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Le Qatar semble céder aux pressions qui le poussent à réintégrer le « bon » camp

jeudi 8 juin 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 juin 2017).

Info officielle : Le Qatar a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui, affirmant que la crise avait éclaté à la suite du "piratage" du site web de son agence de presse attribuant à son émir de "fausses" déclarations apaisantes sur l’Iran et les Frères musulmans.

Mercredi soir, le ministère de l’Intérieur à Doha a publié un rapport préliminaire d’enquête sur ce "piratage" qui, selon lui, a commencé en avril, utilisant des "méthodes techniques innovantes" et aboutissant le 24 mai à la publication "d’informations fabriquées". Il n’en a pas identifié les auteurs.

Note de do : Le Qatar était en train de se jeter dans les bras du camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste quand diverses pressions économiques et psychologiques (accusation de terrorisme) très fortes ont été exercées à son encontre. "On" lui a suggéré de dire que ses récentes déclarations favorables à l’Iran et la Syrie n’avaient pas été de sa volonté, mais que son site internet avait été piraté (par les Russes, bien sûr !). Ce qui était évidemment faux. Mais d’après les infos, c’est à cette version mensongère que le Qatar s’est rangée. Donc, le Qatar semble céder à la pression et réintégrer le camp de l’impérialisme occidental.


Crise dans le Golfe : Washington, Paris et Koweït multiplient les efforts

https://assawra.blogspot.fr/2017/06…

Jeudi 8 juin 2017

Des efforts diplomatiques impliquant Washington, Paris et Koweït se sont intensifiés pour contenir la crise sans précédent dans le Golfe, qui oppose le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme, à l’Arabie saoudite et ses alliés.

Cette crise a donné lieu à une série d’appels téléphoniques des présidents Donald Trump et Emmanuel Macron, et à une tentative de médiation de l’émir du Koweït qui s’est rendu successivement en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar.

Pour l’Arabie et ses alliés, la balle est désormais dans le camp de Doha qui doit "changer de politique" et épouser le consensus régional sur les sujets sensibles des mouvements islamistes radicaux et des liens avec l’Iran chiite, grand rival du royaume saoudien sunnite.

"Nous espérons que nos frères au Qatar prendront maintenant les bonnes mesures pour mettre un terme à cette crise", a souligné le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir.

Les Emirats arabes unis, qui sont à la pointe des critiques contre Doha, maintiennent une pression extrême en qualifiant le Qatar de "champion de l’extrémisme et du terrorisme dans la région".

Leur ministre d’Etat aux Affaires étrangères Anwar Gargash a posé une série de conditions, notamment l’arrêt des programmes "extrémistes" de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera et des mesures contre des représentants de la confrérie des Frères musulmans ayant trouvé refuge à Doha.

Sans parler de "changement de régime" au Qatar, M. Gargash a exigé un "engagement politique" incluant le respect de promesses faites lors d’une première crise en 2014, ainsi qu’une "feuille de route" avec des "mécanismes clairs" de mise en oeuvre.

Un haut responsable du Golfe a expliqué à l’AFP que cette crise était la conséquence selon lui de "l’influence" persistante du précédent émir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al-Thani (65 ans), sur son fils, Cheikh Tamim (37 ans), en faveur duquel il a abdiqué en 2013.

Cheikh Hamad avait réussi à placer le petit émirat gazier sur l’échiquier régional et international en lui faisant jouer un rôle de médiateur dans plusieurs crises et en l’imposant comme un pivot des soulèvements ayant agité le monde arabe après 2011.

Après avoir soutenu l’isolement du Qatar, le président américain Donald Trump a offert son aide pour désamorcer la crise qui a vu l’Arabie saoudite, les Emirats, l’Egypte, Bahreïn, la Mauritanie et les Maldives rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar et prendre, pour certains d’entre eux, des mesures économiques et aériennes.

Lors d’un entretien téléphonique avec cheikh Tamim, M. Trump a "proposé d’aider les différentes parties à régler leurs différends, y compris à travers une rencontre à la Maison Blanche si nécessaire".

Le président français Emmanuel Macron, lors d’entretiens séparés avec l’émir du Qatar, le président iranien Hassan Rohani et le roi Salmane d’Arabie Saoudite, a "invité toutes les parties" à poursuivre "le dialogue".

Après avoir soutenu l’isolement du Qatar, le président américain Donald Trump a offert son aide pour désamorcer la crise qui a vu l’Arabie saoudite, les Emirats, l’Egypte, Bahreïn, la Mauritanie et les Maldives rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar et prendre, pour certains d’entre eux, des mesures économiques et aériennes.

Lors d’un entretien téléphonique avec cheikh Tamim, M. Trump a "proposé d’aider les différentes parties à régler leurs différends, y compris à travers une rencontre à la Maison Blanche si nécessaire".

Le président français Emmanuel Macron, lors d’entretiens séparés avec l’émir du Qatar, le président iranien Hassan Rohani et le roi Salmane d’Arabie Saoudite, a "invité toutes les parties" à poursuivre "le dialogue". Il a rappelé son "attachement à préserver la stabilité dans la région et à lutter sans ambiguïté contre le terrorisme".

Créé en 1981, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe des monarchies pétrolières sunnites contrôlant le tiers des réserves mondiales de brut, comprend l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Qatar, les Emirats, le Koweït et Oman. Ces deux derniers pays n’ont pas rompu avec le Qatar.

L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, s’est rendu mercredi soir au Qatar juste après des entretiens aux Emirats et une rencontre la veille avec le souverain saoudien.

Tout en le qualifiant "d’homme sage" et de "figure paternelle" du Golfe, le ministre émirati Anwar Gargash a déclaré à l’AFP que les conditions n’étaient pas encore réunies pour une véritable médiation. "Les conditions doivent débuter avec une déclaration, une volonté, du Qatar".

Le Qatar a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui, affirmant que la crise avait éclaté à la suite du "piratage" du site web de son agence de presse attribuant à son émir de "fausses" déclarations apaisantes sur l’Iran et les Frères musulmans.

Mercredi soir, le ministère de l’Intérieur à Doha a publié un rapport préliminaire d’enquête sur ce "piratage" qui, selon lui, a commencé en avril, utilisant des "méthodes techniques innovantes" et aboutissant le 24 mai à la publication "d’informations fabriquées". Il n’en a pas identifié les auteurs.

Moyen-Orient - 7 juin 2017 - Pour aider Trump à récupérer le Qatar DAECH commet du chantage au terrorisme en Iran

http://mai68.org/spip2/spip.php?article382

Iran : l’EI revendique les attentats de Téhéran

Note de do : Ce n’est certainement pas un hasard que ce terrorisme de DAECH en Iran arrive pile au moment ou l’impérialisme américano-franco-sioniste essaie de récupérer le Qatar. Car le Qatar était en train de s’allier à l’Iran. C’est du chantage fait à l’Iran : « Si l’Iran continue à vouloir récupérer le Qatar dans son camp, il y aura plein de dégâts causés par l’État Islamique en Iran »

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

5 juin 2017 : Le Qatar accusé de terrorisme parce qu’il passe dans le camp de la résistance à l’impérialisme américano-sioniste

http://mai68.org/spip2/spip.php?article374

Trois pays (Arabie, Emirats, Bahreïn), ainsi que l’Egypte, ont tour à tour annoncé lundi 5 juin 2017 à l’aube la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de "soutien au terrorisme", y compris Al-Qaïda, le groupe Etat islamique (EI) et la confrérie des Frères musulmans. Cette crise diplomatique majeure au Moyen-Orient arrive quinze jours après un appel de Donald Trump à l’unité des pays arabes face au terrorisme.

Note de do : Il y a 3 problèmes : Qatar et Frères musulmans. Qatar, PSG et Mondial-2022 de football. Avantages fiscaux du Qatar en France.

Que le Qatar finance, ou du moins finançait, des groupes terroristes comme al-Qaïda ou DAECH, ce n’était un secret pour personne ainsi qu’en témoigne la banderolle en photo ci-dessus datant de janvier 2015. Et cela ne posait de problème à personne en Occident. C’est-à-dire que l’impérialisme américano-sioniste était très content de la collaboration du Qatar dans la guerre destinée à détruire la Syrie en commanditant des groupes terroristes comme al-Qaïda (Front al-Nosrah) ou même DAECH.

Mais voilà, il se trouve que le Qatar a trahi le camp de l’impérialisme américano-sioniste pour passer dans le camp de la résistance qui comprend la Russie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, et le Hezbollah. Aussi, que le Qatar finance ou ait financé divers groupes terroristes sert maintenant d’excuse pour le mettre au ban des nations.

Il faut bien se souvenir que l’Arabie Saoudite finance elle aussi des groupes terroristes, tout à fait semblables à ceux du Qatar, mais qui se disent "salafistes" et pas "frères musulmans" bien qu’ils en descendent, et qui combattent eux aussi en Syrie contre le régime antisioniste représenté par Bachar el-Assad. Mais là, ça ne pose aucun problème aux Occidentaux, puisque l’Arabie Saoudite est restée dans le camp de l’impérialisme américano-sioniste.

Le problème 1 est très intéressant : Si le Qatar est vraiment passé dans le camp de la résistance, il lui faut non seulement arrêter de soutenir DAECH ou al-Qaïda. Il lui faut aussi arrêter de soutenir les frères musulmans, dont descendent tous ces groupes terroristes. Car les frères musulmans, au travers du Hamas palestinien, ont directement combattu en Syrie le régime antisioniste de Bachar el-Assad. Ou bien alors, il faut que le Qatar ordonne aux frères musulmans de changer de camp eux aussi et de combattre désormais dans le camp de Bachar ; ce qui semble impossible puisque les Frères musulmans appartiennent en réalité à la CIA ! du moins leurs chefs, même si leurs militants de base ne sont pas au courant. Que se passera-t-il à ce niveau ? la réponse à cette question est très intéressante puisque le Hamas, affilié aux frères musulmans, a renouvelé récemment ses chefs.

Le problème 2 est très rigolo : Que se passera-t-il au niveau du foot ? La France laissera-t-elle le Qatar rester le propriétaire du PSG ? Le mondial 2022 de Foot aura-t-il quand même lieu au Qatar ? La suite risque d’être amusante.

Le Problème 3 va bien faire chier les riches : Puisque le Qatar est semble-t-il désormais un ennemi de l’impérialisme occidental, que deviendront les énormes avantages fiscaux du Qatar en France, et qui transformaient ce pays (la France) en un paradis fiscal parfait ?

Note du 6 juin 2017 : La France est bien emmerdée, du coup, et essaye de temporiser, et de réconcilier les ennemis, ce qui me semble impossible (à moins qu’elle réussisse à refaire basculer le Qatar dans le "bon" camp ?). C’est ça, de bouffer à tous les râteliers !

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26 mai 2017 : Le Qatar va-t-il changer de camp et passer du côté de l’axe de la résistance antisioniste ?

Said Hilal Alcharifi, 26 mai 2017 : La guerre diplomatique et médiatique, entre d’une part le Qatar et d’autre part le royaume des coupeurs de têtes, bat son plein depuis trois jours et fait des dégâts énormes. L’émir du Qatar est sur le point de retourner sa veste et de se jeter dans les bras de l’Iran, proprement dit, de l’axe de la résistance qui comprend la Russie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, et le Hezbollah.

Aljazzeera cet empire de désinformation a complètement changé de rhétorique. Les expressions utilisées tout au long des six années de guerre en Syrie du genre "le régime sanguinaire de Damas ou les milices d’Assad" ont soudainement disparu dans les journaux télévisés et on entend désormais les présentateurs dire "le gouvernement la république arabe syrienne et l’armée syrienne" et ceux qui se battent contre l’armée syrienne ne sont plus des révolutionnaires ou des rebelles mais des groupes armés.

Article complet : http://mai68.org/spip2/spip.php?article353

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