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Terrorisme anticolonial : Zohra Drif atomise BHL (vidéo 21’46)

mardi 4 juin 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 novembre 2023).

https://www.youtube.com/watch?v=LRV…

BHL ANNIHILÉ par ZOHRA DRIF sur le TERR*RISME ANTI-COLONIAL !!

PaduStream - 20 novembre 2024

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2 Messages de forum

  • Terrorisme anticolonial : Zohra Drif atomise BHL 3 novembre 2023 10:36, par a_suivre

    BHL a bien plus de sang sur les mains que cette femme, alors que lui et sa famille n’ont jamais été colonisés, dominés et exploités.
    En réalité, Bernard-Henri Lévy, né en 1948 à Béni Saf, en Algérie, au sein d’une famille juive, sont les colons et les exploiteurs. Son père a fait fortune au Maroc en créant une entreprise d’import-export de bois exotique…

    Zohra Drif (en arabe : زهرة ظريف) née le 28 décembre 1934 à Tiaret en Algérie, est une moudjahida (militante de l’indépendance algérienne), une avocate et une femme politique algérienne, ancienne sénatrice et ancienne vice-présidente du Conseil de la nation.
    Le 30 septembre 1956, elle est chargée de placer une bombe au Milk Bar.

    Elle fut l’épouse de Rabah Bitat, un des neuf chefs historiques du FLN. Elle-même est considérée en Algérie comme une héroïne de la Révolution algérienne et de la guerre d’indépendance contre la colonisation française ; elle a notamment fait partie du « Réseau bombes » en tant que poseuse de bombe lors de la bataille d’Alger, aux côtés d’Ali la Pointe, d’Hassiba Ben Bouali et de Yacef Saâdi, chef de la "Zone Autonome d’Alger".

    Militantisme et prison
    Après le début de l’insurrection (novembre 1954), elle entre assez vite dans les réseaux du FLN, et fait partie d’une unité active dans la Zone Autonome d’Alger.

    Le 30 septembre 1956, cette unité est chargée de placer trois bombes : celle du Maurétania qui n’explosera pas, celle du bar de la cafétéria de la rue Michelet et celle qu’elle dépose elle-même dans un café-bar, le Milk-Bar, fréquenté par des Pieds-Noirs : l’attentat tue trois jeunes femmes et fait une douzaine de blessés, dont de nombreux enfants.

    Nicole Guiraud, âgée de 10 ans et Danielle Michel-Chich, âgée de 7 ans, victimes de l’engrenage de la violence lors de l’attentat du Milk-Bar à Alger, perpétré par le « réseau bombes » de Yacef Saadi ; la bombe est déposée par Zohra Drif le 30 septembre 1956.

    Nicole Guiraud, âgée de 10 ans et Danielle Michel-Chich, âgée de 7 ans, victimes de l’engrenage de la violence lors de l’attentat du Milk-Bar à Alger, perpétré par le « réseau bombes » de Yacef Saadi ; la bombe est déposée par Zohra Drif le 30 septembre 1956.

    En janvier 1957, les autorités françaises déclenchent la « bataille d’Alger ». La ZAA est fortement touchée par les parachutistes commandés par le général Massu (arrestation de Larbi Ben M’hidi, départ du CCE du FLN pour Tunis).

    En juillet et août 1957, Zohra Drif assiste aux deux entretiens qui ont lieu entre Yacef Saâdi et Germaine Tillion (4 juillet et 9 août).

    La prison
    Le 22 septembre 1957 elle est arrêtée, ainsi que Yacef Saâdi, dans leur refuge de la rue Caton dans la casbah d’Alger ; en août 1958 elle est condamnée à vingt ans de travaux forcés par le tribunal militaire d’Alger pour terrorisme.

    D’abord incarcérée dans le quartier des femmes de la prison de Barberousse, elle est ensuite transférée dans diverses prisons françaises. Elle vit alors dans l’obsession de la peine capitale. En 1960 elle écrit son témoignage intitulé La mort de mes frères.

    Zohra Drif est finalement graciée par le général de Gaulle lors de l’indépendance de l’Algérie en 1962.

    Après l’indépendance
    Avocate et enseignante, elle est députée à l’Assemblée constituante puis membre du Conseil de la nation (dont elle est ensuite nommée vice-présidente) jusqu’en janvier 2016, son mandat n’étant pas reconduit à cette date par le président de la république. Zohra Drif fait partie des personnes qui critiquent le nouveau Code de la famille dès sa promulgation en 1984.

    Au Conseil de la nation, elle préside le Groupe d’amitié Algérie-France ; selon elle, le rôle de ce groupe est de « promouvoir des relations d’amitié avec le peuple français », des « relations de confiance » entre parlementaires algériens et français, de « discuter des problèmes qui intéressent nos deux peuples en toute franchise ». Elle indique aussi que, « dès la Déclaration du 1er novembre 1954, le FLN a dit, et cela a été ensuite constant, que nous combattons les forces colonialistes et non le peuple français ».

    Le débat de Marseille (avril 2012)

    Les « poseuses de bombes ». De gauche à droite : Samia Lakhdari, Zohra Drif, Djamila Bouhired et Hassiba Ben Bouali.
    Lors d’un forum débat, La guerre d’Algérie, cinquante ans après, organisé par le magazine Marianne, France Inter et El-Khabar à Marseille les 30, 31 mars et 1er avril 2012, Zohra Drif, en présence de Danielle Michel-Chich, une des victimes de l’attentat du Milk Bar (alors âgée de cinq ans), s’attire les foudres du public3 :

    « Vous êtes une criminelle de guerre ! Vous avez tué des enfants ! »
    Elle se défend en ces termes :

    « Nous avons pris les armes pour combattre un système. Ce genre de système ne vous laisse d’autre choix que de mourir pour vivre dans votre pays. »

    Danielle Michel-Chich publie également Lettre à Zohra D. (Flammarion, 2012). Lorsque Danielle Michel-Chich l’interroge sur la légitimité de son geste, Zohra Drif répond :

    « Ce n’est pas à moi qu’il faut vous adresser, c’est à tous les pouvoirs français qui sont venus asservir mon pays. Bien sûr, que ce soit à titre personnel et à titre humain, tous les drames, que ce soit les vôtres ou que ce soit les nôtres, sont bouleversants. Mais nous n’étions pas dans une confrontation personnelle, nous étions dans une guerre. Nous étions pris dans une tourmente qui nous dépassait, qui vous dépassait ».

    Elle poursuit en justifiant ces actions par l’état de guerre, considérant que les victimes civiles sont tout aussi inévitables que, par exemple, lors du bombardement de Dresde.

    Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zohra…

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