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Si nous voulons sincèrement aider la Russie, il faut sortir, au plus vite, de l’UE & de l’OTAN !

samedi 4 février 2023, par a_suivre

Si nous ne voulons pas nous en mordre les doigts, si nous ne voulons pas être complices et acteurs de la guerre contre les Russes en Ukraine, nous devons sortir de l’UE & de l’OTAN. C’est la seule issue possible à ce conflit.

Alors que la France croule sous le chômage, la pauvreté, l’inflation, l’UE accorde une nouvelle aide militaire[1] à l’Ukraine de 500 millions d’euros (dont 90 par la France puisque contributrice nette) !

L’UE sociale est un leurre, avec l’UE nous sommes en Guerre frontale contre la Russie !

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Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy, le Premier ministre Denys Shmyhal et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen assistent à un sommet UE-Ukraine à Kiev, en Ukraine. /Photo prise le 2 février 2023/Third Party via REUTERS

L’Union européenne accorde une nouvelle aide militaire à l’Ukraine

Reuters - Le Conseil européen a décidé jeudi d’accorder à l’Ukraine une septième enveloppe d’aide militaire de quelque 500 millions d’euros ainsi que 45 millions d’euros pour financer des missions de formation.

“Les nouvelles mesures prises aujourd’hui envoient un message clair à un moment crucial : nous continuerons de soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra et aussi longtemps que cela sera nécessaire”, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, cité dans un communiqué.

Par personnel de Reuters : Reportage Benoit Van Overstraeten et Charlotte VanCampenhout, version française Matthieu Protard, édité par Blandine Hénault

[1] Source Reuters : https://www.reuters.com/article/ukr…

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« La voix de la gauche dans ce pays », c’est Jean Jaurès !

Extrait du dernier discours de Jean Jaurès prononcé le 25 Juillet 1914. Jean Jaurès est mort assassiné le 31 juillet 1914.

L’Europe se débat comme dans un cauchemar.

Eh bien ! citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.

Vous avez vu la guerre des Balkans ; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d’hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d’hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé. Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts, nos camarades socialistes d’Allemagne s’élèvent avec indignation contre la note de l’Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.

J’aurais honte de moi-même, citoyens, s’il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d’une victoire électorale, si précieuse qu’elle puisse être, le drame des événements. Mais j’ai le droit de vous dire que c’est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l’orage, la seule promesse d’une possibilité de paix ou d’un rétablissement de la paix.

Jean Jaurès

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