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Après le flop électoral de la gôgôche, le big bang idéologique bobo

mercredi 5 juin 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 juin 2019).

Big Bang : réinventer nos modèles et nos imaginaires, rompre avec le productivisme et le consumérisme qui nous mènent au chaos climatique, à la disparition des espèces et à une dramatique déshumanisation, substituer le partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs aux lois de la finance et de la compétitivité. L’enjeu, c’est aussi d’articuler les différents combats émancipateurs pour dégager une cohérence nouvelle qui s’attache aux exigences sociales comme écologiques, à la liberté des femmes comme à la fin de toutes les formes de racisme, aux conditions et au sens du travail comme au droit à la ville, à la maîtrise de la révolution numérique comme à l’égalité dans l’accès à l’éducation et à la culture, à la promotion des services publics comme au développement de la gratuité. Nous n’y parviendrons qu’en assumant des ruptures franches avec les normes et les logiques capitalistes. Ce qui suppose de nous affranchir des logiques néolibérales et autoritaires qu’organisent les traités européens et de donner à nos combats une dimension internationaliste.

Réponse de do : Le communisme ne consiste pas à tout partager, mais à tout mettre en commun (Karl Marx). Il ne suffira pas de ruptures franches avec les normes et les logiques capitalistes », il faudra se débarrasser complètement du capitalisme.

Jean-Pierre Garnier, 5 juin 2019 : Comme il fallait s’y attendre, l’émancipation (trois fois citée) constituerait l’horizon de cette conjuration des egos. Pourtant, c’est de ces derniers qu’il faudrait commencer par s’émanciper pour éviter que ce terme de plus en plus galvaudé parmi la « gôche-de-gôche » ne connaisse à son tour le sort funeste infligé à d’autres vocables à connotations progressistes (socialisme, communisme) par des imposteurs diplômés dont cette nouvelle vague de subversifs subventionnées s’apprête à prendre la relève.


Big Bang, il est minuit moins deux, l’urgence nous oblige

https://www.pourunbigbang.fr/

30 juin 2019, Cirques Romanes, Paris

Où sont passés la colère sociale et l’esprit critique qui s’aiguisent depuis des mois dans notre pays ? Ils demeurent dans les têtes, dans les cœurs et dans la rue. Mais la situation politique est catastrophique. Au lendemain des élections européennes, le bon résultat de l’écologie politique ne peut masquer le fait que la gauche est en miettes, désertée par une très grande partie des classes populaires. La gauche et l’écologie politique sont loin de pouvoir constituer une alternative alors même que le pouvoir en place et la droite fascisante dominent la scène politique dans un face à face menaçant où chacun se nourrit du rejet de l’autre et le renforce. Le pire peut désormais arriver. Nous n’acceptons pas ce scénario. Nous devons, nous pouvons proposer un nouvel horizon.​

La raison essentielle de ce désastre est l’absence d’une perspective émancipatrice qui puisse fédérer les colères et les aspirations autour d’un projet politique de profonde transformation de la société. Un big bang est nécessaire pour construire une espérance capable de rassembler et de mobiliser.​

Il y a du pain sur la planche : réinventer nos modèles et nos imaginaires, rompre avec le productivisme et le consumérisme qui nous mènent au chaos climatique, à la disparition des espèces et à une dramatique déshumanisation, substituer le partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs aux lois de la finance et de la compétitivité. L’enjeu, c’est aussi d’articuler les différents combats émancipateurs pour dégager une cohérence nouvelle qui s’attache aux exigences sociales comme écologiques, à la liberté des femmes comme à la fin de toutes les formes de racisme, aux conditions et au sens du travail comme au droit à la ville, à la maîtrise de la révolution numérique comme à l’égalité dans l’accès à l’éducation et à la culture, à la promotion des services publics comme au développement de la gratuité. Nous n’y parviendrons qu’en assumant des ruptures franches avec les normes et les logiques capitalistes. Ce qui suppose de nous affranchir des logiques néolibérales et autoritaires qu’organisent les traités européens et de donner à nos combats une dimension internationaliste.​

Et pour cela, ce big-bang doit aussi toucher aux formes de l’engagement. La politique est en crise globale. La défiance est massive à l’égard des représentants et des partis politiques, et plus généralement à l’égard de toutes les formes délégataires de représentation. Il est impératif d’inventer la façon de permettre, à toutes celles et ceux désireux de s’engager, de vivre ensemble et d’agir avec des courants politiques constitués qui doivent intégrer dans leurs orientations les expériences alternatives en cours. Et cela suppose de repenser les lieux et les modalités du militantisme autant que les rouages de la délibération collective. L’exigence démocratique se trouve dans toutes les luttes de notre époque, sociales, écologistes, féministes, antiracistes…, des nuits debout aux gilets jaunes. Elle implique de penser les médiations, de favoriser des liens respectueux, loin de toute logique de mise au pas, avec les espaces politiques, sociaux, culturels qui visent l’émancipation humaine. Puisque nous prônons une nouvelle République, la façon dont nous allons nous fédérer dira notre crédibilité à porter cette exigence pour la société toute entière.​

Le pire serait de continuer comme avant, de croire que quelques micro-accords de sommet et de circonstances pourraient suffire à régénérer le camp de l’émancipation, que l’appel à une improbable « union de la gauche » à l’ancienne serait le sésame. Nous sommes animés par un sentiment d’urgence et par la nécessité de briser les murs qui se dressent au fur et à mesure que la situation produit des crispations et des raidissements. Il est temps de se parler et de s’écouter, de se respecter pour pouvoir avancer en combinant le combat pour les exigences sociales et écologiques. Nous pensons bien sûr aux forces politiques – insoumis, communistes, anticapitalistes, socialistes et écologistes décidés à rompre avec le néolibéralisme. Mais ce dialogue entre mouvements politiques constitués ne suffira pas à soulever les montagnes pour redonner confiance et espoir. C’est plus largement que les portes et les fenêtres doivent s’ouvrir aux citoyens, à la vitalité associative, au monde syndical, aux espaces culturels et intellectuels critiques, aux désobéissants du climat, à celles et ceux qui luttent au quotidien contre les oppressions et les violences policières.​

Il y a urgence. Nous savons la disponibilité d’un grand nombre de citoyen.ne.s et de militant.e.s à unir leurs énergies pour ouvrir une perspective de progrès. Ces forces existent dans la société mais elles n’arrivent pas à se traduire dans l’espace politique. C’est ce décalage qu’il faut affronter et combler. Sans raccourci. Un travail patient autant qu’urgent de dialogue, d’ouverture, d’expérimentations est devant nous si nous voulons rassembler pour émettre une proposition politique propulsive. Il faut de la visée, du sens, de l’enthousiasme pour qu’une dynamique s’enclenche, pour qu’elle se fixe l’objectif d’être majoritaire. C’est d’une vision plus encore que d’une juxtaposition de colères et de propositions dont notre pays a aujourd’hui besoin. Loin du ressentiment et de la haine pour moteur, nous devons faire vivre un horizon commun de progrès pour l’humanité. La réussite de cette entreprise tient en grande partie à la capacité à assumer un pluralisme authentique tout en dégageant de nouvelles cohérences partagées. Toute logique de ralliement, de mise au pas derrière un seul des courants d’idées qui composent ce large espace à fédérer, se traduira par un échec à court ou moyen terme.​

C’est pourquoi nous appelons au débat partout pour la construction d’un cadre de rassemblement politique et citoyen, avec l’objectif de participer activement à la réussite de cette invention à gauche que nous appelons de nos vœux. Nous savons la difficulté de l’entreprise. Mais elle est indispensable. Et beaucoup de voix s’élèvent pour en affirmer l’exigence. Faisons converger nos efforts. Engageons-la ensemble le 30 juin prochain au Cirque Romanès.

– – –

Suivent tout un tas de noms qui ont signé cet appel que vous pouvez rejoindre en signant ici :

https://www.pourunbigbang.fr/


Réponse de Jean-Pierre Garnier

Après le flop électoral de la gôgôche, le big bang idéologique bobo

Version DOC : http://mai68.org/spip2/IMG/doc/Bigb…

Ce texte pompeux et verbeux est l’illustration parfaite, ou plutôt les illustrations avec l’affichage des bobines auto-satisfaites des premiers signataires, de ce que je m’étais proposé de mettre en lumière dans mes deux derniers bouquins.

À la fin de ce mois, le grand guignol de la gauche radicale va donc installer ses tréteaux dans un lieu où ces bouffon(e)s aisés vont pouvoir se sentir on ne peut plus à l’aise : un cirque localisé à la lisière du bois de Boulogne et des beaux quartiers. J’imagine déjà les bourgeois frémir à l’idée d’un voisinage aussi sulfureux, ne fût-il que temporaire.

Comme il fallait s’y attendre, l’émancipation (trois fois citée) constituerait l’horizon de cette conjuration des egos. Pourtant, c’est de ces derniers qu’il faudrait commencer par s’émanciper pour éviter que ce terme de plus en plus galvaudé parmi la « gôche-de-gôche » ne connaisse à son tour le sort funeste infligé à d’autres vocables à connotations progressistes (socialisme, communisme) par des imposteurs diplômés dont cette nouvelle vague de subversifs subventionnées s’apprête à prendre la relève, encore que nombre d’entre eux, les plus âgés (Étienne Balibar, Gustave Massiah, Yves Contassot, Jacques Bidet, Annie Ernaux…) ne fassent que se succéder à eux-mêmes. Manquent encore à l’appel des figures de proue cette gauche bien pensante telles Frédéric Lordon, Bernard Friot ou Gérard Noiriel mais cela ne saurait tarder. On y trouve déjà des personnalités bien en cour au Diplo, tels le journaliste Dominique Vidal ou les politologues Razmig Keuchayan et Philippe Arès. Tous se présentant comme des adversaires résolus du néo-libéralisme, manière pataude de dissimuler leur incompréhension ou leur allergie profonde vis-à-vis de l’anticapitalisme. Il est au demeurant symptomatique que dans cet appel à la mobilisation adressé toutes les composantes, y compris les plus décomposées, de que l’on persiste par habitude à appeler « la gauche », les anarchistes passent à la trappe.

Croire sur paroles, comme s’entêtent à le faire les jobards qui pullulent parmi leurs lecteurs ou auditeurs, ces gens qui prétendent concocter ex nihilo la « visée » et la « vision » censée extraire « la gauche » du marécage où des années de d’opportunisme et de compromission l’ont enlisée, reviendrait à confier la rénovation d’un parquet à des gens n’ont cessé de rayer de leurs dents dans leur irrésistible ascension. Ne doutant de rien et surtout pas d’eux-mêmes, ils se font fort de repartir de zéro, comme si l’avenir dépendait d’eux, pour concocter « le nouveau modèle et le nouvel imaginaire » qui permettrait à « la gauche » hexagonale de reprendre son envol. À lire ou entendre pourtant les élucubrations intersectionnalo-escrologico-féministos-décolonialo-bobos émanant de certain(e)s d’entre eux(elles), c’est pourtant un zéro pointé qui devait les sanctionner.

Outre leur suffisance et leur soutien électoral sans faille à la deuxième droite, cette gauche institutionnelle dont ils déplorent aujourd’hui qu’elle soit « en miettes », un trait commun rassemble ces boutefeux de papier partis en guerre contre la droite et l’extrême droite : un même mépris pour les classes populaire, accusées de mal voter ou de ne pas voter. Le mot « peuple » brille d’ailleurs par son absence dans leur prose boursouflée, trop associé sans doute au courant politique qui a balayé les espoirs investis dans la dernière « consultation » électorale : le « populisme ». C’est le nouveau spectre qui hante non seulement la vraie droite et la fausse gauche institutionnelles, mais aussi ces « capitalistes du savoir », comme les dénommait au début du siècle dernier le révolutionnaire polonais Jan Waclav Makhaïski qui avait vu leurs prédécesseurs à l’œuvre au sein des partis d’abord sociaux-démocrates puis communistes, pour que ceux-ci leur servent de marchepied vers le pouvoir. Le « big-bang » qu’ils se targuent de déclencher n’est pas autre chose en effet, que la fusée porteuse idéologique de leurs ambitions politiques. Le moins que l’on puisse souhaiter qu’elle explose en vol. Mais gare aux retombées pour les chiens galeux qui ont refusé de rejoindre le troupeau !

9 Messages de forum

  • ROMPRE avec le PRODUCTIVISME = grosse connerie ! Sur terre il faut construire des centaines de millions de logements décents. Dans les 15 millions de km2 de déserts chauds - arides il faut foutre au moins 800 000 très grandes oasis et planter 980 milliards d’arbres ou buissons. Rien qu’en France il faudra créer au moins 1 millions de km linéaires de buttes de permaculture et 1,5 millions de km, toujours linéaires, de haies. Donc : mille fois plus sur terre ! 9000 sovkhozes en France, 9 000 000 sur terre.

    Il me parait urgent de cesser les fables sur les niaiseries douces, renouvelables et hélas durables pour préconiser la production massive d’hydrogène et d’oxygène liquides par de puissantes énergies = hydroliennes gigantesques sur les grands fleuves et sur les courants marins géants (Gulf Stream).

    Etc…etc…etc.

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    • Le problème avec ton programme est que tout ce que tu es capable d’imaginer est plus d’industrialisation, ceci dans un contexte historique qui nous apprend que les nouvelles technologies comme les nouvelles énergies n’ont jamais servi à économiser quoi-que ce soit et donc à diminuer le rythme de l’extermination du vivant, mais toujours servi à développer plus d’industrialisation et donc in fine à accélérer le rythme de l’extermination du vivant par la catastrophe industrielle.

      De plus, comme tous tes congénères productivistes, tu ignores magnifiquement un autre fait têtu : le travail industriel est hautement hiérarchisé et cette hiérarchie s’ajoute et renforce les hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir. Ce qui implique qu’en plus d’être une catastrophe pour le vivant, l’industrialisation ne peut qu’être une catastrophe sociale.

      Ensuite tu ignores tout de l’écologie qui sépare très clairement les technologies démocratiques, celles que tout un chacune peut maîtriser et mettre en oeuvre avec des ressources locales et facilement recyclable des technologies autoritaires que seules des sociétés industrielles globalisées peuvent maîtriser et dont le contrôle échappe donc totalement autant au citoyen qu’au politique. Toutes les solutions que tu proposes rentre dans la catégorie des technologies autoritaires et sont donc de ce point de vue aussi, de fausses solutions qui ne régleront rien dans le meilleur des cas.

      Bref, tu nous sers l’enfumage habituel des productivistes, toujours incapables de nous dire comment, sans leur ennemi officiel, le capital, ils feront pour financer l’industrie, et incapables de nous dire comment des gens capables de fabriquer des bombes et de les lâcher sur le peuple de pays qui ne les ont jamais agressé peuvent prétendre former une classe révolutionnaire.

      Prolétaires de tous les pays, arrêter de fabriquer et de lâcher des bombes ! Qu’on puisse avoir la paix sur cette planète !

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      • Dominique ! Le problème avec tes réponses c’est leur stupidité perverse ! Tu sais très bien que même un gouvernement Mélenchon / Besancenot ne créerait pas 9000 sovkhozes en France, parce que c’est très cher et que ça ne rapporte pas un rond pendant plusieurs années. Tu sais très bien que les puissances occidentales ne financeront pas 800 000 oasis 980 milliards d’arbres dans les déserts chauds - arides pour la même raison. Tu sais très bien qu’à travers la décroissance, l’écologisme, l’anti productivisme et le veganisme la petite bourgeoisie mobilisée pour ses minables intérêts spécifiques propose en réalité de l’austérité et du néo puritanisme contre le prolétariat. Alors s’il te plait, n’essaye pas de me faire gober tes lubies fantasmagoriques, tes abris sous roche chauffés au feu de bois et éclairés par des torches, tes racines comestibles récoltées en grattant la terre avec les ongles …

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  • Chers « amis » de « gôche », vous qui avez voté Macron il y a un peu moins de deux ans « pour éviter le pire » et qui aujourd’hui crachez sans retenue sur les Gilets Jaunes que vous condamnez au nom de la « violence », de « l’antisémitisme » ou de toute autre calomnie à la mode… Nous ne vous oublions pas !

    « Chers » car vous nous faites payer cher votre raisonnement stupide.

    « Gôche » car c’est au nom de votre aveuglement, de votre vacuité intellectuelle, que vous perpétrez des politiques néolibérales que vous qualifiez de « gôche ». Macron était votre idole aux élections et vous avez largement contribué à l’élire… avec moins de 20% du corps électoral… C’est dire si votre voix compte !

    Vous n’aviez pas prévu la destruction du code du travail ?

    Vous n’aviez pas prévu Benalla ?

    Vous n’aviez pas prévu les politiques en direction exclusive des riches ?

    Vous n’aviez pas prévu la répression des chômeurs ?

    Vous n’aviez pas prévu la casse des services publics ?

    Vous n’aviez pas prévu la répression sanglante des manifestations ?

    Vous n’aviez pas prévu la « loi anti-casseur » c’est à dire l’atteinte au droit de manifester ?

    Vous n’aviez pas prévu le pacte de Marrakech ?

    Vous n’aviez pas prévu le traité d’Aix la Chapelle ?

    Vous n’aviez pas prévu l’augmentation des tarifs de l’EDF ?

    Vous n’aviez pas prévu l’augmentation du gasoil ?

    Etc.

    Bref, non seulement vous n’aviez rien prévu, alors que, avec un minimum d’analyse, tout était prévisible… mais vous avez entraîné le peuple dans votre hallucinante galère.

    Vous ne vous sentez pas responsable ?… C’est normal, vous êtes de « gôche »… donc les « amis » du peuple… heureusement que vous l’éclairez, car sans vous, il ne comprendrait rien.

    Malheureusement pour vous et vos élus félons, le peuple a compris… Très bien même. Pendant que vous participez au « grand débat », grand enfumage de Jupiter, le peuple est dans la rue, sans faiblir, depuis le 17 novembre.

    Alors vous revenez au secours de votre idole : vous justifiez les violences policières par la « violence » des gilets jaunes, justifiant au passage la violence capitaliste.

    Vous qualifiez les Gilets jaunes de racistes, de xénophobes, de suppôts de l’extrême droite, de fascisants, et maintenant d’antisémites. Il est vrai que cela vous permet de défiler avec la cour de Macron-le-petit et d’être sur la photo. C’est logique, après tant d’erreurs, de contradictions de renoncements et de bassesses, la lumière médiatique vous manque.

    Mais vous ne reconnaîtrez jamais vos erreurs. Pour tenter de survivre, et au passage empêcher les autres d’exister, vous persistez. Votre haine du peuple n’a de commun que la hargne de vos semblables il y a 150 ans contre les communards qualifiés de « racaille ». Vous détestez « Ceux d’en bas »… Nous, nous l’appelons le peuple !

    Vous commentez et jugez pourtant le monde que vous ignorez avec une morgue et une suffisance à toute épreuve. Vous n’aimez, dans la démocratie, que ce qui vous permet de débattre entre vous (le petit doigt en l’air), de décider pour tous, de défendre vos privilèges qui accablent le « petit ». Vous adorez l’Union européenne car, c’est votre instrument, votre baguette magique… elle réalise tous vos souhaits. Mais pas assez vite. C’est pourquoi vous êtes au bord de l’extase quand votre maître dit qu’il en faut plus.

    Vous êtes l’antithèse de l’aspiration portée par les Gilets Jaunes. Vous aspirez à un pouvoir autoritaire, capable d’écraser toute contestation, capable de faire taire toute réelle opposition. La « gôche » est à sa vraie place avec Macron.

    Mais prenez garde, c’est une lame de fond sans précédent qui est en train de se former. Elle emportera tout ce qui se met en travers de sa route pour remplir, les poubelles de l’histoire…

    Bon voyage…

    Joël PERICHAUD
    Secrétaire national aux relations internationales du Parti de la démondialisation (PARDEM).

    Source : https://www.legrandsoir.info/la-gau…

    NDLR :

    Autant je trouve ce texte très rafraîchissant, autant il oublie quand même un point important :

    Tous ceux qui se réclament de la gauche "socialiste" n’ont fait, depuis 1914, que servir le grand patronat, leurs guerres, leur besoin d’exploiter encore et toujours plus le prolétariat et le peuple en général. Les socialistes et tous ceux qui se prétendent de "gôche" ont toujours fait le lit du fascisme ! En fait, ils avaient tout prévu, mais savent tellement bien mentir…

    Le réformisme et l’opportunisme ont tué depuis longtemps cette "gôche". Mais c’est vrai qu’elle savait encore "se vendre"…

    Quant à ceux qui se réclame du communisme, on sait que depuis 1934 ils ont viré leur cutis et sont eux aussi devenus des opportunistes à la sauce révisionniste. Ils ont entraîné le peuple dans des soi-disant victoires dont les conquêtes furent vites réduites à peau de chagrin et aujourd’hui complètement anéanties !

    Bref, il n’y a plus depuis longtemps de gauche réelle !

    Quand à Macron, tous les militants un tant soit peu informés savaient qui il était en réalité : un pur produit de l’oligarchie !

    Mais bon, j’aime bien ce texte malgré cette lacune… Un petit vent de fraîcheur dans la puanteur go-gôche…

    Et… petite précision : En tant que communiste, nous ne sommes ni de gauche ni de droite. Nous ne jouons pas au jeu pipé de la démocratie bourgeoise.

    Nous sommes pour l’instauration de la seule vraie démocratie :

    LA DÉMOCRATIE PROLÉTARIENNE ! Démocratie au niveau économique, sociale et politique ! Voilà la vraie démocratie !

    Tremblez bourgeois, la fureur et la colère du prolétariat s’abattra bientôt sur vous ! ( http://reconstructioncommuniste.ekl… )

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    • @resocom / Pourquoi le "pacte de Marakech" te fait il flipper ? Es tu raciste ?

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      • Que le PARDEM soit raciste m’étonnerait.

        Le pacte de Marrakech organise le vol des cerveaux. Par exemple, l’État syrien finance des études supérieures à des gens mais ces gens sont incités à émigrer en France ou en Allemagne une fois formés. Ou bien, les USA volent les cerveaux de la France en leur donnant une paye 10 fois plus élevée.

        A+
        do
        http://mai68.org

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        • Attention Do, tous les bloggeurs fachosphère ont essayé de monter en épingle une parano contre le pacte en question qui n’est qu’une prospective !

          Le PARDEM n’est pas raciste, de même que Kotarac n’était pas FN - RN,

          MACRON n’est pas à l’origine de ce pacte dont le sujet n’est pas la migration des "cerveaux" mais l’hypothèse de nouvelles migrations massives qui déborderaient les capacités du HCR.

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        • Fuite des cerveaux
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Fuite…

          Le plus grave est la fuite de cerveau…un peu comme le ps et le socialisme.

          Annonce : les campagnes cherchent des médecins généralistes.
          Si possible, Anarcho-communismes…

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarc…
          « Le Communisme - qu’il faut se garder de confondre avec le Parti Communiste - est une doctrine sociale qui, basée sur l’abolition de la propriété individuelle et sur la mise en commun de tous les moyens de production et de tous les produits, tend à substituer au régime capitaliste actuel une forme de société égalitaire et fraternelle. Il y a deux sortes de communisme : le communisme autoritaire qui nécessite le maintien de l’État et des Institutions qui en procèdent et le communisme libertaire qui en implique la disparition »

          — Sébastien Faure, art. « Communisme », Encyclopédie anarchiste, vol. 1.

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