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Valeur, Loi de la valeur, Plus-value, Un essai de brève définition

vendredi 5 mai 2017, par Luniterre

Suite à diverses réactions aux articles et études récemment publiée sur ces sujets, sur TML , et notamment :

Le cri d’un prolétaire insoumis :

Que faire de la valeur-travail au 21e siècle ?

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/05/03/le-cri-dun-proletaire-insoumis-que-faire-de-la-valeur-travail-au-21e-siecle/

nous avons tenté, dans un bref encadré, à la suite de l’article, de proposer une définition simplifiée de ces notions de valeur, loi de la valeur, plus-value, afin d’en faciliter la compréhension. En fonction de nouvelles réactions, elle sera, éventuellement, perfectible !

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La valeur, telle qu’elle apparaît sous sa forme la plus primitive et la plus basique, la valeur d’échange, exprime une quantité de travail abstrait incorporé dans la marchandise.

Cette quantité est évaluée d’après le temps de travail moyen socialement nécessaire à la production de la marchandise.

On peut donc parler aussi justement de valeur-travail.

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Elle n’est pas forcément identique, en pratique, à la valeur marchande, qui, elle, exprime le prix de marché, soumis à la loi du marché, c’est à dire à la loi de l’offre et de la demande, par l’effet de la concurrence entre producteurs.

Mais la loi du marché, même si elle influe grandement sur le profit capitaliste, n’est pas, par elle-même, la source de la plus-value, comme base économique essentielle de l’accumulation du capital.

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La plus-value résulte d’abord des rapports de production eux-même, tels qu’ils sont encore à la base du capitalisme actuel.

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Le salaire que le capitaliste paye au prolétaire est estimé en fonction des besoins vitaux nécessaires et suffisants pour le maintenir en état de travailler.

Cette estimation peut varier, selon le contexte, développement ou crise, selon l’environnement économique, et en fin de compte, selon le rapport de force dans la lutte des classes.

Néanmoins, si les proportions peuvent changer, tant que dure le capitalisme, le principe de création de la plus-value, lui, ne change pas :

Considéré selon la loi de la valeur, c’est à dire en parlant de valeur-travail, ou valeur d’échange, telle que définie ci-dessus, et en résumé simplifié, c’est donc la différence entre la valeur des biens dont le prolétaire a besoin pour sa survie, valeur résumée dans son salaire, et la valeur ajoutée, apportée par son travail aux biens qu’il peut produire pendant la durée contractuelle de travail, que l’on appelle plus-value .

Car en effet, au final, une partie de la production a permis au capitaliste d’amortir le salaire du prolétaire, tandis qu’une autre est bien, simplement et purement, une survaleur ajoutée par le travail, la plus-value.

La plus-value est donc une partie de la valeur ajoutée par le travail, partie que s’approprie le capitaliste propriétaire des moyens de production.

C’est cette partie qui est à la base de l’accumulation du capital.

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(NDLA : cette définition reste approximative en ce qu’elle évacue complètement la notion de différenciation entre valeur d’échange et valeur d’usage, qui est pourtant une base essentielle du concept de plus-value, différenciation généralement escamotée par la plupart des pseudos « marxistes », et ici, délibérément, aux fins de simplification. Pour une véritable compréhension dialectique de la notion de plus-value, on ne peut faire l’économie d’une étude plus poussée, et, a minima, telle que nous l’avions déjà résumée dans :

Le cri d’un prolétaire insoumis :

Que faire de la valeur-travail au 21e siècle ?

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