Bonjour à toutes et à tous,
Le 5 février 2019, j’écrivais un court article intitulé : « Gilets Jaunes - Qu’y a-t-il de commun entre le samedi 12 janvier 2019 ET le 5 février, jour de grève générale ?
Revoici cet article :
« Tout comme un des samedis des Gilets Jaunes (celui du 12 janvier 2019) était passé à la trappe des infos grâce à une explosion au gaz qui avait eu lieu le même jour, et qui avait fait trois morts ; la grève générale du 5 février 2019 passe à la trappe grâce à un incendie qui a eu lieu à peu près en même temps, et qui a fait 10 morts.
« Dans les deux cas, le pouvoir a fait bon usage de la catastrophe en l’utilisant pour faire passer au second plan la contestation. Attention, si ça arrive une troisième fois, on se posera le même genre de question que pour l’attentat de Strasbourg.
« Car, il faut bien comprendre que ce genre d’« accidents » et la manipulation du terrorisme ont un peu le même effet sur la population : il fait peur, et il "prouve" que l’État, même ultra-répressif, est indispensable. »
Et voilà, ce que j’avais prévu est arrivé : un troisième incendie s’est déclaré pile dans la nuit qui précède l’actuel samedi des Gilets Jaunes. Donc, au lieu de parler de ce samedi des Gilets Jaunes, on parlera de l’incendie. En plus, il fait l’unanimité de la classe politique contre lui. C’est l’union sacrée réussie, la collaboration de classe est à l’honneur. On dit bien que c’est peut-être pas les Gilets Jaunes, mais ils sont quand même dans le viseur :
"Il est temps d’arrêter la violence", estime Castaner !
C’est sûr que si les Gilets Jaunes devenaient absolument non-violent, ils seraient facilement vaincus pas le pouvoir.
Bien à vous,
do
9 février 2019
http://mai68.org
Note du 10 février 2019 : La baraque à Ferrand avait crâmé pour permettre à Castaner d’appeler à la non-violence. Mais comme ça n’a pas marché, après l’acte XIII, un bâtiment a brûlé avec un mort pour que le lendemain aux infos de grande écoute ce soit ça le plus important.
Note du 11 février 2019 : Incendie chez Ferrand : les enquêteurs s’interrogent sur une possible mise en scène :