Tout comme un des samedis des Gilets Jaunes (celui du 12 janvier 2019) était passé à la trappe des infos grâce à une explosion au gaz qui avait eu lieu le même jour, et qui avait fait trois morts ; la grève générale du 5 février 2019 passe à la trappe grâce à un incendie qui a eu lieu à peu près en même temps, et qui a fait 10 morts.
Dans les deux cas, le pouvoir a fait bon usage de la catastrophe en l’utilisant pour faire passer au second plan la contestation. Attention, si ça arrive une troisième fois, on se posera le même genre de question que pour l’attentat de Strasbourg.
Car, il faut bien comprendre que ce genre d’« accidents » et la manipulation du terrorisme ont un peu le même effet sur la population : il fait peur, et il "prouve" que l’État, même ultra-répressif, est indispensable.