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TRUMP NE SE TROMPE PAS EN RÉPUDIANT L’ESCROQUERIE DE PARIS

vendredi 9 juin 2017, par Robert Bibeau

Celui par qui le scandale est exposé.

Trump ne se trompe pas ! Le Président étatsunien a observé que dans la guerre commerciale qui oppose le capital américain au capital européen et chinois, le premier perd la bataille de la productivité sur le front des industries « vertes » où la Chine a pris une avance insurmontable. D’ailleurs, le grand capital chinois ne s’y est pas trompé et le premier ministre pékinois, d’habitude réservé, est monté aux créneaux pour défendre son industrie… pardon, pour défendre le compromis de Paris sur le réchauffement climatique – COP21 – (1).

Deux consensus secrets lient les capitalistes.

Jusqu’à la semaine dernière, le grand capital mondial faisait consensus sur deux problématiques. D’abord, leur collusion était totale pour transférer le fardeau de la crise économique sur le dos de la classe prolétarienne. Cette crise économique a débuté en 2008 par un krach boursier et le grand capital, ses politiciens véreux, leurs États calamiteux ne peuvent stopper. Ils tentent tous, désespérément, de sauver leur mise sachant parfaitement que peu d’entre eux y parviendront.

La deuxième thématique sur laquelle le grand capital faisait l’unanimité, jusqu’à la semaine passée du moins, portait sur la « lutte au réchauffement climatique » (sic) comme tactique pour transférer une portion grandissante des fonds publics vers le capital industriel et commercial international. Ainsi, un expert estime que COP21 coutera 90 000 milliards de dollars à l’économie mondiale (2).

L’accord du Sommet de Paris (COP21-2015) peut ainsi se résumer….

********** PUBLICATION RÉCENTE ********** QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L’IMPÉRIALISME MODERNE

Robert Bibeau

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En cette époque de tension guerrière meurtrière il faut revoir la politique prolétarienne sur la question des luttes de libération nationale afin de replacer le nationalisme dans une perspective de lutte de classes. La gauche a oublié que le prolétariat n’a pas de patrie et que la lutte pour le droit des bourgeoisies nationales au contrôle politique de leur État national n’entraînera jamais le combat révolutionnaire des prolétaires pour renverser le mode de production capitaliste et pour édifier le mode de production prolétarien. Afin de démontrer cette thèse l’auteur présente et commente six textes d’auteurs marxistes sur les luttes nationalistes.

Mars 2017 • 142 pages • 15,5 €
EAN : 9782343114743

FIN D’ANNONCE ***********

 : « S’il a été possible de convaincre pratiquement tous les pays au monde (195) de se joindre à cet accord, c’est avant tout parce qu’il n’est pas contraignant. Il permet à chaque pays de définir ses propres objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et ne prévoit aucun moyen de les faire respecter » ni même de vérifier l’effort consenti (3). En d’autres termes, COP21 est une fumisterie médiatique dissimulant une arnaque économique de milliers de milliards de dollars dont, notamment, 100 milliards réservés aux industriels du Nord afin qu’ils exportent leurs technologies vertes désuètes vers les pays sous-développés du Sud, afin de tuer l’industrie verte dans ces pays émergents où auraient pu travailler les prolétaires du Sud. Double arnaque pour le sud, l’une dirigée contre les capitalistes nationaux qui resteront des courroies de transmission et l’autre dirigée contre les prolétaires locaux qui resteront surexploités, précarisés.

Un écologiste en colère.

C’est ainsi qu’un expert décrit cette entente bidon : « C’est vraiment une imposture, c’est un faux ». C’est en ces termes que James Hansen, l’un des scientifiques américains les plus connus – célèbre notamment pour avoir alerté le Congrès sur le dérèglement climatique dès 1988 – qualifie l’accord de Paris. L’ancien scientifique de la NASA, considéré comme le père de la prise de conscience mondiale sur le changement climatique ne semble pas du tout convaincu par le contenu de l’accord final de la conférence de Paris sur le climat. Pour lui, « il n’y a aucune action, juste des promesses. Tant que les énergies fossiles sont présentées comme les énergies les moins chères, on va continuer à en bruler (…) Les questions relatives à l’objectif que devaient se fixer les États quant à la limite de hausse de température à 1,5°C au lieu 2°C ainsi que les sommes que devrait éventuellement verser les pays riches aux pays pauvres ont été les principaux points de discorde. Le climatologue aurait notamment espéré une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre. Selon lui, les promesses faites par les pays riches notamment sont inutiles. » (4)

Donald Trump expose la supercherie au désespoir de ses alliés ébaubis.

Suivant sa politique de faire table rase des accords ayant été négociés sous la gouverne de ses prédécesseurs fragilisés (traités de libre-échange et accords climatiques) Donald Trump, qui a reçu de son clan capitaliste le mandat de renégocier tout cela afin de tenter d’obtenir de nouvelles concessions de ses alliés et concurrents pour la survie de sa patrie, a répudié cet accord futile et proposer de recommencer le cirque médiatique afin que ses concurrents soient obligés de se commettre par des engagements contraignants. La classe ouvrière n’a rien à faire dans cette fumisterie écologiste et nous allons le démontrer.

L’environnementalisme et l’écosocialisme (sic).

Toute idéologie provient d’une pratique sociale et d’une classe sociale qui supporte cette pratique. La petite-bourgeoise, si nombreuse en société capitaliste mondialisée, est le fer-de-lance de l’hystérie médiatique entourant ces accords climatiques bidon qui ne servent qu’à justifier le transfert de fonds publics vers les entreprises multinationales milliardaires. Incidemment, observer les entreprises qui ont commandité le COP21. Ce sont Engie (charbon), Renault-Nissan (auto électrique), Air France – Airbus (le gros-porteur A380), Suez Environnement (lourdement subventionné par l’État), IKEA (destructrice des écosystèmes amazoniens), Google (plateforme numérique qui aspire le capital). La petite-bourgeoisie forme une sous-classe qui gagne son pain en parasitant la classe prolétarienne (productrice de plus-value) avec la bénédiction de ses maitres du grand capital mondial subventionnaire des ONG-environnementales.

L’hystérie médiatique à propos du réchauffement climatique (un phénomène naturel, cyclique, planétaire, hors de portée de l’intervention humaine) est l’œuvre de cette sous-classe qui y voit un moyen de servir ses maitres en justifiant le transfert de fonds publics vers les capitalistes du « vert », de l’écologie et des anciennes industries (aide à la décontamination, subvention aux automobiles électriques, soutien à la reconversion industrielle, aide aux industriels du charbon pour fermer leurs unités, etc.)

Une anecdote à ce propos décrit bien l’arnaque environnementale. Les capitalistes de l’industrie des énergies fossiles aux États-Unis ne souhaitent pas que le Président Trump relance l’industrie du charbon, car sous Obama ils ont obtenu de généreuses subventions pour fermer leurs mines – de l’argent obtenu à ne rien faire. Les mineurs quant à eux, qui n’ont rien touché de ces subventions à la reconversion, et se sont retrouvés miséreux, souhaitent la réouverture des mines, car emplois et salaires sonneraient le glas de leur calvaire sous le « vert ». Quand un multimilliardaire devient le partenaire de la classe ouvrière contre la racaille petite-bourgeoise braillant sur la disparition des panthères et s’esclaffant sur la tombe des prolétaires il y a de quoi rugir de colère. Misérables bobos pamphlétaires, la classe ouvrière vous gardera en mémoire. Allez prêcher ailleurs vos rêves de décroissance volontaire. La décroissance est déjà en marche et elle sème la misère à tel point que la Syrie, qui n’a pas signé l’entente de Paris, dépassera les objectifs fixés au prix de centaines de milliers de réfugiés et de milliers de morts, comme l’Irak, l’Afghanistan, la Somalie, le Yémen, le Soudan, le Congo et leurs millions de victimes des munitions polluantes à l’uranium appauvri larguées par les chefs de guerre « indignés » (sic).

Le missionnaire écologiste petit-bourgeois est trop étroit d’esprit pour comprendre que la mort de sa vache à lait prolétaire signifiera la fin de sa vie parasitaire, quand l’hôte passe l’arme à gauche, le parasite trépasse à droite. Que l’on se comprenne bien camarades, le réchauffement climatique est indéniable, il sera suivi par une ère de glaciation, c’est un phénomène astronomique cyclique. Notre ancêtre homo sapiens et notre cousin néandertalien l’ont connu et ils produisaient bien peu de CO2. L’espèce humaine doit se préparer à survivre malgré ce cataclysme inévitable et ce n’est pas en détournant des milliers de milliards de dollars des services étatiques vers les actifs des multinationales de la pollution que l’espèce humaine fera face à ce séisme.

Le mode de production capitaliste ne peut nous aider à nous organiser en tant que société pour faire face à une telle calamité. La classe capitaliste monopoliste n’est pas habilitée à diriger l’humanité pour faire face à cette catastrophe appréhendée. Seule la classe prolétarienne pourra organiser la résistance mondiale à ce cataclysme en érigeant un nouveau mode de production sociale.

(1) https://francais.rt.com/internation…

et aussi http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20… où on peut lire que « Le quotidien de Hong Kong souligne d’ailleurs la ferveur avec laquelle Pékin cherche à devenir le laboratoire des énergies vertes : « En 2016, la Chine y a investi 88 milliards de dollars, aucun autre pays n’a fait mieux ».

(2) http://www.les7duquebec.com/7-de-ga…

(3) http://www.agoravox.fr/actualites/i…

(4) https://www.developpez.com/actu/939…

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