Disons que si j’aime bien me promener ou me balader, je n’aime pas du tout "faire de la marche".
Ce que je n’aime pas, ne parlons même pas de la compétition qui est similaire à la concurrence capitaliste, c’est "l’effort pour l’effort". L’effort pour aller voir le paysage au sommet de la montagne, pourquoi pas ; mais, je suis allergique à l’idée même de l’effort pour l’effort.
« Il faut savoir se faire mal » disent les plus fanatiques de cette religion d’État qu’est le sport. En fait, c’est parce que, quand on se fait suffisamment mal, le cerveau produit des endorphines ou endomorphines qui ont exactement le même effet que l’héroïne ou la morphine. Notamment l’accoutumance et l’addiction. Les sportifs sont des junkies. Ils sont esclaves.
Le plus grave, c’est que le sport est un système d’intégration à la société telle qu’elle est. En effet, il est souvent organisé par la société elle-même. Ce qui amène à l’accepter. Et, comme le sport non organisé par la société amène à accepter celui organisé officiellement, le sport en soi est nuisible à la révolution.
Le pire de tout : si je faisais une course de vélo, disons le tour de France, et que je gagne, il faudrait serrer la main à Macron ou subir les conséquences de ce refus.
Note de do : Ci-dessous tout un tas de documents dans des encadrés. Ne loupez surtout pas le dernier, constitué d’une vidéo très rigolote :