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Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays

mercredi 7 novembre 2018, par visiteur (Date de rédaction antérieure : 7 novembre 2018).

6 Messages de forum

  • Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays 8 novembre 2018 01:10, par Jean "Blues à chien sans chien" Cendent

    Des gilets jaunes !
    Oui !
    Même pas des rouges et encore moins des noires…Ah, ah, ah.

    Au moins à notre époque, on savait tirer des coups… ?

    Au fait Fidel, tu as combien d’enfants ?
    Attends voir…9, il me semble.
    Et toi, Ernesto
    5 niños

    Et la surpopulation ?
    Quoi la surpopulation… Ah ! Celle du Comandante Cousteau ?
    Ben, camarade révolutionnaire Marxiste…
    Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais… Ah, ah, ah

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    • Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays 8 novembre 2018 12:26, par Luniterre

      Joli trait d’humour, mais assez formel, encore, sur ce coup…

      Cousteau, le Che, Fidel, un débat qui a peut-être manqué à l’Histoire…

      En fait, l’époque était plus à l’action, à tous points de vue, qu’aux débats…

      Ici, ce qui est aussi , en quelque sorte, indirectement, une réponse argumentée à ton post :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/07/a-propos-du-17-novembre-lettre-ouverte-aux-syndicats-et-partis-de-gauche/

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article2421

      Luniterre

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    • Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays 8 novembre 2018 18:15, par Luniterre

      Joli trait d’humour, mais de pure forme, en fait…

      Cousteau, le Che et Fidel, un débat qui manque peut-être à l’Histoire !

      Quoi qu’il en soit, l’époque était encore plutôt à l’action, à tous points de vue…

      Ceci-dit, une réponse argumentée à ton post se trouve ici même :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/07/a-propos-du-17-novembre-lettre-ouverte-aux-syndicats-et-partis-de-gauche/

      Apropos du 17 Novembre… Lettre ouverte aux syndicats et partis « de gauche »

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article2421

      Luniterre

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      • Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays 9 novembre 2018 06:30, par Jean Cendent

        Joli trait d’humour,
        Merci pour le compliment
        mais de pure forme, en fait…
        Tout à fait, mais est-ce que l’humour peut vraiment être, autre chose que de pure forme ?

        Bon, quand tu seras avec votre parti unique au pouvoir par l’équation dialectique qui conclut "tout pouvoir au parti" .
        Tu ne me colleras pas contre un mur en me tirant une balle dans la tête pour tenter une avant garde dans l’art du crépi de cervelle saignante sur béton immaculé.
        Me voilà rassuré mais toujours sur mes gardes.

        En fait dans une une société basée sur le Marxisme Léninisme un type comme moi, il aurait le droit de faire et dire quoi si ce modèle civilisationnel ne lui convient pas ? Ou bien que la majorité ou ses membres, les bolcheviks n’apprécient pas ce que je veux faire de ma vie ?

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        • Révolution le 17 novembre 2018 en bloquant le pays 13 novembre 2018 02:57, par Luniterre

          Bonne question !

          Je n’ai cependant pas eu le temps de te répondre, vu l’agitation autour du 17 Novembre.

          Dans toute société il y a nécessairement une marginalité résiduelle, aussi ouverte soit elle.

          Et dans le socialisme, qui est une société de transition, à plus forte raison.

          Il y a nécessairement une frange réactionnaire qui refuse plus ou moins de s’adapter, et une marginalité chronique, héritée du capitalisme et qui se prolonge, refusant également de s’adapter.

          Néanmoins, marginalité n’implique pas forcément une activité contre-révolutionnaire.

          Le principe même du socialisme n’est évidemment pas pour encourager l’oisiveté, comme le dit la chanson : « l’oisif ira loger ailleurs ». Le travail partagé est, dans la mesure du possible, une charge relativement modérée, mais néanmoins partagée entre tous ceux qui y sont aptes et en âge.

          Il n’y a donc pas de chômage, et, partant, pas d’allocation chômage. Des subsides nécessaires étant réservées aux invalides, malades, etc…

          Dans le système capitaliste les marginaux, que ce soit à titre individuel ou sous forme de petites communautés, sont finalement assez bien tolérés et n’entrent que rarement en conflit violent avec le système. De même, les mouvements sociaux marginaux, même « autonomes », n’ont jamais représenté un danger réel pour le système, ni constitué une alternative crédible.

          En dehors d’une activité économique marginale, « autogérée » ou autre, qui s’apparente à une forme de micro-capitalisme, d’une manière ou d’une autre, le problème de la marginalité totale pose donc celui de la survie matérielle du marginal, et donc de sa délinquance potentielle, faute de subsides.

          Le socialisme a certes une fonction éducative, mais comme toute société, il doit aussi se protéger contre la délinquance.

          La situation du marginal est donc effectivement difficile à y définir. En termes d’activités économiques marginales, dans la mesure où il ne s’agit pas de trafics illicites, la situation n’est sans doute pas très différente ce qu’elle est actuellement. Dans la mesure où elles ne constituent pas non plus une alternative réelle au socialisme, ce sont des formes résiduelles de micro-capitalisme qui peuvent être tolérées et permettre justement de fixer des éléments instables et autrement potentiellement contre-révolutionnaires. Dans ce type de relations sociales, il doit y avoir des limites à fixer, évidemment.

          En URSS, comme dans toutes les autres sociétés, il y avait donc également une certaine marginalité aussi. Les tziganes semblent avoir joui d’une tolérance plus ou moins extensive, selon les périodes, avec diverses tentatives d’intégration, il est vrai, mais je ne saurais te préciser davantage quel était réellement leur statut. Il y avait aussi des artistes assez marginaux, des musiciens, notamment, et dans la mesure où ils ne menaient pas d’activités ouvertement anti-soviétiques, ils étaient assez bien tolérés, me semble-t-il, à l’instar des tziganes. Un certain nombre arrivaient régulièrement à rentrer dans les circuits officiels, également.

          Même dans les productions « officielles », musique, cinéma, etc… il y a souvent une double lecture possible, de fait, avec, en arrière plan, une critique souvent justifiée des travers bien réels du système. Pas d’anticommunisme caractérisé, cependant.

          Paradoxalement, un certain nombre d’œuvres jugées « critiques » à l’époque sont aujourd’hui devenue emblématiques des nostalgiques de l’URSS. Ainsi la chanson enfantine conçue comme bande son d’une série télé soviétique de SF, Гостья из будущего, destinée à la jeunesse : Прекрасное далёко, le titre est le thème de la chanson, et il est tiré d’une expression littéraire russe, elle-même tirée des « âmes mortes » de Nicolas Gogol. Intraduisible en français ( littéralement : « beau lointain »), elle est un peu l’équivalent de notre expression « l’herbe est toujours plus verte ailleurs ». Elle fait allusion au fait que Gogol, qui voyageait beaucoup, parlait le plus souvent de la Russie depuis l’étranger, et, en l’occurrence, depuis l’Italie, qui était en quelque sorte sa « seconde patrie ». Dans le scénario SF de la série télé, l’allusion est que le futur sera toujours meilleur que le présent. Ce qui pouvait donc aussi sous-entendre, et assez clairement, dans le contexte, que le présent n’était pas forcément au top… (en 1985).

          Aujourd’hui le paradoxe est donc que cette chanson évoque à la fois le souvenir de l’enfance soviétique perdue, la série étant devenue culte, un peu à l’instar de notre « guerre des boutons » en France, mais avec une dimension SF spatio-temporelle, et évoque donc aussi l’avenir manqué, le destin dévié, en quelque sorte, de l’URSS, mais qui pourrait revenir, reprendre sa course vers le meilleur.

          Au premier degré, la musique est superbement simple, et le poème, empreint à la fois des bons sentiments et des vœux de l’enfance et d’interrogations existentielles esquissées concernant l’avenir, reste percutant en termes de valeurs humaines pour toutes les générations.

          De fait, la musique est donc maintenant souvent utilisée pour des montages vidéos sur le thème de la nostalgie de l’URSS.

          Bon, mais je ne vais pas faire tout de suite une thèse sur la musique soviétique…

          Quelques liens en PS.

          Luniterre

          Une bonne version basique, la plus connue :

          https://www.youtube.com/watch?v=m7A4uy6Nw0k

          Ici, encore mieux, à mon sens, avec chœurs :

          https://www.youtube.com/watch?v=9FU3C7vh1jI

          Ici, beaucoup d’émotion « adulte » autour de la chanson :

          https://www.youtube.com/watch?v=4DC4DKV-BRw

          Ici, une des meilleures vidéo d’agit-prop sur le thème :

          https://www.youtube.com/watch?v=dCE0qaDgLHg

          Ici, en mélange, la symbolique des temps passés, présent et « futur » escamoté par le présent :

          https://www.youtube.com/watch?v=cEKh9xu6Yy0

          Ici, vision de SF, le « futur » manqué de l’URSS

          https://www.youtube.com/watch?v=l6bGrfP94JY

          Ici, une version « moderne », en présence de l’auteur de la chanson, pour son jubilé :

          https://www.youtube.com/watch?v=nNKKou3kxOg

          Ici, une version assez rare, avec une légère variante du texte :

          https://www.youtube.com/watch?v=NnOGDEznpdY

          Etc…

          **************

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          • La marginalité sociale est justement "sociale", elle est celle de la société qui produit des sortes de "poubelles" (prisons, foyers, asiles, dispositifs de semi liberté …etc.) pour les individus non formatés à son goût.

            La société produit à volonté ses marginaux. Par exemple : beaucoup de chômeurs, cigarettes hyper chères = certains chômeurs sans perspectives vont participer à la vente de cigarettes de contrebande, ceux d’entre eux qui refuseront de devenir des informateurs de la police ou de financer LR seront d’abord persécutés puis incarcérés…etc.

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