Bonjour, camarade
Il me semble que tu confonds différents aspects de l’organisation des luttes.
Une organisation de résistance prolétarienne est nécessaire, à court ou moyen terme, pour échapper à la répression via le contrôle des médias : tél, mail, net, réseaux sociaux.
Le but d’une résistance prolétarienne est d’être présente et perceptible dans les quartiers populaires et prolétariens, et non principalement dans les centre-villes, regroupant essentiellement les classes moyennes et supérieures.
Elle doit donc aussi dépasser le stade des AG à la bourse du travail qui ne produisent pas grand-chose, sinon des palabres interminables, et rien de durable ni d’enraciné, en tous cas, vu l’expérience lyonnaise.
Une organisation de résistance peut regrouper différents courants politiques, pourvu qu’ils soient d’accord sur une alternative définie en commun et réellement anticapitaliste, pas comme le programme du CNR, par contre-exemple.
Avant d’être capables de mobiliser « 40 000 répartis en 20x500 » (? >>>80x500=40 000), soit même seulement 10 000, donc en fait, il faut nécessairement passer par un stade d’interventions systématiques plus modestes mais récurrentes, de façon à enraciner le mouvement dans la classe prolétarienne et à motiver une participation de plus en plus large.
Ce n’est que par la construction d’un tel processus que les expressions de la démocratie directe, coordinations, AG, conseils, etc…, pourront réellement se constituer en « double pouvoir » et en alternative capable de se substituer à l’Etat bourgeois devenu déliquescent.
Ce qu’il faut comprendre et impulser, c’est la synergie entre les différentes forme et les différents aspects de la lutte.
Luniterre
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