La propagande ne prend jamais de congé
Extrait du 20 heures de France 2 du 10 août 2018
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.
vu sur FB :
Un beau flagrant délit de fake news en direct. Hier soir, 20h23, journal de France 2, Valerie Astruc présente un petit reportage sur les vacances des chefs d’état étrangers et commence par Vladimir Poutine. Elle parle explicitement de "chasse au tigre", ce qui ne manquerait pas de révolter tous les amoureux de la nature. On voit M. Poutine poser à côté d’un tigre couché.
Le problème c’est que c’est faux. Il s’agit d’images de 2008 quand le président russe avait participé à la réintroduction d’un tigre de Sibérie, une espèce protégée, dans son milieu naturel. Sur l’extrait que j’ai repris de France 2, on notera d’ailleurs, sur le tigre, le collier… Nullement question de "chasse", Mme Valerie Astruc.
Un bel exemple de mensonge en direct en plein 20 heures. Soit c’est de l’incompétence suite à un travail de documentation minable, soit c’est fait exprès étant donné la russophobie ambiante entretenue par les médias. Dans les deux cas c’est grave et d’un manque de professionnalisme sérieux.
Je saisis le médiateur de France 2 ainsi que le CSA.
Vladimir Poutine, un président pas comme les autres
https://www.20minutes.fr/insolite/d…
Ce tigre-là est déjà plus gros. En août 2008, Vladimir Poutine participe à un programme national de préservation du tigre de Sibérie. Sur cette photo, il passe un collier muni d’un GPS à un individu âgé de cinq ans, dans la réserve de l’Académie des Sciences de Russie du Grand Est.
Un tigre libéré par Poutine se balade en Chine
http://french.peopledaily.com.cn/n/…
Source : le Quotidien du Peuple en ligne 10.10.2014 16h45
Un tigre de Sibérie relâché dans la nature par le président russe Vladimir Poutine a probablement franchi la frontière chinoise pour se nourrir. Une recherche est actuellement en cours dans le pays.
Le tigre, baptisé Kuzia, est un des trois félins sauvages que Poutine a contribué à libérer en mai dernier, dans la région reculée d’Amour en Sibérie orientale.
Marqué par un dispositif de pistage, le carnivore a été enregistré dans le réserve de Taipinggou du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine.
"Un expert russe a appelé pour nous indiquer l’emplacement de l’animal, en espérant que nous pourrons le protéger", a déclaré Chen Zhigang, directeur de la zone de préservation située dans le comté de Luobei.
Ajoutant que plusieurs personnes avaient été envoyées sur le site pour enlever les pièges possibles et plus de 60 caméras ont été installés pour tenter de capturer les premières images de Kuzia.
La police forestière va également avertir les agriculteurs locaux de la présence du tigre.
il devrait trouver une nourriture abondante parmi la faune de la réserve, a confié Chen. Néanmoins, les fonctionnaires sont prêts à laisser quelques bovins dans la zone pour l’alimenter.
Aujourd’hui, on dénombre moins de 500 tigres de Sibérie dans la nature, se trouvant principalement dans le nord de la Russie, le nord-est de la Chine et le nord de la péninsule coréenne.
Par le passe, ils sont plusieurs centaines a avoir vécu dans les immenses forêts de pins et de chênes dans le nord-est de la Chine, mais après des siècles du braconnage, seulement 18 à 22 d’entre eux sont censés y survivre.
Répertoriés comme espèce en voie de disparition par l’Union international sur la liste rouge de conservation de la nature, les tigres ont mieux résisté en Russie, où ils sont plus de 400 et parfois se nourrissant d’ours locaux.
M. Chen a fait savoir que cet espèce n’avait plus été observée dans le comté du Luobei. Cependant, plusieurs traces, y compris des images infrarouges, des empreintes et des excréments, étaient apparues dans d’autres parties du Heilongjiang avec l’amélioration de leur habitat.
Depuis avril, l’abatage commercial des arbres a été interdit dans les deux principales forêts du Heilongjiang, le Grand Khingan (Daxing’anling) et le Petit Khingan (Xiaoxing’anling), dans le but de restaurer l’écosystème.
Les autorités ont découvert des pistes de tigres de Sibérie pour la première fois dans les bois artificiels de Linkou, suggérant qu’ils ont commencé à migrer vers de nouvelles forêts intérieures.
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