qu’elle deviendra (très) dependante de la Chine.

    Si les Us envoient des avions et des missiles, d’une technologie bien supérièure à la Russe (entre autres par le contrôle des semi-conducteurs avancés), et si le peuple ukranien continue à servir de chair à canon, les russes auront bien du mal à tenir la ligne actuelle sans des graves pertes humaines.

    Des pertes humaines qui, dans le contexte d’un pays capitaliste, ne pourront que déclencher des protestations du peuple d’une part et la pression des "oligarques" (capitalistes) pour arriver à un compromis même bâtard.

    Comme on peut le voir, tout depend des calculs de l’impérialisme US qui, dans sa course contre la Chine, va bien mettre dans la balance jusqu’où il poussera les russes.

    Etant donné ce que l’on a vu, quand ce sera le tour de la Chine, l’appui des russes aux chinois me semble bien problématique, les chinois n’ont pas bougé d’une doigt, et les US peuvent tenir compte de ce facteur.

    En tout cas, les russes ne peuvent pas gagner la guerre, sauf éffondrement de l’armée ukrainienne (qui n’est qu’ne partie de l’armée OTAN), coup d’état pro russe ou autre similaire.

    Mais si les US sont déterminés à liquider la Russie, ils ne s’arrêteront pas. Ils ont vu que la capacité de réponse des russes est faible. Ils iront tous à la curée et même Macron retabli le service militaire conscient du fond des plans US.

    Il n’y a que le renversement révolutionnaire, communiste, du régime poutinien et l’appel à la révolution mondiale contre la guerre et le capitalisme qui peut faire arrêter les plans US.

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    • Salut Viriato,

      Tu dis : « l’aventure poutienne ne pouvait pas défier la force coalisée de l’impérialisme US et ses alliés. »

      Réponse :

      C’est la Russie tout entière qui mène cette "aventure". Le parti communiste russe est encore plus acharné que Poutine, et les autorités religieuses sont tout autant pour la guerre ’sainte".

      Et ce n’est pas une "aventure", la Russie n’avait pas le choix. Car, ce n’est pas elle qui attaque, c’est elle qui est attaquée, et depuis longtemps.

      Le grand jeu

      En fait, les anglo-saxons font la guerre à la Russie depuis 1813. Et ce n’est pas la Russie qui est venue placer ses soldats en Irlande, ou aux pieds de l’Angleterre. C’est bel et bien les Anglais qui sont venus avec leurs soldats aux pieds de la Russie, par exemple en Afghanistan.

      Ensuite, l’Angleterre a passé la main à sa fille américaine, les USA. La période communiste n’a été qu’une excuse de plus pour les dirigeants anglo-saxons auprès de leurs peuples pour faire la guerre à la Russie : Ford, Rockefeller, le grand père de G.W. Bush, etc. ont financé Hitler et les nazis pour qu’ils essaient de détruire l’URSS :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3490

      Mais Hitler s’est loupé et l’URSS nous a débarrassé des nazis. À noter que le grand-père de G.W. Bush a fait fortune en utilisant les prisonniers des camps nazis comme esclaves :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article8537

      Ensuite il y a eu la guerre "froide". Car, après la période communiste, la guerre contre la Russie a bien sûr continué. Et cela étonnera-t-il quelqu’un que les Amerloques utilisent à nouveau des mercenaires nazis pour combattre les Russes en Ukraine ?

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article1434

      https://mai68.org/spip2/spip.php?article11015

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • Et, avant 1813, il y a eu la tentative de Napoléon qui s’est terminée on sait comment : la bérézina ! Mais, Napoléon était tout de même entré dans Moscou.

        Hitler n’a même pas réussi à entrer dans Moscou.

        Une autre guerre totale contre la Russie se terminera comment à votre avis ? Pas deux sans trois !

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        • Deux c’est assez, trois c’est trop. Autrement dit, que les politiques et leurs capos zélés de tous bords aillent se faire voir avec leurs guerres. Là ils sont en train de nous parler de livrer des chars Léopard à l’Ukraine. Ces chars peuvent tirer des munitions à l’uranium "appauvri". Donc des bombes sales. Les russes ne vont pas apprécier, ils l’ont déjà dit.

          Ce qui implique que c’est bien l’escalade voulue par le très riche occident qui nous rapproche à grands pas de la troisième guerre mondiale.

          Non aux guerres des riches !
          Non à la guerre !

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      • "L’aventure poutiniene" est une aventure car, le fond de leur intervention militaire était l’espoir (l’esperanza chi delude sempre) d’arriver à un compromis avec les US. Comromis que les US, voyant la faiblesse russe, ne veulent surtout pas.

        Ils salivent devant les ressources énormes du continent russe et savent que ces ressources peuvent leurt servir (ou par une capitulation ou une défaite russe) face aux chinois, le vraie plat principal.

        Poutine recherchait un compromis nécessaire devant l’avancée des forces de l’OTAN vers la frontière russe. La question de Donnestk et Lougansk données comme raison, n’est que la forme destinée au public que cela prend car laisser passer presque une décennie avant de réagir montre que cette question n’était pas fondamentale.

        Comme compromis n’avait pas, il a finit par se lancer, sans vraie préparation, ce qui constitue une aventure car c’est un pari sans base réelle. Cela pouvait réussir ou pas même s’il savaient que les plans du secteur le plus "faucon" des US était le démembrement de la Russie, sa défaite.

        Poutine et Lavrov ont parié sur les "colombes", sur la peur d’un conflit nucléaire, tout en sachant que c’étaient les secteurs le plus agressifs avec Biden, les services de renseignement, le parti Démocrate et une partie de l’armée qui poussaient selon les plans stratégiques de Wolfowitz et Zbigniew.

        C’était très fragile comme base, et ils voyaient la prochaine entrée d’une Ukraine formée comme fer de lance à l’OTAN.

        Les US ont "donné" le même "choix" aux japonais : la capitulation en rase campagne ou une guerre qui, par la différence ab^ysale de puissance industrielle et militaire ne pouvait qu’être perdue ou "équilibrée" par un coup de main audacieux (Pearl Harbour).

        Le coup de main japonais, l’attaque de Pearl Harbour, était tout de même mieux préparé que celui de Poutine …(je n’insiste pas sur la bureaucratie et incapacité de l’armée russe) mais ils ont finit par être défaits.

        Une guerre est avant tout une question industrielle et le retard russe de ce point de vue est énorme. (L’Urss représentait 26% de la force industrielle mondiale mais la Russie 3%…) En plus, avec le contrôle des semi-conducteurs et autres technologies, les US ont une avantage matériel qu’on voit très clairement sur le terrain.

        Donc, la seule menace réelle contre les impérialistes, est la transformation révolutionnaire d’une guerre des oligarques, en une guerre révolutionnaire de la classe ouvrière mondiale.

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  • Ah ça fait déjà jolie lurette qu’on a compris le rôle de l’acteur principal : dans le casting de cette série tragico-psycho-pathétique, Zelensky incarne évidemment le porte-parole de la Maison-Blanche, comme n’importe quel éditorialiste pétri de médiocrité qui ânonne les perfides débilités déroulées par le prompteur. Rompu de longue date à la comédie burlesque, celui-ci ne démérite jamais de son talent de pacotille qu’il croit persuasif.

    Quant au scénario, élimé jusqu’à la corde insensible, il date vraisemblablement de plus d’un siècle. Aussi sinistre que prévisible, basé sur l’hégémonie déclinante et presque en lambeaux des Ricains amers, il est censé nous préparer à l’expérience palpitante "WW3", en résumé la fleur atomique au fusil nucléaire, dévolution sans faille à la Démocratie chérie…

    Bientôt, fin de la première saison, tandis que les prochains épisodes confirmeront sans doute l’indéfectible fidélité du craquant petit toutou baptisé EU (dire "i-you" pour "European Union"), dont le caractère tellement accommodant crève littéralement l’écran (de fumée radioactive).

    Enfin un suspense haletant et passionnant, interprété avec tout le brio qu’on peut attendre de ces monstres sacrés multi-oscarisés, et compte tenu du colossal budget consacré par la production militaro-hollywoodienne et le savoir défaire des accessoiristes de l’OTAN, ainsi que la collaboration bénévole du Vieil Incontinent : bref, un régal à dévorer à pleines dents et ne surtout pas rater !

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  • Il n’y aura pas de guerre atomique
    La victoire sera classique avec des armées au sol et des redéfinitions de frontières et de zones d’influence

    la bombe d’Hiroshima n’était pas destinée à créer une enclave étasunienne dans une ville japonaise

    Sun Tzu

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  • L’Europe se débat comme dans un cauchemar.

    Eh bien ! citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.

    Vous avez vu la guerre des Balkans ; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d’hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d’hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

    Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé. Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts, nos camarades socialistes d’Allemagne s’élèvent avec indignation contre la note de l’Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

    Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.

    J’aurais honte de moi-même, citoyens, s’il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d’une victoire électorale, si précieuse qu’elle puisse être, le drame des événements. Mais j’ai le droit de vous dire que c’est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l’orage, la seule promesse d’une possibilité de paix ou d’un rétablissement de la paix.

    Extrait du dernier discours de Jean Jaurès prononcé le 25 Juillet 1914. Jean Jaurès est mort assassiné le 31 juillet 1914.

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    • Jean Jaurès avait raison !

      Lorsque je vois tout le cinéma des syndicats et des merdias autour de la réforme des retraites, je trouve que c’est hors sujet. Ils nous ont encore jeté un nonos :

      « Allez, viens chercher le nonos ! »

      Il faut sortir dans la rue pour dire :

      « NON à la GUERRE ! »

      Après, nous pourrons discuter de nos retraites. C’est logique, car si ces gros salopards embrayent vers ces nouvelles livraisons d’armes à l’OTAN, nous n’aurons plus jamais le loisir de profiter de nos retraites. Nous serons morts, donc la retraite sera pour nous, hors sujet !

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