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Equateur - Lenín Moreno successeur de Rafael Correa est une ordure au service de l’impérialisme US (vidéo 20’)

samedi 15 septembre 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 septembre 2018).

En Equateur, le crépuscule de Rafael Correa

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7 février 2018 à 14:59

François-Xavier Gomez

Lenin Moreno et Rafael Correa, le 24 mai 2017 à Quito, lors de la prise de fonction du nouveau président. Photo Mariana Bazo. Reuters

Approuvée par référendum, l’interdiction faite aux élus condamnés pour corruption de briguer tout nouveau mandat sonne le glas des espoirs de réélection de l’ancien président. Son successeur et ex-allié, Lenin Moreno, poursuit ainsi la « décorréisation » du pays.

L’Equateur est entré dans l’ère du post-corréisme en votant dimanche contre la réélection indéfinie du chef de l’Etat, lors d’un référendum convoqué par le président Lenin Moreno pour barrer la route à son ancien allié et prédécesseur Rafael Correa. Le « oui » à la suppression de cette loi, lancée par Correa en 2015 et qui permet aux élus de briguer un nombre de mandats indéterminé, l’a emporté avec 64 % des voix, selon le décompte quasi définitif publié mardi par le Conseil national électoral.

Le « oui » l’emporte largement dans les six autres questions posées aux 13 millions d’électeurs (sur 16,3 millions d’habitants). Elles portaient notamment sur la « mort civile » (privation définitive des droits civiques) de toute personne condamnée pour corruption, et sur la réforme du CPCCS (Conseil de participation citoyenne et de contrôle social), l’organe créé par Correa pour nommer les représentants des pouvoirs publics. Avec le soutien des électeurs, Moreno peut ainsi continuer à détricoter l’héritage de la « révolution citoyenne », la doctrine de Correa adossée au « socialisme du XXIe siècle » prôné par le Vénézuélien Hugo Chavez.

Pots-de-vin

En moins d’un an, Moreno est passé du statut de successeur désigné de Correa à celui de pire ennemi. Le 2 avril 2017, il remportait une présidentielle très disputée face au candidat de la droite et de la finance, Guillermo Lasso. Rapidement, l’ancien vice-président (de 2007 à 2013) a pris ses distances avec Correa, qui, après dix ans de pouvoir, s’était installé en Belgique, le pays de sa femme. Le premier coup d’éclat du nouveau chef de l’Etat est de se séparer de son vice-président, Jorge Glass, aujourd’hui en prison après sa condamnation pour avoir touché des pots-de-vin du géant de BTP brésilien Odebrecht. Le scandale a éclaboussé d’autres fonctionnaires de l’ancien gouvernement.

Moreno s’est attaqué à un autre symbole de l’action de son prédécesseur : la politique extractiviste, notamment l’exploitation pétrolière dans le parc naturel de Yasuni, une des réserves de biodiversité les plus riches de la planète, dans la jungle amazonienne. Peu après son élection en 2007, Correa proposait un marché à la communauté internationale : ne pas toucher aux gisements découverts dans le parc, en échange d’un dédommagement versé par le reste de la planète, équivalent à 50 % du manque à gagner. Soit 350 millions de dollars par an. Après des années de négociation et devant le manque d’engagement des partenaires, l’Equateur met fin à « l’initiative Yasuni » en 2013 et commence à forer des puits sur une petite partie du parc. Dimanche, les électeurs se sont prononcés à 67,3 % en faveur de la sanctuarisation du Yasuni. Ils ont en outre validé à 68,6 % la fin de toute extraction minière des métaux.

« Persécution et harcèlement »

Privé de la possibilité de revenir au pouvoir lors de la présidentielle de 2021, Rafael Correa est-il pour autant expulsé du jeu politique ? Tout dépend de l’enquête de la justice sur l’affaire PetroChina, portant sur des irrégularités présumées dans la vente de pétrole à la Chine et à la Thaïlande sous son administration. Lundi, avant son retour en Belgique, Correa a été entendu par le parquet de Quito. Si son implication est avérée et qu’il est condamné, il sera frappé de « mort civile » et ne pourra plus participer à la vie publique. S’il est blanchi, il peut compter sur les quelque 36 % d’électeurs qui ont voté « non » aux différents référendums. Une base non négligeable.

Et Correa semble bien décidé à se battre. Se disant victime de « persécution et harcèlement », il a dénoncé « la nouvelle stratégie de la droite pour détruire les dirigeants progressistes comme ils l’ont fait avec Dilma [Rousseff, ex-présidente du Brésil], Lula ou Cristina [Kirchner, ex-présidente d’Argentine] », dans une interview à l’AFP. Il se dit prêt à rentrer de Belgique à tout moment pour promouvoir une assemblée constituante qui destituerait Lenin Moreno et rédigerait une nouvelle Constitution.

Note de do : Des agents de la CIA sont payés pour être des assassins économiques. Ils se rendent dans un pays dont ils veulent renverser le régime, et proposent aux dirigeants d’emprunter pour le pays plus que le pays ne peut le supporter, en prétendant que ça va rapporter beaucoup plus que dans la réalité. Et le pays est endetté, et se retrouve pieds et points liés aux USA pour rembourser une dette éternelle. C’est l’esclavage par la dette.

Mais, une autre tactique consiste à inciter les gens au pouvoir dans ces pays à accepter divers avantages illégaux. Certes pas grand chose, comme les dirigeants sont à peu près honnêtes. Mais leur dit-on : « Vu tout ce que tu as apporté au pays, tu peux bien prendre ta part ; et il y a vraiment peu de chance qu’on s’en aperçoive ». C’est très tentant. Et ils tombent dans le piège. la même personne qui les a incités à la corruption, les dénonce. Après "on" les élimine pour corruption, et "on" les fait passer pour de véritables salauds. Ce qui n’est pas le cas ; mais, ensuite, ils perdent quand même les élections. Il faudrait que ces dirigeants sympas cessent de tomber dans ces pièges stupides.

Les révolutions colorées expliquées par un agent de l’impérialisme, John Perkins (vidéo 20’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article910

John Perkins, confessions d’un corrupteur de nations.

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