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Loi sur la programmation militaire 2023 : Ça fait flipper, le peuple n’a pas été consulté, mais VENDU par nos députés ! (vidéo_39’52’’)

samedi 27 janvier 2024, par a_suivre

La loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 a été publiée le 2 août 2023. Cette loi inepte, votée par 80 % des députés de tous les partis, accorde tout simplement les pleins pouvoirs à Macron.

Cette loi prévoit aussi :

👉 413 milliards d’euros de dépenses sur sept ans.

👉 275 000 personnels de défense et 80 000 réservistes en 2030.

👉 Renforcement du renseignement militaire.

👉 Modernisation de la dissuasion nucléaire.

👉 Investissements dans les défenses cyber, sol-air, spatial, maritime

En tant qu’allié de l’OTAN et membre de l’Union Européenne et dans le cadre d’une guerre de haute intensité sur le sol européen, d’une crise sanitaire ou climatique, en cas de menace actuelle ou prévisible, d’un futur hypothétique, sur la vie de la nation, cette loi permet à Macron, simplement en conseil des ministres, de réquisitionner tout individu ou entreprise pour le compte de l’armée et permet le travail des "personnels mineurs".

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Version courte de l’explication de texte de la loi sur la programmation militaire 2023 par Eric Archambault, juriste de formation - 21_janvier_2024 - vidéo_39’52’’

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Petites précisions budgétaires :

La loi sur la programmation militaire n’inclut pas les moyens dédiés au soutien militaire à l’Ukraine qui sont financés par des lois de finances, pas plus que le financement du service national universel (SNU), qui dispose de moyens "ad hoc".

En 2030, le budget des armées atteindra plus de 68 milliards d’euros.

Le rapport annexé à la LPM précise les efforts prioritaires des armées d’ici 2030 : 49 milliards d’euros pour le maintien en condition opérationnelle, 16 milliards pour les munitions, 10 milliards pour l’innovation, 5 milliards pour la défense surface-air (DSA), 6 milliards pour l’espace, 4 milliards pour le cyber, 5 milliards pour les drones. En outre, 5 milliards d’euros seront consacrés au renseignement, 13 milliards aux outre-mer et 2 milliards pour les forces spéciales.[1]

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C’est très grave, car la loi de programmation militaire prépare sur le sol européen, une dictature avec des prérogatives qui rappellent le IIIe Reich et qui vont faire de l’Union Européenne le nouveau Soviet-Suprême !

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Version en vigueur au 08 octobre 2023

PDF - 1.3 Mo
LOI n° 2023-703 Programmation militaire 2024 à 2030

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Vidéo de la version longue de l’explication de texte de la loi sur la programmation militaire 2023 par Eric Archambault, juriste de formation - PATREON.COM - 21_janvier_2024 - vidéo_2h’30’’

https://www.patreon.com/posts/loi-s…

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Sources :

[1] https://www.vie-publique.fr/loi/288….

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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

Union Européenne, le nouveau "Soviet Suprême" (vidéo 4’54’’)

https://www.youtube.com/watch?v=3E5…
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Vladimir Boukovsky : "J’ai vécu dans votre futur" (vidéo 4’54’’)

« L’Europe c’est la Paix, l’Union fait la force, Airbus et Ariane sont des grands succès de la construction européenne, l’Europe nous permet de faire contrepoids aux États-Unis et à la Chine, la France est bien trop petite pour se refermer sur elle-même, la situation serait pire si nous n’avions pas l’euro, l’Europe est irréversible et il est trop tard pour faire marche arrière, il faut donner sa chance à cette grande idée, il faut regarder vers l’avenir et non vers le passé, être contre l’Europe, c’est être xénophobe et raciste, sortir de l’Europe nous coûterait énormément d’argent et le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’Europe et qu’il faut donc plus d’Europe…  » dixit "La pensée dominante"

Comme les dossiers de la CIA ont démontré que les médias dominants occidentaux - qui nous fabriquent "La pensée dominante" - avaient menti sur les Goulags - selon un rapport* déclassifié de la CIA les conditions de vie dans un goulag de l’ex-URSS étaient bien moins pires que celles dans un pénitencier des Etats-Unis - nous pouvons nous attendre à ce que l’Union Européenne finisse par devenir bien pire que l’URSS.

*http://mai68.org/spip2/spip.php?art…


Vladimir Boukovski, ancien dissident soviétique met en garde contre une dictature de l’UE. Du bureau de Paul Belien**, lundi 27/02/2006

Vladimir Boukovski, un ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de se transformer en une seconde Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles la semaine dernière, M. Boukovski a traité l’UE de “monstre” qui doit être détruit au plus vite, avant qu’il ne se développe en un état totalitaire à part entière.

M. Boukovski a rendu visite au Parlement européen ce jeudi à l’invitation du Fidesz, le Forum Civique Hongrois. Le Fidesz, membre du groupe ECD (chrétiens démocrates européens), avait invité l’ancien dissident soviétique depuis l’Angleterre où il réside, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’insurrection hongroise de 1956. Après sa réunion avec les Hongrois le matin, M. Boukovski a tenu un discours l’après-midi dans un restaurant polonais de la Tier straat, en face du Parlement Européen, à l’invitation du United Kingdom Independence Party (UKIP), dont il est un grand défenseur.

Dans son discours M. Boukovski fait référence à des documents confidentiels des services secrets soviétiques, qu’il a eu l’autorisation de lire en 1992. Ces documents confirment l’existence d’une “conspiration” pour influer sur l’Union Européenne afin de la transformer en une organisation de type communiste.

J’ai assisté à la conférence et ai enregistré le discours. Une transcription ainsi qu’un enregistrement audio d’environ 15 minutes se trouvent ci-dessous. J’ai également interviewé brièvement (4 minutes) M. Boukovski. La transcription et l’enregistrement audio se trouvent également ci-dessous. L’interview à propos de l’Union Européenne a dû se terminer rapidement car M. Boukovski avait d’autres engagements, mais elle me rappela quelques souvenirs puisque j’avais interviewé Vladimir Boukovski il y a 20 ans. En 1986, quand L’Union Soviétique, le premier monstre qu’il a si vaillamment combattu, était toujours vivant et prospère.

M. Boukovski était l’un des héros du XXe siècle. Jeune homme il fit connaître l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique à l’encontre des prisonniers politiques dans l’ancienne Union Soviétique (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917 – 1991) et passa en tout 12 ans de sa vie (1964 – 1976), de sa 22e année à la 34e dans les prisons soviétiques, les camps de travail et les institutions psychiatriques.

En 1976, les soviétiques l’expulsèrent vers l’Ouest. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe comme expert, témoignant au procès qui devait déterminer si le parti communiste soviétique était une institution criminelle. Pour préparer son exposé M. Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents des archives des services secrets soviétiques. Il est l’une des rares personnes à avoir jamais pu consulter ces documents parce qu’il sont toujours classés comme secrets. Utilisant un petit scanner à main et un ordinateur portable, il entreprit cependant de copier beaucoup d’entre eux (certains étant classés très sensibles), parmi lesquels des rapports du KGB au gouvernement soviétique.


Une interview de Vladimir Boukovski

Paul Belien** : Vous étiez un célèbre dissident soviétique et maintenant vous faites le parallèle entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vladimir Boukovski : Je fais référence à des structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, à des projets, à sa direction et à son inévitable expansion, à l’affaiblissement des nations qui était aussi le but de l’Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons grandi en Union Soviétique où nous devions étudier l’idéologie soviétique à l’école et à l’université. L’ultime but de l’Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, partout dans le monde.

C’est le but de l’UE aujourd’hui. Ils essayent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple “les Européens” quoi que cela signifie.

Selon la doctrine communiste et selon plusieurs formes de pensée socialiste, l’État, l’État-nation doit disparaître.

En Russie, cependant, ils se passa le contraire. Au lieu de s’affaiblir, l’État soviétique devint très puissant mais les nationalités furent anihilées.

Mais lorsque l’URSS s’effondra, ces identités nationales revinrent comme des boomerangs et détruisirent presque le pays. Ce fut très effrayant.

PB : Pensez-vous qu’il puisse arriver la même chose lorsque l’Union Européenne s’effondrera ?

VB : Absolument, c’est comme un ressort : vous pouvez le contracter seulement jusqu’à un certain point, et vous savez que l’esprit humain est très résistant. Vous pouvez donc le contracter encore et encore, mais n’oubliez pas que pendant ce temps, il accumule de la force pour rebondir.

PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l’UE l’ont fait de leur plein gré.

VB : Non, ils ne l’ont pas fait volontairement.

Prenons l’exemple du Danemark qui a voté à deux reprises contre le traité de Maastricht.

Prenons celui de l’Irlande [qui a voté contre le traité de Nice].

De nombreux autres pays subissent une pression énorme. C’est presque du chantage. Les Suisses ont été contraints de voter cinq fois lors de référendums. A cinq reprises ils l’ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, ou la septième ? C’est toujours la même chose. C’est un piège pour les idiots. Les peuples doivent voter par référendum jusqu’à ce qu’ils disent ce qu’on attend d’eux. Ensuite ils ne peuvent plus voter. Pourquoi arrêter ? Laissez nous continuer à voter.

L’Union Européenne est ce que les Américains appelleraient un “shotgun marriage” [un mariage avec un pistolet sur la tempe, un mariage forcé – NdT].

UE en juillet 2019

PB : Que pensez-vous que les jeunes devraient faire à propos de l’Union Européenne ? Sur quels points devraient-ils insister pour démocratiser l’institution, ou devraient-ils simplement y mettre un terme ?

VB : Je pense que l’Union Européenne, comme l’URSS, ne peut pas se démocratiser. Gorbatchev avait essayé et il l’a faite exploser. Ce genre de structures ne peut pas se démocratiser.

PB : Mais nous disposons d’un Parlement européen élu par le peuple. résultats-élections-européennes

VB : Le Parlement européen est élu sur la base d’un scrutin à la proportionnelle [dans chaque pays], ce qui ne constitue pas une réelle représentation populaire. Et que vote-t-il ? Le pourcentage de graisse dans les yaourts ou ce genre de choses. C’est ridicule. Il lui a été donné la même tâche qu’au Soviet Suprême (parlement à l’époque de l’URSS NdT). En moyenne, les députés prennent la parole six minutes par an dans la chambre des députés. Ce n’est pas un réel Parlement.

En 1992, j’avais un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central, qui ont été classés comme secrets et le sont encore plus de 20 ans après. Ces documents montrent très clairement que l’idée de transformer le Marché commun européen en un État fédéral a été acceptée par les partis de gauche européens et Moscou comme un projet commun que [le leader soviétique] Gorbatchev appelait en 1988-89 notre “maison européenne commune”

L’idée était très simple. Elle est apparue en 1985-86, lorsque les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis des socio-démocrates allemands. Ils se sont tous plaints de ce que les changements dans le monde, en particulier après que [le Premier Ministre britannique Margaret] Thatcher ait introduit son programme de privatisation et libéralisation économique, menaçaient de détruire les conquêtes (pour reprendre leurs termes) de générations de socialistes et socio-démocrates – risquant de les renverser complètement.

Par conséquent, la seule façon de résister à cet assaut de capitalisme déchaîné (comme ils l’appelaient) était d’introduire les mêmes objectifs socialistes dans tous les pays à la fois. Avant cela, les partis de gauche et l’Union Soviétique s’étaient opposés résolument à l’intégration européenne car ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs objectifs socialistes. A partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques arrivèrent à une conclusion et un accord avec les partis de gauche sur le fait que s’ils œuvraient ensemble ils pourraient prendre en otage le projet européen tout entier et le retourner. Au lieu d’un marché ouvert, ils en feraient un État fédéral.

D’après les documents [soviétiques secrets], c’ est en 1985-86 qu’eut lieu la période charnière. J’ai publié la plupart de ces documents. Vous pourriez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu’ils contenaient sont très révélatrices. Pour la première fois, vous comprenez ce qu’est une conspiration – très facile à comprendre pour eux, qui essayaient de sauver leur peau politiquement.

A l’Est, les Soviétiques avaient besoin d’un changement dans les relations avec l’Europe car ils étaient en train d’entrer dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l’Ouest, les partis de gauche avaient peur d’être anéantis et de perdre leur influence et leur prestige. C’était donc bien une conspiration, assez ouvertement créée par eux, décidée et planifiée.

En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale* est venue voir Gorbatchev. Elle comprenait [l’ancien Premier Ministre japonais] Nakasone, [l’ancien Président] Giscard d’Estaing, [le banquier américain] Rockfeller et [l’ancien Secrétaire d’État US Henry] Kissinger. Ils eurent une conversation très aimable lorsqu’ils essayèrent d’expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s’intégrer aux institutions financières mondiales telles que le GATT, le FMI et la Banque Mondiale.

Au milieu de cette conversation, Giscard d’Estaing prit soudain la parole et dit :

Monsieur le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela va avoir lieu – probablement au cours des 15 prochaines années – mais l’Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez travailler avec nous, et les leaders européens sur la façon dont vous y réagirez, dont vous laisserez les autres pays d’Europe de l’Est interagir avec ou dont vous les laisserez y prendre part. Vous devez être prêt."

C’était janvier 1989, alors que le traité de Maastricht [de 1992] n’avait même pas été rédigé. Comment diable Giscard d’Estaing pouvait-il savoir ce qui allait se passer 15 ans plus tard ? Et – surprise – comment est-il devenu l’auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Cela sent un peu la conspiration, n’est-ce pas ?

Par chance pour nous, la composante soviétique de cette conspiration s’est effondrée plus tôt et n’a pas atteint le stade où Moscou a pu avoir une influence sur le cours des choses.

Mais l’idée d’origine était d’avoir ce qu’ils appelaient une convergence, suivant laquelle l’Union Soviétique se serait quelque peu amollie en devenant plus sociale-démocrate tandis que l’Europe de l’Ouest serait devenue sociale-démocrate et socialiste. Alors il y aurait eu convergence.

Les structures doivent être compatibles. C’est pourquoi les structures de l’Union Européenne ont été initialement construites afin de se marier aux structures soviétiques. C’est pourquoi elles sont si semblables dans leur fonctionnement et leur structure.

Ce n’est pas par hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu’il a été conçu à son image. De la même manière, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu’elle y ressemble exactement, à l’exception du fait que la Commission a maintenant 25 membres alors que le Politburo avait normalement 13 ou 15 membres. Autrement les deux sont exactement identiques, ne rendant de comptes à personne, n’étant directement élus par absolument personne.

Quand vous vous intéressez à toute l’activité étrange de l’Union Européenne avec ses 80 000 pages de règlements, elle ressemble au Gosplan. On avait une organisation qui planifiait toute l’économie, jusqu’à la dernière vis et au dernier boulon, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se produit dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption dans l’UE, c’est exactement le style de corruption soviétique, allant du haut vers le bas plutôt que du bas vers le haut.

Si vous passez en revue toutes les structures et les caractéristiques de ce monstre européen émergent, vous pourrez remarquer qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique.

Je vous prie de ne pas mal interpréter mes propos. Je ne dis pas que cette Union Européenne a un Goulag. Elle n’a pas de KGB -pas encore- mais j’observe de manière très attentive des structures comme l’Europol par exemple. Cela m’inquiète au plus haut point car cette organisation possédera certainement plus de pouvoirs que n’en avait le KGB. Ils auront l’immunité diplomatique.

Pouvez-vous concevoir un KGB doté d’une immunité diplomatique ? Ils pourront nous poursuivre dans 32 types de crimes – deux d’entre eux étant particulièrement inquiétants, le racisme et la xénophobie. Aucune cour d’assises au monde ne définit quoi que ce soit de ce genre comme un crime [NdT : ce n’est pas entièrement vrai, par exemple la Belgique ou la France le font déjà].

Il s’agit donc d’un nouveau crime, à propos duquel nous avons déjà été mis en garde.Un membre du gouvernement britannique a déclaré que tous ceux qui désapprouvaient l’immigration incontrôlée en provenance du tiers-monde seraient considérés comme des racistes et que tous ceux qui s’opposaient à une expansion de l’intégration européenne seraient considérés comme xénophobes. Je pense que Patricia Hewitt l’a dit publiquement [Secrétaire d’État anglaise au commerce et à l’industrie entre 2001 et 2005 et Secrétaire d’Etat à la santé entre 2005 et 2007- NdT]

Nous voilà désormais prévenus. En attendant, ils introduisent toujours plus d’idéologie. L’Union Soviétique fut un État guidé par l’idéologie. Celle de l’Union Européenne d’aujourd’hui est sociale-démocrate, étatiste, et pour une bonne part également politiquement correcte.

J’observe très attentivement comment le politiquement correct se propage et devient une idéologie répressive, sans parler du fait qu’elle interdise désormais de fumer pratiquement partout. Regardez la pression dont est victime la population, à l’instar de ce pasteur suédois qui fut persécuté des mois durant pour avoir dit que la Bible n’approuvait pas l’homosexualité. Et la France a justement adopté une loi réprimant les “discours de haine” envers les gays. La Grande-Bretagne est en train de faire la même chose au sujet des relations inter-raciales ainsi que des discours religieux, et ainsi de suite. Vous pourrez constater, avec du recul, que l’on assiste à une introduction systématique d’idéologies potentiellement amenées à imposer des mesures répressives.

A croire qu’Europol n’a été conçu que pour cela. Autrement, pourquoi en aurait-on besoin ? Pour moi, Europol est une structure très suspecte. J’observe attentivement qui est persécuté, pour quoi et ce qu’il en advient, parce qu’il y a bien un domaine où je suis un expert : je sais comment les Goulags sortent de terre.

Il semble que nous vivions dans une période de démantèlement rapide, systématique et très soutenu de la démocratie.

Regardez cette “Legislative and Regulatory Reform Bill” [loi de réforme législative et réglementaire]. Elle fait des ministres des législateurs qui peuvent introduire de nouvelles lois sans se soucier de le dire au Parlement ou à quiconque.

Ma réaction immédiate est : pourquoi en avons-nous besoin ?

La Grande-Bretagne a survécu aux deux guerres mondiales, à la guerre avec Napoléon, à l’Armada espagnole, sans parler de la guerre froide, où on nous disait qu’une guerre nucléaire pourrait éclater à tout moment – sans qu’on ait besoin d’introduire ce genre de législation, sans qu’on ait besoin de suspendre nos libertés civiles et d’introduire un état d’urgence. Pourquoi en a-t-on besoin maintenant ?

Cela peut faire de votre pays une dictature en un rien de temps.

Aujourd’hui la situation est vraiment sinistre. Les principaux partis politiques ont été complètement capturés par ce nouveau projet européen. Aucun d’entre eux ne s’y oppose réellement. Ils sont devenus très corrompus.

Qui va défendre nos libertés ?

C’est comme si nous nous dirigions vers une sorte d’effondrement, une sorte de crise. L’issue la plus probable est qu’il va se produire un effondrement économique en Europe, ce qui arrivera en temps voulu avec l’augmentation des dépenses et des taxes. L’incapacité de créer un environnement économique compétitif, la réglementation excessive de l’économie, la bureaucratisation, va aboutir à un effondrement économique. En particulier l’introduction de l’euro a été une idée folle. La monnaie n’est pas censée être politique.

Je n’ai aucun doute à ce propos. L’Union européenne va s’effondrer, à peu près de la même façon que l’Union soviétique en son temps. Mais n’oubliez pas que lorsque des entités s’effondrent, elles laissent derrière elles des dévastations telles qu’une génération entière est nécessaire pour parvenir à un redressement. Pensez simplement à ce qu’il pourrait arriver en cas de crise économique. Les tensions entre les nations vont être gigantesques. Cela pourrait exploser.

Regardez le nombre impressionnant d’immigrants venus du tiers-monde et qui vivent aujourd’hui en Europe. Cette immigration a été encouragée par l’Union Européenne. Que va-t-il se passer en cas d’effondrement économique ?

Nous assisterons probablement, comme dans les dernières années de l’Union soviétique, à un développement inimaginable des conflits ethniques. Aucun pays n’a connu de tensions ethniques comparables à celles qui ont eu lieu en Union soviétique, à l’exception peut-être de la Yougoslavie. Et c’est exactement ce qu’il va se passer ici aussi. Nous devons nous préparer à cette situation. Le gigantesque édifice bureaucratique va s’effondrer sur nos têtes.

C’est pourquoi, et je le dis vraiment sincèrement, plus tôt nous en aurons fini avec l’Union Européenne, mieux ce sera. Plus tôt celle-ci s’effondrera, moins les conséquences que nous et les autres pays auront à subir seront importantes.

Mais nous devons faire vite car les eurocrates, eux, agissent rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Cela reste simple aujourd’hui. Si un million de personnes marchent sur Bruxelles, ces types s’enfuiront aussitôt aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, il n’y aura aucune conséquence et personne n’ira en prison.

Aujourd’hui nous avons encore la possibilité d’agir de cette manière. Mais je ne sais pas comment évoluera la situation demain avec l’émergence d’un Europol [organisme de coopération entre les polices de l’UE http://fr.wikipedia.org/wiki/Europol – NdT] entièrement réorganisé avec d’anciens membres de la Stasi [ancienne police politique d’Allemagne de l’Est – NdT] ou de la Securitate [ancienne police politique de la Roumanie pendant la période communiste – NdT]. Tout peut arriver.

Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie aussi rapidement que possible pour obtenir un effet maximal. Sinon il sera trop tard. Comment je vois les choses ? Ma conclusion n’est pas optimiste. Jusqu’ici, malgré le fait que nous disposions de forces anti-UE dans presque tous les pays, cela n’est pas suffisant. Ils sont en train de nous battre et nous perdons du temps.

Vladimir Boukovski

**Paul Belien (né en 1959) est un journaliste flamand et un éditeur du blog conservateur The Brussels Journal.

Source : https://sansapriori.net/2019/10/28/…


Vladimir Konstantinovitch Boukovski ou Boukovsky (en russe : Владимир Константинович Буковский), né le 30 décembre 1942 à Belebeï et mort le 27 octobre 2019 à Cambridge (Royaume-Uni)1, est un écrivain, défenseur des droits de l’homme et ancien dissident soviétique naturalisé britannique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique).

Il est le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.

Biographie

- Jeunesse

Vladimir Boukovski est né en 1942 à Belebeï, ville de la République socialiste soviétique autonome bachkire (actuellement Bachkortostan), où sa famille est évacuée (alors qu’elle vivait à Moscou) durant la Seconde Guerre mondiale. En 1959, il est expulsé de l’école de Moscou pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.

- Militantisme et arrestations

De juin 1963 à février 1964, Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organisé des rencontres de poésie dans le centre de Moscou (près de la statue de Vladimir Maïakovski) (en application de l’article 70-1 du Code pénal soviétique). En janvier 1967, il est de nouveau arrêté et emprisonné pour avoir organisé une manifestation pour la défense d’Alexandre Ginzbourg, Iouri Galanskov et d’autres dissidents (article 190-1, 3 ans d’emprisonnement), malgré la défense assurée par Dina Kaminskaïa2. Il est relâché en 1970.

En 1971, il réussit à faire parvenir à l’Ouest 150 pages qu’il a écrites sur l’utilisation et l’instrumentalisation de la psychiatrie à des fins politiques de répression dans les hôpitaux psychiatriques de l’URSS. Ces informations soulèvent l’indignation des défenseurs des droits de l’homme dans le monde et à l’intérieur du pays, ce qui est alors un prétexte pour une nouvelle arrestation en janvier 1972. Officiellement, le motif est « contacts avec des journalistes étrangers », « possession et distribution de samizdats » (article 70-1, 7 ans d’emprisonnement plus 5 ans d’exil).

Avec son compagnon de cellule de la prison de Vladimir, le psychiatre Semion Glouzman (en), il coécrit un Manuel de psychiatrie pour les dissidents, afin d’aider les autres dissidents à lutter contre les mauvais traitements infligés par les autorités soviétiques dans les hôpitaux psychiatriques.

- Déportation

Le destin de Boukovski et des autres prisonniers politiques en Union soviétique, fréquemment porté à l’attention des associations de défense des droits de l’Homme et des diplomates occidentaux, est une cause d’embarras et d’irritation pour les autorités soviétiques3. En décembre 1976, alors qu’il est emprisonné, Boukovski est échangé contre l’ancien chef communiste chilien, Luis Corvalán.

- Au Royaume-Uni

À partir de 1976 Boukovski vit à Cambridge, en Angleterre, où il se concentre sur l’écriture et la neurophysiologie. Il a obtenu un master en biologie et a écrit plusieurs livres et essais politiques. En plus de critiquer le régime communiste soviétique, il s’est attaqué à ce qu’il a appelé la « crédulité occidentale », un manque de position ferme du libéralisme contre les abus communistes. A la fin des années 1970 l’intervention soviétique en Afghanistan il appelle dans une tribune du Monde au boycottage des Jeux Olympiques de Moscou. En France peu après le 10 mai 1981 il a une altercation télévisée à l’Emission Apostrophes avec Simone Signoret, lorsqu’il sous-entend que la victoire de la gauche aux élections législatives du mois de juin 1981 pourrait déboucher sur l’instauration d’une dictature. En 1983, avec Vladimir Maximov et Édouard Kouznetsov, il fonde l’organisation internationale anti-totalitaire Resistance International l’Internationale de la Résistance, dont il devient le président[réf. souhaitée].

- Jugement à Moscou

En avril 1991, Vladimir Boukovski fait un voyage à Moscou, pour la première fois depuis sa déportation. Lors de l’élection présidentielle de 1991, Boris Eltsine considère Boukovski comme un potentiel vice-président (parmi notamment Galina Starovoïtova et Gennady Bourboulis)[réf. nécessaire]. Finalement, la vice-présidence est offerte à Alexandre Routskoï. En 1992, après la dislocation de l’Union soviétique, le gouvernement de Boris Eltsine invite Boukovski à servir d’expert à la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie lors d’un procès devant déterminer si le Parti communiste de l’Union soviétique était une organisation criminelle. Pour préparer son témoignage, Boukovski eut accès à un très grand nombre de documents issus des archives soviétiques. Il numérisa certains documents classés confidentiels et les rassembla dans un livre publié deux ans plus tard sous le titre de Jugement à Moscou.

- Après 1992

En 1992 des députés du Conseil de la ville de Moscou proposent à Boukovski de se présenter aux élections municipales, à la suite de la démission de l’ancien maire Gavriil Popov. Mais Boukovski refuse cette offre. Début 1996, c’est un groupe d’académiciens, de journalistes et d’intellectuels qui lui suggère de se présenter à l’élection présidentielle, en tant qu’alternative au président sortant, Boris Eltsine, et à son adversaire communiste, Guennadi Ziouganov. Cette proposition n’a pas eu de suite.

En janvier 2004, il s’associe avec Garry Kasparov, Boris Nemtsov, Vladimir Kara-Mourza et d’autres personnalités politiques d’opposition pour fonder le Comité 2008, une organisation démocrate russe dont le but est de garantir une élection présidentielle « libre et juste » en 2008. En 2005, à la suite des diverses révélations concernant Guantanamo, Abou Ghraib et les prisons secrètes de la CIA, Boukovsky critique la rationalisation de la torture.

La même année, il évoque un point commun entre l’Union européenne et l’URSS : le totalitarisme4. Il développe sa thèse dans un essai au titre évocateur5 : L’Union européenne, une nouvelle URSS ? L’ouvrage a été écrit en collaboration avec Pavel Stroïlov et traduit de l’anglais et du russe par Pierre Lorrain.

- Candidature à l’élection présidentielle russe de mars 2008

Le 28 mai 2007, de nombreuses personnalités, réunies dans un « Groupe d’initiatives », ont proposé à Boukovski de se présenter à l’élection présidentielle de 2008, offre qu’il a acceptée. Sa candidature reste toutefois incertaine du fait de sa longue absence de Russie6 et de sa double nationalité russo-britannique (disposition rajoutée à la loi fédérale en 2006, dont la validité est actuellement discutée à la Cour constitutionnelle).

Boukovski a déposé début juillet 2007 les documents nécessaires au renouvellement de son passeport russe, lui permettant ainsi de revenir en Russie. Au mois de décembre, Boukovski avait collecté les documents nécessaires à l’enregistrement de sa candidature mais celle-ci a été annulée par la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie parce qu’il n’avait pas résidé en Russie lors des dix années précédentes et qu’il avait une double nationalité7.

- Procès en 2015

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? En 2015, le Crown Prosecution Service annonce son intention de poursuivre Vladimir Boukovski en justice pour possession d’images pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur8.

- Mort

Vladimir Boukovski meurt le 27 octobre 2019 dans un hôpital de Cambridge au Royaume-Uni à la suite d’un arrêt cardiaque9.

- Influence Son ouvrage …et le vent reprend ses tours a influencé Marie Holzman pour appréhender la dissidence10. Elle compare ses photos à celles de Wei Jingsheng11

Source  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladi…

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  • Ce jeudi 18 janvier 2024, l’Otan a précisé les détails d’un “vaste exercice militaire” :

    L’OTAN lancera la semaine prochaine un exercice militaire de grande ampleur. Quelque 90.000 SOLDATS, 50 NAVIRES… vont être déployés de l’Atlantique à l’est de l’Europe pour une démonstration de force qui vise la Russie sans la nommer.

    “Ce sera une démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres”, a déclaré ce jeudi le général américain Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe [France Info].

    Baptisée Steadfast Defender (“Défenseur inébranlable”), cette opération “barnumesque” regroupera “les pays de l’Alliance (plus la Suède, qui continue à faire antichambre)” et durera “jusqu’en mai”, résume Le Soir. Elle aura lieu sur une zone très étendue, allant “de l’Atlantique au flanc est de l’Otan”, et aura pour but de simuler un conflit face à un “adversaire de taille comparable” à l’Otan, complète L’Orient-Le Jour.

    “A l’approche des deux ans du début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie”, cette dernière “n’est pas citée mais c’est bien d’elle dont il s’agit”, note BFMTV. La chaîne de télévision estime que “l’Otan veut montrer sa puissance et préparer ses troupes à un conflit majeur”, face aux menaces de Moscou et “au risque d’une défaite de l’Ukraine”. “La ligne de front entre les armées russe et ukrainienne n’a guère bougé ces derniers mois”, tandis que “Kiev réclame avec insistance des armes supplémentaires et des munitions pour espérer opérer une percée militaire significative”, rappelle L’Orient-Le Jour.

    L’exercice permettra de montrer que “l’Otan peut mener et soutenir des opérations complexes multi-domaines pendant plusieurs mois, sur des milliers de kilomètres […] et dans toutes les conditions”, explique l’organisation citée par AP News.

    Présent aux côtés du général Cavoli jeudi lors de sa conférence de presse, “l’amiral néerlandais Rob Bauer, le chef du comité militaire de l’Otan”, a fait état “d’un record en termes de nombre de soldats”, rapporte Le Parisien.

    Avec 90 000 soldats mobilisés, l’opération dépasse en effet ce qui était jusqu’alors le “plus grand exercice de l’Otan à ce jour depuis la fin de la guerre froide”, organisé en 2018 avec “environ 51 000 soldats” en Norvège, remarque la ZDF. Il devient même “le plus grand exercice depuis 1988″, ce dernier ayant réuni “125 000 soldats” l’année précédant la chute du mur de Berlin, souligne la chaîne de télévision allemande.

    Certains pays seront particulièrement actifs lors de Steadfast Defender. C’est le cas du Royaume-Uni, qui va “à lui seul déployer 20 000 militaires” [L’Orient-Le Jour]. L’opération sera également “l’occasion d’observer le rôle de la France, en quête de crédibilité aux yeux de ses alliés”, et qui dirige actuellement pour un an “une force terrestre multinationale de l’Otan” [Le Parisien].

    Concernant l’équipement, “plus de 50 navires, des porte-avions aux destroyers […] plus de 80 avions de combat, hélicoptères et drones et au moins 1 100 véhicules de combat, dont 133 chars et 533 véhicules de combat d’infanterie” seront déployés, liste Reuters.

    “Menace n°1”

    Pendant “une longue période” précédant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Otan est restée focalisée sur “des guerres de moindre envergure en Afghanistan et en Irak” [Reuters]. “Convaincus que la Russie post-soviétique ne représentait plus une menace existentielle”, ses membres n’avaient “pas jugé nécessaire de mettre en place des plans de défense à grande échelle”, poursuit l’agence de presse britannique.

    Mais “depuis l’assaut à grande échelle lancé en février 2022 par le Kremlin sur l’Ukraine, la Russie est identifiée comme la menace n°1″, explique Le Soir. L’éventualité d’une progression russe sur le continent européen n’est plus à exclure : si l’attaque d’un pays de l’Otan par Moscou reste peu probable “pour l’instant”, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a par exemple estimé vendredi 19 janvier que cela pourrait être le cas d’ici “cinq à huit ans” [Politico].

    L’opération militaire qui débutera la semaine prochaine permettra donc de “peaufine[r] les nouveaux plans de défense et de dissuasion de l’Otan, avalisés lors du sommet de Vilnius, l’été dernier”, poursuit Le Soir. Une attention particulière sera notamment portée au “déploiement de la force de réaction rapide de l’Otan en Pologne” ainsi qu’aux “autres lieux majeurs des exercices […] : les États baltes, considérés comme les plus menacés par une éventuelle attaque russe”, précise Reuters.

    Source : https://www.touteleurope.eu/l-ue-da…

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