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FEMYSO - Le soft power des Frères musulmans et la loi de 1905

mardi 8 janvier 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 janvier 2019).

Pendant que la France vit une crise sociale sans précédent, le gouvernement d’Edouard Philippe envisage de modifier en catimini la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, loi dite de 1905. Si ce nouveau texte était adopté, il permettrait à l’Etat de financer le culte musulman. Cette décision, très contestée en France, serait la conséquence directe de l’intense lobbying entrepris depuis de longues années par des associations liées aux Frères musulmans, comme le FEMYSO et les Musulmans de France (ex UOIF).

Le FEMYSO est le Forum des Organisations Européennes de Jeunesse et d’Etudiants Musulmans. Cette association est née en 1996. Depuis cette date, ils n’ont cessé de faire de l’entrisme dans toutes les institutions européennes et au sein même de tous les Etats européens. Sous couvert de lutte contre l’islamophobie, ce forum a obtenu son rond de serviette au Conseil de l’Europe, à l’UNESCO et à l’ONU à Genève. En infiltrant de nombreuses associations françaises, il a des porte-voix médiatiques qui pèsent sur les décisions des autorités.

Sous prétexte « de mieux organiser et encadrer l’islam de France » le gouvernement français s’apprête donc à mettre en œuvre les revendications de l’UOIF et du FEMYSO, abrogation de la loi de 1905 et financement du culte par les Etats. Tariq Oubrou, le très controversé imam de la mosquée de Bordeaux, membre des Frères musulmans (il a démissionné en 2018), n’expliquait-il pas au Point que « la loi de 1905 n’était pas un texte sacréii » Sous prétexte de « réduire l’influence étrangère » en contrôlant les flux financiers versés par des Etats étrangers aux des associations et aux mosquées, l’Etat financera lui-même les Frères musulmans ! Dans une longue tribune publiée dans le Figaro, l’essayiste, Cécile Pina, écrit : « Dans un tel contexte, et l’enfer pouvant être pavé de bonnes intentions, on peut craindre que la création d’un Islam de France ne dégénère en adoubement des Frères musulmans. » Elle s’interroge également sur les raisons pour lesquelles, les autorités françaises n’enquêtent pas sur ses flux financiers, ni ne les contrôlent, ni ne les assèchent. C’est pourtant un secret de polichinelle, l’UOIF comme le FEMYSO sont financés par le Qatar. Pourquoi modifier la loi de 1905 en lieu et place de prendre des mesures contre ce pays ou tout simplement de négocier l’arrêt de son soft power en France. Par ailleurs, du soft power au hard power, le chemin est étroit. « Avoir le courage de se faire respecter auprès des pays étrangers, qui financent le séparatisme, attisent les ferments de la désunion et sont des financeurs actifs des prosélytes et parfois même des terroristes, aiderait probablement ce gouvernement à retrouver la voie de la crédibilité sur ce dossier. » ajoute Cécile Pina à juste titre, d’autant que la guerre en Syrie a prouvé que les associations liées aux Frères musulmans soutenaient des groupes terroristes comme Al Nosra.

Pourquoi le gouvernement français cède-t-il aux chants de ces sirènes dont le credo est : « Dieu est notre but. L’envoyé est notre modèle. Le Coran notre loi. La guerre sainte est notre chemin. Le martyr est notre désir. » ?

Si cette modification de la loi de 1905 voyait le jour, elle ne serait pas de nature à réconcilier les Français avec Emmanuel Macron et jetterait encore de l’huile sur le feu… La France a-t-elle besoin de cela à ce moment de son histoire ?

Rappelons à toutes fins utiles que lors de la campagne présidentielle de 2017, l’UOIF avait apporté son soutien à Emmanuel Macron. Un soutien qu’il n’a pas publiquement dénoncé.

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