@ Fred.
1) Comme je l’ai écrit auparavant, des webs et des Internets, il y en a de toutes sortes. Mais ce que vous ignorez aussi peut-être (sinon, désolé), c’est que des Google, il y en de toutes sortes aussi : le Google FR n’est pas du tout le même, à l’usage, que le Google UK, et ces deux derniers diffèrent du Google US, etc.
De plus, Google (la firme) impose nationalement des interfaces et donc des résultats de recherche (interfaces qu’il faut apprendre à contourner si besoin) pour ne pas se limiter à ceux du Google FR pour nous en France en allant sur l’US, par exemple, à condition de lire en anglais, bien sûr. Ou sur le germanique en lisant l’allemand, etc.
Mais ce n’est pas fini, il y a en plus des Google nationaux grand public, des Google dédiés, comme celui pour les universitaires (scholar), qui est cependant ouvert à tous. Dans ce dernier, on peut retrouver la présentation ancienne qu’on avait connue dans le Google grand public lorsqu’on lançait une recherche. Je veux dire que l’on a, en bas de page, les numéros de page des résultats comme dans l’ancien monde, et on a en haut le nombre de pages qui traitent du sujet. Dont Momotchi regrette la disparition. En fait, le Google grand public s’est réduit d’un côté et a enflé de l’autre ; et par ailleurs, il a un problème de business, de gestion des serveurs, etc. Même dans une bibliothèque, les livres sont enlevés régulièrement, et vont dans un premier temps dans une réserve pour lecteurs minoritaires, et ensuite, ils peuvent aller au pilon, car les moyens de stockage et financiers ne peuvent pas suivre (la faute au capitalisme ?). On privilégie les nouveaux ouvrages, et ceux qui sont régulièrement demandés parmi les anciens. Il n’y a pas forcément de complot, c’est ainsi depuis des lustres, y compris à la bibliothèque nationale de France, dans celles des universités ou de la ville. Il peut y avoir de la censure quelquefois, mais la censure est autre chose que Fahrenheit 451. De toute façon, ni la censure, ni les autodafés n’ont jamais marché depuis qu’on en pratique. Les nazis qu’on cite souvent ne furent ni les premiers ni les plus importants en la matière. Il faut lire à ce sujet Lucien X. Polastron, Livres en feu.
Vous pouvez essayer ici (je vous donne le lien FR) :
https://scholar.google.fr/schhp?hl=…
2) Concernant François Gervais, vous avez cherché au mauvais endroit : ça aussi, c’est un problème. Chercher, cela s’apprend, j’ai dû apprendre comme tout le monde. C’est comme lorsqu’on va dans une bibliothèque et que l’on ne s’intéresse pas à son organisation, mais qu’on voudrait tout de même y trouver un livre particulier. Or, il faut savoir où aller le chercher, non ? Si c’est un livre scientifique, il ne sera pas dans les mêmes rayons, voire au même étage que les romans, ou les BD, etc.
Ensuite, les sciences, il y en a de différentes, de même pour les romans (un livre de littérature d’un pays étranger va peut-être se trouver dans une étagère dédiée, loin de la littérature française ou francophone etc.).
Comme Gervais est un scientifique, il y a plus de chances que Wikipedia le malmène moins, et sa page est du coup une toute première source d’infos à consulter. Bon, il est présenté comme soutenant des positions complotistes, mais dans la page discussion, il y a d’autres approches, et surtout, il y a une présentation de son travail à peu près correcte. On peut de toute façon aller sur son site de l’université de Tours donné par Wikipedia, comme quoi (https://www.univ-tours.fr/annuaire/…) pour vérifier, et là, on a les bonnes infos. Autre piste : les lieux où se publient des textes d’analyses de l’auteur ou sur lui, comme sur persee : https://www.persee.fr/authority/663560
Enfin, il y a un Internet particulier dont j’ai parlé, qui est le peer to peer, accessible par eMule, par exemple, où l’on peut trouver les documents suivants à télécharger librement de l’auteur :
- L’Innocence du carbone (format epub, 2013 / ou format pdf
- Le réchauffement climatique (vidéo, 2017)
- L’urgence climatique est un leurre (pdf ou epub, 2018)
- Web 2.0, les internautres au pouvoir (je ne sais pas ce que c’est).
Bon, Internet ou le Web n’ont pas complètement fait disparaître Gervais, non ?