Ils tiennent le même discours que le pouvoir sur les "casseurs"
RT - Russia Today le 30 janvier 2019
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Bonjour à toutes et à tous,
Sur les "casseurs", le pouvoir tient un double langage, qui tient de la double-pensée, décrite par Orwell dans son 1984. Et d’une, le pouvoir, quand il parle par la bouche de Macron, explique que les "Casseurs" sont ses ennemis, et qu’il veut protéger les manifs de Gilets Jaunes contre eux. Et de deux, quand le pouvoir parle par la bouche de Mélenchon, il prétend que les casseurs sont les amis de Macron. Mais, dans les deux cas, l’ennemi, c’est les "casseurs".
Éric Drouet et Jérome Rodriguez tiennent maintenant le même discours. L’ennemi, ce n’est plus le pouvoir ; l’ennemi, c’est les "casseurs" ; l’ennemi, c’est le Black Bloc. Mais QUI peut nier que les émeutes généralisées des plus belles manifestations des Gilets Jaunes, celles des 1er et 8 décembre 2018, furent le fait d’une énorme partie des Gilets Jaunes de Paris ?
Peu après le 1er décembre 2018, je rencontrais une personne vaguement PS, pas plus "radicalisée" que ça, bref une personne tout à fait normale qui, en parlant des émeutes de Paris, me disait : « Bah, s’il faut en venir là, allons-y ! ». À comparer, Éric Drouet et Jérome Rodriguez devraient avoir honte de tenir aujourd’hui le langage qu’ils tiennent !
Mais, il n’est pas si étonnant de voir aujourd’hui Éric Drouet tenir le même discours que Mélenchon sur les "casseurs" et le Black Bloc ; puisque Mélenchon avait fait l’apologie d’Éric Drouet il y a peu dans le but justement de le récupérer.
En appelant à la non-violence, Éric Drouet et Jérome Rodriguez sont deux imbéciles qui participent ainsi à la pacification de la révolte des Gilets Jaunes, c’est-à-dire à sa domestication, et donc à sa défaite. À moins qu’en échange ils obtiennent quelque postes bien payés ?
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Je n’appelle jamais à la non-violence, JAMAIS !
Ceux qui le font sont des non-violents débiles ! ce sont le plus souvent des trouillards qui ne veulent pas l’avouer et encore moins se l’avouer, et qui camouflent leur trouille derrière la non-violence.
Le malheur, c’est que se disant "non-violents", ils se sentent obligés de condamner ceux qui sont plus courageux qu’eux.
Ils feraient beaucoup mieux de reconnaître vis-à-vis des autres et d’eux-mêmes qu’ils ont peur. Ainsi, au moins, ils ne diraient pas de mal de ceux qui n’ont pas peur. Ils se diraient au fond d’eux-mêmes : « Je ne peux pas, parce que j’ai trop peur, mais si j’avais pas peur… »
Et, dans les manifs, leur place serait là où c’est sans danger. Peut-être même pourraient-ils se rendre utiles en donnant les premiers soins aux blessés, ou tout simplement en nettoyant avec de l’eau en bouteille les yeux de ceux qui se sont fait gazer.
De toute façon, être simplement présent sans plus dans une manif, c’est déjà bien. C’est toujours mieux que de dire du mal de ceux qui sont courageux.