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Sur BFMTV, Bruce Toussaint demande à Didier Raoult : « Pourquoi certains aimeraient bien vous envoyer en prison ? » (vidéo 50’18)

mercredi 31 mai 2023, par a_suivre

https://www.youtube.com/watch?v=tNl…

Soupçons d’essais cliniques sauvages : l’interview de Didier Raoult sur BFMTV par Bruce Toussaint - 30_mai_2023 - vidéo_50’18’’

Didier Raoult est à nouveau au cœur de la polémique : 16 sociétés savantes de cancérologie ou de réanimation dénonceraient des "essais cliniques sauvages" sur 30.000 patients. Le 30 mai 2023 sur BFMTV, Bruce Toussaint demande alors au professeur Didier Raoult :

« Pourquoi ce collectif de médecins, ces sociétés savantes, le président de l’académie des sciences…, pourquoi certains aimeraient bien vous envoyer en prison ? »


Covid-19 : une tribune de scientifiques dénonce les méthodes de l’IHU de Marseille et "l’inaction de nos autorités de tutelle", le professeur Raoult se défend

Une quinzaine de sociétés savantes publient dimanche dans "Le Monde" une tribune pour dénoncer "vraisemblablement le plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour", mené par l’IHU Méditerranée Infection durant la crise du Covid-19.

Le professeur Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie au CHU de Bordeaux, est l’un des scientifiques à l’initiative d’une tribune publiée dimanche 28 mai dans le journal Le Monde. Il a signé le texte au nom de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique qui, comme les 15 autres signataires, reproche aux équipes de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection à Marseille d’avoir prescrit systématiquement de l’hydroxychloroquine à plus de 20 000 patients atteints de Covid-19.

Cette prescription systématique s’est prolongée pendant plus d’un an et demi et alors même que, dès le printemps 2020, des études internationales écartaient l’usage de ce médicament. "Il a été montré dans les grands essais thérapeutiques que l’administration d’hydroxychloroquine était associée à une augmentation du risque, du risque d’être intubé et de décéder (de l’ordre de 13% d’augmentation)", précise le Pr Mathieu Molimard. « Malgré ces publications, répétées, montrant l’absence de bénéfice de l’hydroxychloroquine, malgré la démonstraion formelle de l’inefficacité l’hydroxychloroquine, l’IHU a continué.  » professeur Mathieu Molimard franceinfo

Les signataires de cette tribune font un deuxième reproche aux équipes du controversé professeur Didier Raoult, ancien directeur de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille : avoir donné de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine à presque tous leurs patients, même asymptomatiques, avec des ordonnances standards sur lesquelles le médecin avait juste à cocher des cases ou rayer un médicament. "Les ordonnances semblent, pour celles que j’ai pu récupérer toutes pareilles. Donc, tout est pré-imprimé. Il n’y a pas besoin de changer quoi que soit", rapporte le Pr Molimard. Selon lui, "cela prouve que c’est systématique et ça prouve qu’on est vraiment sur du protocole".

La finalité d’un protocole de recherche est de réaliser un essai clinique. "C’est une recherche clinique oui", affirme chef du service de pharmacologie au CHU de Bordeaux. "Il y a une volonté de publier. On n’est clairement pas dans du soin, on n’est clairement pas dans l’intérêt direct du patient. Par contre, il y a un intérêt à publier."

« L’intérêt de publier, c’est ce que cela rapporte de l’argent.  » professeur Mathieu Molimard franceinfo

Le médecin explique que le système Sigaps (Système d’interrogation, de gestion et d’analyse des publications scientifiques) permet aux auteurs de publications "de ramener de l’argent vers leurs institutions. Donc, poursuit-il, quand on fait des publications itératives, on rapporte, on rapporte, on rapporte … C’est un modèle économique."

Les signataires dénoncent un "essai clinique sauvage ", car selon eux, l’IHU a "enfreint les règles" en ne demandant aucune autorisation à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), garante de la sécurité des patients. C’est pourtant obligatoire pour réaliser un essai clinique. Malgré cette entorse aux règles l’IHU Méditerranée Infection a publié des études à partir des données récoltées et s’apprête à en publier de nouvelles. "Et ça le problème que nous pointons dans cette tribune", réagit le docteur Amélie Boissier Descombes, présidente de l’association des victimes d’essais cliniques non autorisés.

« Nous sommes assez inquiets avec tous mes collègues hospitalo-universitaires qui se sont saisis de ce sujet puisque nous sommes face à l’inaction de nos autorités de tutelle. » Le docteur Amélie Boissier Descombes franceinfo

Elle réclame aux autorités de santé une réaction et des sanctions, car dit-elle, "nous sommes en 2023 et, à l’occasion encore une fois malheureusement de nouvelles publications de la part de nos collègues de Marseille, nous constatons qu’il n’y a aucune sanction, aucune réaction forte de nos autorités de tutelle et c’est en cela que c’est un sujet qui est très inquiétant pour nous". François Braun, le ministre de la Santé et l’Agence nationale de sécurité du médicament assurent avoir saisi l’an dernier, le procureur de la République et que l’enquête est toujours en cours. L’ANSM estime par ailleurs, que la toute dernière publication de l’IHU de Marseille s’apparente en effet à un essai clinique pour lequel son avis aurait dû être sollicité. Elle se réserve le droit à nouveau de saisir la justice.

Le Pr Raoult fustige une "tribune d’imbéciles"

Une "tribune d’imbéciles", a réagi auprès de franceinfo le professeur Didier Raoult. "Que les autorités de santé viennent faire leur enquête sur l’hydroxychloroquine", poursuit-il, estimant que son protocole fonctionne, et que les études internationales ont été "truquées". Il assure que les équipes de l’IHU ont d’abord soigné. Il affirme également que les études cliniques publiées ou en voie de l’être sont "un travail rétrospectif".

Solenne Le Hen Radio France Publié le 28/05/2023

Source : https://www.francetvinfo.fr/sante/m…

3 Messages de forum

  • Soupçons d’essais cliniques sauvages : l’interview de Didier Raoult sur BFMTV

    https://youtu.be/tNlkIoSlEeQ

    BFMTV - 30 mai 2023

    Cliquer ici pour télécharger la vidéo

    Didier Raoult est à nouveau au cœur de la polémique. 16 sociétés savantes de cancérologie ou de réanimation dénoncent des "essais cliniques sauvages" sur 30.000 patients. L’ancien patron de l’IHU-Méditerranée s’est défendu ce mardi matin dans le Live Toussaint.

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  • « Il y a du Servier chez Raoult », observe Irène Frachon, qui avait révélé le scandale du Mediator

    VERBATIM. Irène Frachon, connue pour avoir révélé le scandale du Mediator s’exprime pour la première fois sur son confrère marseillais, Didier Raoult.

    « Je suis très frappée de voir les difficultés des autorités pour contrer des dérives comme celles de l’IHU, longtemps dirigé par Didier Raoult. S’agissant de ce dernier, je ne peux m’empêcher de remarquer des similitudes avec Jacques Servier : la mégalomanie, le côté gourou, des réseaux d’influence extrêmement importants, à la fois académiques, intellectuels, amicaux, régionaux, voire politiques comme Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé, très proche aussi de Servier.

    Des moyens d’intimidation et de pression sont mis en œuvre, avec un mépris total de la réglementation des essais cliniques et des règles en général.

    La différence, c’est que rien ne semble avoir été dissimulé, pas même la façon de faire des essais cliniques hors les clous.

    Tout est sur la place publique, on a l’impression que rien n’a pu arrêter Didier Raoult, même les rapports glaçants de l’Igas et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé [ANSM], qui ont pointé des écarts majeurs dans la conduite des essais cliniques, dont certains peuvent relever de qualification pénale, à tel point que l’ANSM a saisi deux fois le parquet de Marseille.

    Propos recueillis parGuylaine Idoux
    27/05/2023

    Source : https://www.lejdd.fr/societe/il-y-d…

    Voilà comment fabriquer et distiller des rumeurs :

    Ce matin 1 juin 2023, France-Inter invite Irène Frachon pour lui faire comparer l’affaire du Médiator et "l’affaire de l’IHU Méditerranée". https://www.radiofrance.fr/francein…

    Mais en cherchant un peu, on constate qu’Irène Frachon aurait peut-être un "lien d’intérêt" ou un "conflit d’intérêts" ou subirait des pressions… quoiqu’il en soit le mari d’Irène Frachon travaillerait dans un cabinet ministériel de la Macronie depuis 2020 d’après wikipédia.


    Madame Irène Frachon a-t-elle perdu sa lucidité et son esprit critique ?

    Petit rappel historique sur les effets secondaires du paracétamol sur les fœtus !!!

    En effet, aux États-Unis des centaines de poursuites sont déposées contre des détaillants et des fabricants d’acétaminophène (paracétamol) qui savaient que ce composé chimique pendant la grossesse pouvait causer des troubles du spectre autistique (TSA) et des troubles déficitaires de l’attention et d’hyperactivité (TDAH).

    Alors, pourquoi, nos gouvernements, lors de la pandémie COVID, nous recommandaient chaudement, de prendre en cas de début de COVID, du paracétamol (l’acétaminophène) plutôt que de l’evermictine ou de la chloroquine qui d’après de très nombreuses études ATTÉNUENT VRAIMENT BIEN LES SYMPTÔMES DES CORONAVIRUS ?

    Ce qui semble aberrant, c’est que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, qui sont bien plus sûres que le paracétamol, nécessitent une ordonnance, et que le paracétamol qui lui est déjà connu pour provoquer une insuffisance hépatique à des doses à peine supérieures à la dose recommandée soit en vente libre !

    Source & suite : Corinne Lalo « Il faut une Révolution ! » (vidéo_14’42’’) :
    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

    PNG - 63.6 ko

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