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De la Théorie à la Pratique Anarchiste avec Rudolph Rocker, en version PDF gratuite

dimanche 10 juin 2018, par jbl1960 (Date de rédaction antérieure : 10 juin 2018).

Pour nous permettre de ne surtout pas laisser l’État du Monde, en partant, comme nous l’avons trouvés, en arrivant…

Nous avons absolument le pouvoir de dire NON et celui de refuser d’être gouvernés…

Sur proposition de Résistance 71 qui a traduit et publié initialement ;

De la théorie à la pratique anarchiste avec Rudolph Rocker, en version PDF N° 61 de 33 pages

Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/de-l…

« Pour les travailleurs, la grève générale est la conséquence logique du système industriel moderne, dont ils sont les victimes et elle leur offre en même temps l’arme la plus forte dans la lutte pour leur libération sociale, pourvu qu’ils reconnaissent leur propre force et apprennent a utiliser cette arme a bon escient. »

— Rudolph Rocker —

Passer de la THÉORIE à la PRATIQUE anarchiste notamment avec Rudolph Rocker ;

En faisant des recherches pour réaliser ce tout dernier PDF, j’ai découvert cet article, dans les premiers, signé du Collectif, naissant, Résistance 71 du 7 octobre 2010 qui démontre que nous pouvons passer de la théorie à la pratique anarchiste par une Grève Générale, Illimitée et Expropriatrice ;

Recette de la grève vraiment efficace…

Recette-conseil des compagnons de la CNT-AIT… Elle a fait ses preuves au fil du temps et de l’Histoire. Le véritable question est la suivante :

Veut-on réellement un succès ?… Ou juste donner le change pour nous donner bonne conscience ?… Résistance 71

Qu’est-ce qu’une grève ?

Depuis près d’un mois, tous les 15 jours, les syndicats nous envoient dans la rue et nous demandent de nous mettre en grève. Ce qu’ils appellent les « journées d’action », les « temps forts »,…

Force est de constater que, depuis des années, cette tactique ne nous a apporté que des défaites (rappelons par exemple l’absence de rapport de force et l’échec de 2003).

Quand on regarde l’Histoire, les grèves victorieuses avaient toutes les mêmes caractéristiques :

– Constitution d’une caisse de solidarité. Préparée des mois avant le lancement de la grève, elle permettait de subvenir aux besoins des familles des grévistes au cours de grèves longues de plusieurs jours ou plusieurs semaines.

– Assemblées générales dans chaque usine. Elles étaient l’expression de la base, et elles dépassaient souvent les syndicats, qui dans tous les cas devaient leur rendre des comptes.

– Blocages des usines. Afin que la grève soit efficace, la production devait impérativement s’arrêter (il fallait également contrer la possibilité de « lock-out »).

– Dénonciation (voir plus) des « jaunes » (les ouvriers qui refusaient de faire grève, ou qui venaient remplacer le personnel gréviste).

– Arrêt de l’activité jusqu’à acceptation des conditions posées par les travailleurs.

Ces facteurs permettaient aux ouvriers de créer un véritable rapport de force avec les patrons. Or, que voyons-nous dans les grèves d’aujourd’hui ?

– Pas de continuité, une journée tous les 15 jours…

– Pas de caisse de solidarité. Les bureaucraties syndicales, qui sont là pour ça (à ce qu’ils nous disent) ne lâchent pas un centime, et écourtent les grèves au prétexte que les ouvriers n’auraient pas les moyens de la faire.

– Des assemblées générales de plus en plus rares, et de plus en plus contrôlées par les syndicats.

– Aucun blocage, au nom de la sacro-sainte « liberté de choix ».

– Des jaunes qu’il faut respecter, parce que l’on serait en « démocratie ».

En bref, les centrales syndicales opèrent la confusion entre la grève, lutte claire et véritable, et le débrayage, signal flou, peu menaçant et sans enjeu. La grève, notre outil le plus efficace contre les patrons et l’État, a été dénaturée par les centrales syndicales et son efficacité tuée dans l’œuf ! À nous de la faire revivre !

Le 12 octobre, réclamons une grève générale autogestionnaire !

▼▼▼

Grâce à nos échanges sur le sujet, nous pensons que pour qu’une grève soit vraiment efficace, elle doit être :

  • Générale
  • Illimitée
  • Expropriatrice
  • Autogestionnaire

Et s’il manque un de ces 4 éléments, ce n’est que pisser dans un violon, l’histoire l’a prouvée encore et encore…

C’est ce que j’analyse dans ce billet du 17 novembre 2017 ► Pour une grève générale, illimitée et expropriatrice et je pousse l’analyse dans celui-ci et détermine pourquoi et surtout dans quelle mesure elle devra être expropriatrice ► Pour une Société des sociétés : celle des associations libres et volontaires.

Et s’il est question de supprimer la propriété privée et le « pouvoir » ; Bien entendu il est impossible de « supprimer le pouvoir » dans son sens strict, puisqu’il est inhérent à toute société.

Par contre comme l’avait défini, par exemple, Pierre Clastres il y a deux formes de pouvoir : le non-coercitif et le coercitif. Et il faut supprimer le pouvoir COERCITIF et embrasser le pouvoir non-coercitif. Ceci ne peut se faire qu’en le réintégrant dans le corps social, ce qui implique de facto un retour à la société égalitaire, pour le maintenir en solution dans la société, il faudra comprendre et embraser notre complémentarité à l’échelle planétaire en tant que parties du tout, fonctionnant en harmonie et non plus de manière antagoniste. Et cela part de l’individu qui s’associe librement et des associations rayonnant en sphères d’influence positives à travers l’espace géopolitique.

Et c’est d’ailleurs le message en filigrane contenu dans le Manifeste Politique de Résistance 71 : Manifeste pour la Société des sociétés.

Pour prolonger la réflexion, je vous recommande pour ma part, les lectures, en nouvelles versions PDF que j’ai réalisées de ;

Voline, Fondateur de la synthèse anarchiste N°49

Champs, usines et ateliers de Pierre Kropotkine 1910 N° 55

Le discours de la servitude volontaire d’Étienne de la Boétie, 1548 préambule de Résistance 71 & de François Rabelais N°59

Car si nous voulons changer le cours de l’histoire de l’Humanité, nous devons d’abord nous changer, nous-mêmes…

JBL1960

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