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FN - 20 mai 2017 - Parmi les dirigeants du Front National, il n’y a plus que Florian Philippot à vouloir quitter l’Euro

samedi 20 mai 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 mai 2017).

Reuters : « Les tensions sur l’euro redoublent au Front national

« L’abandon de l’euro, idée rejetée par 72% des Français selon un récent sondage Elabe, a été jugé en partie responsable de la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle, même si elle a tenté d’en atténuer la portée en fin de campagne.

« Le vice-président Florian Philippot avait déclaré qu’il quitterait le FN si le parti abandonnait la sortie de l’euro, conduisant Nicolas Bay à parler de chantage. »

Notes de do : Ainsi, celles et ceux qui ont, sans en avoir conscience pour la plupart, voté nazi dans l’espoir d’en finir avec l’Euro et l’Europe ont bel et bien été bernés. Et ceux qui croyaient que le FN voulait être seulement un parti d’opposition se sont trompés, puisque c’est par électoralisme que le FN abandonne la sortie de l’Euro, et donc de l’Europe. Par conséquent aussi, ceux qui pensaient que Marine le Pen avait fait exprès de perdre le débat se sont trompés. Non, elle ne l’a pas fait exprès : en plus d’être nazie, elle est mauvaise, c’est tout ! Non, c’est pas tout : car, en plus d’être mauvaise, elle est paresseuse ! En effet, si avant le débat, elle avait pris la peine de lire quelques économistes anti-euro, elle aurait pu tenir tête correctement à Macron.


Les tensions sur l’euro redoublent au Front national

http://fr.reuters.com/article/topNe…

Vendredi 19 mai 2017 12h32

France et Euro
Photo prise le 7 mai 2017/
REUTERS/Dado Ruvic

PARIS (Reuters) - Les tensions sur l’abandon de l’euro ont redoublé d’intensité vendredi au Front national après que Marine Le Pen a annoncé l’ouverture d’un débat sur la sortie de la monnaie unique après les élections législatives des 11 et 18 juin.

"Le problème de la souveraineté française est un problème présidentiel", a déclaré la dirigeante du parti d’extrême droite lors d’une conférence de presse à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où elle se présente au scrutin législatif. "Ce n’est pas un sujet que nous allons [être] amenés à défendre lors des élections législatives."

L’abandon de l’euro, idée rejetée par 72% des Français selon un récent sondage Elabe, a été jugé en partie responsable de la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle, même si elle a tenté d’en atténuer la portée en fin de campagne.

Le refus de trancher de la présidente du FN laisse béante la fracture du parti, entre souverainistes d’une part et tenants d’une ligne libérale d’autre part, comme Nicolas Bay, directeur de la campagne des législatives.

"Il ne faut pas que cette proposition apparaisse comme centrale dans notre projet", a-t-il dit vendredi sur franceinfo.

Gilbert Collard, député du Gard, interrogé sur LCP, estime lui aussi qu’il faut abandonner cette partie du programme : "Les gens sont habitués à cette monnaie, ça les angoisse."

Des propos qui font échos à ceux de la présidente du FN, jeudi soir sur France 2.

"J’ai bien conscience que le sujet de l’euro a inquiété considérablement les Français", avait-elle concédé, sortant du silence d’une dizaine de jours qui a suivi sa défaite.

PHILIPPOT PERSISTE ET SIGNE

Pendant son absence médiatique, le parti s’est déchiré sur cette question et a continué de le faire après.

Le vice-président Florian Philippot avait déclaré qu’il quitterait le FN si le parti abandonnait la sortie de l’euro, conduisant Nicolas Bay à parler de chantage.

"Promettre aux Français le patriotisme économique, (…) mais en même temps rester pieds et poings liés (à l’euro-NDLR), ça serait mentir", a réaffirmé vendredi Florian Philippot, sur BFMTV, confirmant qu’il pourrait quitter le parti.

Le vice-président du Front national, pourfendeur de la monnaie unique, ne souhaite pas uniquement une sortie de l’euro mais "une dissolution organisée de la zone euro".

Il a lancé en début de semaine un nouveau mouvement, Les Patriotes, qu’il a présenté comme une association au sein du FN mais que certains opposants ont vu comme un pas de côté.

"Je n’adhère pas à l’association Les Patriotes. Je reste à 100% au FN, avec Marine Le Pen !", avait notamment réagi sur Twitter l’eurodéputé Gilles Lebreton.

Gilbert Collard, qui a partagé des tweets contre l’association du vice-président du FN, a ironisé sur son possible départ. "Moi je voudrais qu’il reste ! D’abord qui on enverrait dans les émissions de TV si on n’a plus Florian Philippot ?"

"Mais je pense qu’il restera au Front, même si on sort de l’euro, parce que c’est un démocrate, et quand même il ne va pas imposer un point de vue dictatorial du fait de sa seule personne", a-t-il expliqué.

Marine Le Pen, dont Florian Philippot est un proche au sein du FN, a tenté de calmer le jeu vendredi à Hénin-Beaumont : "Florian [Philippot] est très attaché à la souveraineté de la France. Nous le sommes tous."

(Caroline Pailliez, Ingrid Melander et Cyril Camu, édité par Yves Clarisse)

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