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L214 - L’organisation qui s’occupe du sort des animaux mais se fout complètement de celui des ouvriers !

mardi 11 juin 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 juin 2019).

4 Messages de forum

  • Les ouvriers, ces gens tellement révolutionnaires qu’ils rêvent d’instaurer une dictature et qui pour cela, continuent envers et contre toutes et tous à fabriquer bombes, missiles et portes-avions, tout en se fichant complètement - dans le meilleur des cas, de l’usage qu’il en est fait.

    Non à la guerre !
    Non à la société de consommation !
    Vive la résistance !
    Vive le vivant !

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      • Pauvre Dominique ! Si un très grand météorite géo-croiseur, le même qui a bousillé 99 % de la vie sur terre, se pointait à l’horizon à 33 000 km/h, pour recadrer les niaiseux qui croient que la nature est gentille, nous n’aurions qu’un solution, lui envoyer des fusées à ogives nucléaires qui exploseront à ses côtés pour le dévier de sa trajectoire. Donc les ouvriers ont raison de fabriquer ce qu’on leur dit de fabriquer et de dénier toute responsabilité sur l’usage qui sera commis. Ils n’ont pas le pouvoir et ne sont strictement responsables de rien, sauf de ramener la paye, y compris pour la transformer partiellement en bibine ou en jaja, en merguez-frittes ou en coloquintes à la graisse d’anthracite, si cela leur rend la vie plus supportable.

        Vu la dégénérescence réformiste des partis de gauche et des saints-dicats, plus personne n’ose être ouvertement pour la dictature du prolétariat qui reste cependant le seul moyen connu pour abolir la dictature du capital.

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  • Tout le monde a le choix, mais dans notre société, ce choix est très limité, c’est résistance ou collaboration. La plupart des enfants de 10 ans le comprennent, dans ma génération, trop jeune pour faire Mai 68 mais déjà capable de le comprendre, la plupart avaient déjà décide de faire comme papa, de devenir de bons petits moutons blancs, de fermer leur gueule parce que de toutes façons ils font ce qu’ils veulent (excuse la plus courante) et in fine d’accepter de devenir des bons collaborateurs comme les patrons les appellent.

    Dans ce contexte, il n’y a que la gauche productiviste pour continuer à croire qu’il soit possible de jouer contre la banque et de gagner, comme de continuer à croire qu’une dictature des soldats d’élites d’une mode de vie mortifère car industriel, puisse apporter autre chose que du chaos. L’impossible ne m’intéresse pas et le capitalisme est trop fort à son jeu, il travestit et récupère tout à son profit. On lui dit Non à la guerre, il répond redwashing, autrement dit augmentation de salaire. On lui dit Mort aux bourgeois, il répond capitalisme d’état. On lui dit écologie, il répond greenwashing, autrement dit financement de certaines filières industrielles par l’état. La seule alternative possible est donc bien, comme contre les nazis, de choisir entre collaboration et résistance.

    Le travail industriel n’est pas un travail comme les autres. Il a besoin des banques pour pouvoir être financé. Ce qui implique que quiconque est productiviste et de gauche se bat en fait contre les banques sur leur terrain. L’histoire a démontré que le père Noël n’existe pas, c’est-à-dire que l’industrie ne peut pas prendre le contrôle des banques. Aujourd’hui tout est financiarisé, l’industrie comme la politique et les médias.

    De plus le travail industriel est non démocratique et autoritaire pour deux raisons.
    D’abord car il est hautement hiérarchisé ce qui implique que changer la couleur du boulier pour (comme il a besoin des banques pour être financé) faire du capitalisme d’état, ne changera que la forme du problème mais pas son fond.
    Ensuite les technologies industrielles sont toutes des technologies autoritaires car leur mise en oeuvre et leur contrôle échappent aux communautés locales pour être imposés à ces communautés par une autorité globale. Plein de bonnes raisons de plus pour refuser la dictature de gens adeptes d’un mode de vie mortifère, autoritaire et non démocratique car industriel.

    Je préférerais qu’il y ait une solution dans le cadre de leur mode de vie, mais nous n’avons plus le choix, ils n’ont pas le choix. La société industrielle, leur mode de vie, est en train de niquer la planète et elle est non réformable, leurs enfants l’ont très bien compris quand ils disent qu’ils n’ont pas d’avenir, mais même ça ne les fait pas réagir. Là aussi l’impossible ne m’intéresse pas.

    Car en plus de ne pas pouvoir être démocratique, une technologie industrielle globalisée ne peut pas être durable. Des études ont montré que si les pays signataires des accords de Paris voulait respecter leurs engagements très insuffisants car ne ciblant qu’un problème mineur et pas le fond du problème qui est l’extermination en règle du vivant par leur mode de vie, les technologies nécessaires pour cela auraient plus d’impact négatifs sur la nature que ceux que ces accords cherchent à supprimer. Cela n’a rien à voir avec la couleur du boulier ni avec un hypothétique météorite mais tout à voir avec le fait têtu que depuis le début de leur catastrophe industrielle, les incessantes nouvelles technologies n’ont jamais fait rien d’autre que rajouter leur lot de nuisances environnementales aux technologies précédentes. C’est mathématique et, dans le cadre de ce mode de vie non négociable, imparable.

    La bonne nouvelle est que résister est bien plus facile que de lutter contre le capitalisme. Il suffirait d’arrêter la civilisation industrielle en s’en prenant à ses infrastructures vitales : alimentation en énergie et voies de communications. Nous serions débarrassés du même coup du capitalisme car il n’y survivrait pas.

    Si la grande majorité des gens, tellement pauvres d’esprit qu’ils sont incapables d’imaginer des alternatives, préfèrent courir après de fausses promesses pseudo-religieuses et ainsi, collaborer à essayer des sauver l’insauvable, un mode de vie suprématiste, guerrier et mortifère qui n’a aucune solution à offrir et qui est non réformable, ça les regarde. Mais qu’ils ne comptent surtout pas sur moi pour collaborer avec eux et les aider car comme le disait très bien Coluche, ce n’est pas parce qu’ils sont beaucoup à avoir tort qu’ils ont raison. L’impossible ne m’intéresse pas.

    Une autre bonne nouvelle c’est que les femmes ont déplacés 35’000 à Lausanne pour leur grève, ce qui est plus que pour le climat. Cela aussi serait un bon moyen pour arrêter ce mode de vie : grève générale illimitée. De plus cela nous laisserait le temps et l’énergie pour nous retrouver et bâtir des alternatives locales. Mais cela est une autre histoire car ce n’est pas la gauche productiviste accro à un mode de vie non réformable, suprématiste, guerrier et mortifère qui va nous le proposer. Vive la résistance ! Vive le vivant !

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