jeudi 16 novembre 2023, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 novembre 2023).
16 novembre 2023 :
Fondation
Hippocrate
Primum non
nocere
Chers lecteurs,
Loin du regard médiatique et des inquiétudes des
citoyens, il se trame à Genève l’une des révolutions de
palais les plus décisives de toute l’histoire de
l’humanité. Si vous avez aimé la pandémie, si vous avez
aimé les confinements et les campagnes massives de
vaccination, vous allez être servis. Il y en aura
d’autres. (1)
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont le
siège est en Suisse, veut imposer un nouveau traité sur
les pandémies et les urgences sanitaires qui lui
donnerait un pouvoir exorbitant. Grâce à cet accord
international, l’OMS serait la seule organisation dans
le monde ou, au moins en Occident, à pouvoir décréter
quand les habitants de la planète sont en train de vivre
une catastrophe sanitaire. (1,2)
L’OMS veut pouvoir dicter son agenda aux populations
du monde entier. Par quels moyens et dans quel but ?
Un champ d’action illimité pour
l’OMS
L’avocat suisse Philipp Kruse a été l’un des premiers
à tirer la sonnette d’alarme lors d’une réunion du
Parlement européen à Strasbourg le 13 septembre dernier.
(1) Il rappelle que l’OMS, par le traité sur
les pandémies qu’elle propose, veut augmenter ses
pouvoirs financiers et décisionnels de façon inédite.
Les premiers projets de textes pour ce traité sont
accessibles à tous. Ils sont rédigés en anglais et
montrent que l’OMS souhaite élargir ses prérogatives de
manière considérable. (1,2)
Le projet de texte donne à l'OMS le pouvoir de
s'autosaisir dès lors que sont concernés les sujets
suivants (1) :
la santé animale ;
la protection des écosystèmes ;
le niveau de CO2 ;
la santé humaine.
L’OMS deviendrait la garante de la bonne application
au niveau international de ses propres recommandations
dans le domaine de la santé, mais aussi de pans entiers
du droit de l’environnement. Elle pourrait s’intéresser
au réchauffement climatique, à la décarbonation, aux
mesures de transition adoptées par les États signataires
du traité sur les pandémies, etc. (1,2)
Une autosaisine pour les pandémies
De surcroît, d’après ce texte, l’OMS pourrait décider
seule (1,2) :
de qualifier de pandémie
n'importe quelle épidémie ;
de la nécessité de procéder à des
confinements ;
de la mise en place d’un passeport
vaccinal ;
d’une surveillance accrue des
populations ;
d’une politique officielle de
censure relative aux sujets de santé ;
des traitements autorisés pour
les populations ;
du caractère obligatoire des
vaccinations éventuelles ;
de la distribution et de l’administration des
vaccins ;
des modes d’évaluation des vaccins et des
traitements imposés aux populations ;
des fabricants autorisés à produire les vaccins et
traitements.
L’OMS ne serait plus dépendante des États pour se
prononcer sur une situation donnée, mais pourrait agir
seule, sans mandat particulier. Dans les faits, c’est
déjà un peu ce qui se passe, mais le fait de l’acter
juridiquement est très différent. Il serait plus
difficile de revenir sur le nouveau statut de l’OMS, une
fois que celui-ci aurait été adopté.
(1,2)
Un traité dont les premières dispositions
interpellent
Les articles 1 et 2 du traité donnent des définitions
qui viennent compléter son champ d’application. Le texte
évoque les “produits de santé” sur lesquels l’OMS a une
autorité totale. Cette définition est très large.
(1,2)
La notion de produits de santé couvre :
toutes les thérapeutiques,
les vaccins,
tout équipement médical,
tout équipement de protection,
tout outil de diagnostic,
les accessoires médicaux,
les thérapies géniques et chacun des éléments qui
compose les thérapies géniques,
les systèmes de données,
tout ce qui relève de l’ingénierie
médicale.
Cette longue liste dénote une volonté englobante de
la part de l’OMS pour ne pas dire totalitaire.
De surcroît, les observateurs indépendants
s’inquiètent de voir le fruit des premiers débats
internes à l’OMS. Car entre la première version et
celles qui ont suivi, des modifications substantielles
ont été apportées. (1,2)
Ainsi, le premier texte précisait que sur la question
des vaccins, les recommandations de l’OMS étaient non
contraignantes. Mais dans la nouvelle version, le “non”
a disparu. De même, le texte mentionnait que la
politique recommandée par l’OMS devait se faire “dans le
respect des droits de l’homme et de la dignité humaine”.
Mais cette disposition a été retirée. Aucun mécanisme de
remise en cause des recommandations de l’OMS n’est
prévu.
L’OMS est en ordre de marche
C’est en 2021 que l’OMS a annoncé sa volonté de
changer profondément le droit international de la santé
à travers deux instruments juridiques (3,4)
:
un nouveau traité sur les pandémies ;
des amendements significatifs aux régulations
internationales de santé (International Health
Regulations) qui sont actuellement en
vigueur.
Le traité devrait être validé par les États. En
revanche, les nouvelles régulations ne seront pas
sujettes à un vote des États et encore moins des
populations. Si les discussions juridiques relatives à
ces documents se font en catimini, la démarche est tout
à fait officielle. L’OMS veut ce nouveau cadre juridique
pour affermir son influence sur la santé et
l’environnement dans le monde. (1,2)
Le 20 septembre dernier a eu lieu un sommet sur la
santé entre chefs d’États du monde entier. À cette
occasion, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le secrétaire
général de l’OMS s’est félicité de l’engagement des
États pour rendre le monde plus sûr et protégé des
effets dévastateurs des pandémies. Il a évoqué la
nécessité d’avoir un cadre global pour la santé qui
s’applique directement aux populations du monde entier.
Il évoque même une “architecture globale pour les
urgences sanitaires”. (3,4)
L’ambition affichée est cohérente avec la volonté
d’adopter un nouveau traité contre les pandémies. Mais
le transfert de pouvoir que souhaite l’OMS est massif.
L'institution aimerait que les États, en temps d’urgence
sanitaire, ne soient plus souverains.
(1,3)
Une organisation sous influence de la
Fondation Gates
Il existe de nombreux défis sanitaires et écologiques
dans le monde. La pollution des eaux ou de l’air par
exemple, sont des priorités absolues. Mais ces problèmes
ne sont pas visés par le projet de réforme. Pour l’OMS,
ce qui compte, c’est la santé animale, le CO2 et les
pandémies. Pourquoi ? Parce que ces trois domaines
d’actions sont exactement ceux dans lesquels la
Fondation Bill et Melinda Gates veut agir.
(5,6,7,8)
En fait, les objectifs de l’OMS pour les années à
venir sont absolument identiques à ceux de Bill Gates.
Ils ne sont pas le fruit d’une volonté affichée des
États ou des populations. Ce sont les causes que le
milliardaire américain et sa fondation ont toujours
défendues. Ces causes permettraient de mettre en place
le vieux rêve dystopique que poursuit Bill Gates
: un monde sous surveillance dont la population
serait limitée et contrôlée grâce au passeport vaccinal
et numérique.(1)
Mettre en avant la santé animale
pourrait permettre de pousser les citoyens des pays
signataires du traité de l’OMS à devenir végétarien ou
végan. (5)
C’est pour atteindre ces objectifs que Bill Gates a
lourdement financé :
l’OMS via la Fondation Bill et
Melinda Gates, qui est le premier contributeur privé
largement au-dessus de tous les États, à l’exception
des États-Unis ou de l’Allemagne, selon les années. En
2018-2019, les États-Unis ont versé près de 900
millions de dollars à l’OMS et la Fondation Bill et
Melinda Gates a donné 531 millions de dollars. En
plus, les États sont souvent en retard dans leurs
versements à l’OMS, ce qui n’est pas le cas de la
Fondation. De fait, cette dernière est très influente
à l’OMS. (8)
le projet GAVI ou alliance
vaccinale mondiale dont l’objectif est d’augmenter la
couverture vaccinale dans le monde.
(9)
le projet ID2020 par le biais de
Microsoft et dont le but est de doter tous les
citoyens du monde d’une identité numérique.
(10)
Le projet de traité pour les pandémies donnerait à
l’OMS le pouvoir de coordonner ces différents objectifs.
Mais ce sont les objectifs de Bill Gates et non ceux des
États ou des citoyens !
Notez, par ailleurs, que la Fondation Bill et Melinda
Gates est, quant à elle, financée par les actions
qu’elle détient dans l’industrie pharmaceutique. Cela
représente tout de même un dangereux conflit d'intérêt.
Sa dotation de départ est venue de la fortune
personnelle de Bill Gates et de la participation
d’autres milliardaires comme Warren Buffet.
(11)
Bill Gates a un projet pour l’humanité. À travers
Microsoft, sa Fondation, le projet GAVI, le projet
ID2020 et l’OMS, il cherche à façonner le monde selon
ses vues. Les États, par faiblesse ou par intérêt, le
laissent faire.
Jusqu’à présent, cette situation, largement ignorée
du grand public, a permis à la Fondation Gates d’avoir
un pouvoir d’influence sur les politiques de santé
mondiales. Avec le nouveau traité, cela va plus loin.
Bill Gates et ceux qui pensent comme lui, disposeront
grâce à l’OMS et au nouveau traité sur les pandémies,
d’un levier beaucoup plus puissant pour imposer leur
agenda.
Agir avant le 24 mai 2024 !
Les Etats vont se prononcer sur le traité contre les
pandémies lors de l’Assemblée générale de l’OMS qui se
déroulera le 24 mai 2024. (1)
La seule manière de résister à cette tentative
feutrée de putsch international est de refuser de
devenir signataire de ce traité. Ni la France, ni
l'Union européenne ne doivent voter ce texte.
La plupart des responsables politiques en France et
en Europe ne prennent pas la mesure de ce qui est en
train de se passer. On assiste à une forme inquiétante
de privatisation du pouvoir.
D’ici à peine quelques mois, l’OMS pourrait décider à
peu près seule du type de traitements que vous devrez
vous faire administrer. Et pour l’instant, personne ne
semble s’opposer à cette dangereuse évolution.
Les médias sont silencieux. Les responsables
politiques sont aveugles.
Et vous ? Allez-vous passer ce message à vos amis
?
Allez-vous vous préparer à dire NON au monde de
demain ?