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Gilets Jaunes - Acte XXXIII - La troisième Assemblée des assemblées

mardi 2 juillet 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 juillet 2019).

Pour l’acte 33 des Gilets jaunes, 200 délégations se sont rassemblées ce week-end des 29 et 30 juin 2019 à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, afin de débattre de l’avenir du mouvement. D’autres opérations sont prévues, comme des manifestations traditionnelles.


À Montceau-les-Mines, les Gilets jaunes prouvent qu’ils ne lâchent rien

https://reporterre.net/A-Montceau-l…

1er juillet 2019

Justine Guitton-Boussion (Reporterre)

La troisième Assemblée des assemblées des Gilets jaunes s’est tenue ce week-end, à Montceau-les-Mines. Près de 700 personnes se sont réunies pour discuter de l’avenir du mouvement. Une belle affluence, et des discussions animées, qui prouvent que le mouvement est bien vivant. Une priorité : le soutien au référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris.

  • Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), reportage

« C’est comme un escalier, il faut y aller marche par marche ! » Une heure avant le début de la troisième Assemblée des assemblées (ADA) des Gilets jaunes, ce samedi 30 juin, Philippe, venu de Bouguenais (Loire-Atlantique) était optimiste. L’objectif de ce rendez-vous à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) : coordonner les actions des militants et partager les différentes expériences locales. Un but ambitieux et compliqué, qui galvanise Philippe. « J’étais seulement observateur à Saint-Nazaire [la deuxième ADA, en avril 2019]. Cette fois, j’ai des choses à dire », lance-t-il, tout sourire.

Pour se repérer sur le site, les Gilets jaunes de Montceau-les-Mines ont rebaptisé les allées.

Chaque groupe local de Gilets jaunes pouvait (s’il le souhaitait et s’il en avait les moyens financiers, logistiques et humains) envoyer une délégation de quatre personnes maximum pour porter la parole du groupe au sein de l’ADA. 246 délégations étaient présentes ce week-end, à Montceau-les-Mines. Elles étaient généralement composées de deux délégués autorisés à s’exprimer en assemblée et en groupe de travail, et de deux observateurs.

Dans chaque groupe de travail, les opinions divergeaient et les discussions étaient animées.

Six pistes de réflexion étaient proposées aux participants : le référendum d’initiative partagée (RIP) contre la privatisation d’Aéroports de Paris, la lutte contre le capitalisme, les assemblées citoyennes locales, les mobilisations à venir, le système des ADA et la convergence des luttes. Le samedi matin, les Gilets jaunes ont été répartis par tirage au sort dans les différents groupes de travail. Une bonne idée, d’après Sylvain, Gilet jaune de Montreuil : « Ça évite que les gens qui ont un capital, un savoir, une expertise sur un sujet précis aillent en tant que maître de conférence dans le groupe qui leur est cher, observe-t-il. Ça n’aurait aucun intérêt puisqu’on reproduirait ce qu’on ne veut pas, à savoir des systèmes d’experts et non l’intelligence collective qu’on a développée ici. Il y a beaucoup plus d’effervescence des idées par le tirage au sort. »

Plusieurs groupes de travail étaient organisés samedi 29 juin. Ici, les Gilets jaunes donnaient leur avis sur le référendum d’initiative partagée (RIP).

« Les gens sont démobilisés, on va les relancer »

Des idées, il y en a beaucoup, c’est vrai. Des opinions aussi. Dans le groupe du travail sur le RIP, basé sous une tente où la température augmente de minute en minute, la discussion est intarissable. Christiane témoigne que les personnes qui ne sont pas habituées aux outils numériques ont du mal à s’inscrire à la pétition pour le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP. « On peut faire d’une part un tract qui indique qu’on [les Gilets jaunes] est contre la privatisation, et d’autre part un tract avec un formulaire pour aider les gens à s’inscrire », propose-t-elle. « Maintenant, les gens sont tous sur les écrans, renchérit timidement Sabrina. Je ne sais pas, je propose de faire une vidéo où l’on explique avec des mots simples pourquoi il faut signer la pétition. » Sergio, venu de Castries (Hérault), témoigne de son expérience. Dans sa ville, les Gilets jaunes ont installé une tablette sur un stand du marché, pour expliquer aux passants les enjeux du RIP, et les faire signer dans la foulée. Résultat : en une matinée, « il y a eu 19 votes ! » s’exclame-t-il.

Un « arbre à revendications » était installé près du gymnase, où chacun pouvait inscrire un souhait.

Studieux, faisant fi de la canicule, les participants écoutent attentivement le vécu des autres. Et les volontés d’aller plus loin : d’après Franck, de Moselle, « il faut réintégrer cette notion de privatisation dans un ensemble. C’est pas que l’ADP, ce sont nos autoroutes qu’il faut récupérer ! » « Pour moi le RIP est une mise en place du RIC [référendum d’initiative citoyenne], ajoute Denis, Gilet jaune du groupe de Bellac (Haute-Vienne). Cela va permettre aux gens de s’investir vis-à-vis de ce qui se passe en France. Les gens sont démobilisés, on va les relancer. » La discussion se poursuit durant deux heures.

Plusieurs cantines (de Gilets jaunes ou d’associations) ont nourri les participants tout le weekend.

Vient le moment de la synthèse : les rapporteurs de tous les groupes ayant travaillé sur le même sujet mettent en commun leurs idées. Ils les présentent ensuite à l’ensemble des participants, en assemblée plénière, avec les rapporteurs des cinq autres thématiques.

Le samedi après-midi, les Gilets jaunes peuvent retourner dans le même groupe de travail que la matinée, ou en choisir un nouveau. Le but : approfondir et enrichir la synthèse proposée quelques heures plus tôt. La routine reprend. Chacun leur tour, les participants prennent la parole, donnent leur avis, et d’autres leurs répondent. « Ça fait du bien, c’est très enrichissant », se réjouit Sylvie, originaire du Lauragais (sud-ouest). « Ça rebooste, on reprend confiance en nous », acquiesce son ami Cyrille.

Les organisateurs de l’Assemblée des assemblées ont trouvé l’astuce pour éviter les mégots jetés au sol : faire voter les Gilets jaunes.

Mais lorsque la synthèse des précédentes synthèses doit être proposée en assemblée plénière, en fin de journée, les choses se corsent. La fatigue accumulée et la chaleur étouffante du gymnase du Pouloux n’aidant pas, les disputes commencent. « Ce n’est pas ce qu’on a dit en groupe de travail ! » lance un Gilet jaune. « On s’écoute, on ne crie pas », répètent inlassablement les modérateurs. Dur dur de canaliser près de 700 personnes qui débattent avec toute leur fougue, leur envie, et parfois leur ego.

Difficile de débattre à 700 personnes

Près de 700 personnes étaient réunies dans le gymnase du stade du Pouloux, à Montceau-les-Mines.

Le dimanche, les participants sont invités à voter pour ou contre les synthèses des synthèses. Est-ce que les Gilets jaunes font campagne pour le RIP ? Oui, votent-ils à la majorité. Grâce à des outils pensés pour cet objectif : le tractage, la signature à l’aide de tablettes, mais aussi le porte-à-porte, la communication par les panneaux publicitaires, les médias indépendants, l’interpellation du CSA pour organiser un débat public… Principalement dans le but d’utiliser le RIP pour enfin, un jour, obtenir le fameux RIC. La synthèse est adoptée sans souci.

Jean-Marie David veut dénoncer les violences faites aux secouristes (médics et street médics) dans les manifestations. Il a commencé une marche, depuis Marseille, le 1er juin. Il compte marcher jusqu’à Paris, où il espère rencontrer Emmanuel Macron le 14 juillet pour lui faire part de ses revendications.

Les déboires s’enchaînent ensuite. La synthèse sur le capitalisme génère une longue discussion, se concluant par un vote : « Doit-on sortir du capitalisme ? » Leur réponse est oui, confirmant la position anticapitaliste adoptée à l’ADA de Saint-Nazaire. Mais la discipline affichée jusque-là disparaît progressivement. La synthèse sur le fonctionnement des ADA provoque de nouveaux désaccords affichés. Certains souhaitent qu’un comité aide les futurs organisateurs de la quatrième ADA à préparer la manifestation, d’autres estiment qu’il ne faut pas rentrer dans une bureaucratie qu’ils ont l’habitude de dénoncer. « J’aimerais bien qu’on discute de choses concrètes et organisationnelles, avouait quelques heures plus tôt Samuel, Gilet jaune du groupe de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). Il faut présenter des outils, et il faut aussi une certaine verticalité au mouvement. Si une proposition se retrouve noyée dans un texte parce que personne ne l’a pris en main pour la travailler, on aura la même discussion à la prochaine ADA. » Les participants quittent provisoirement la salle, pour fumer une cigarette ou changer d’atmosphère. « C’est long et chiant, dit en riant une Gilet jaune. Ils jouent sur les mots. »

« Contre la privatisation d’ADP »

Après de nouvelles discussions, les Gilets jaunes s’accordent pour affirmer que le mouvement veut converger avec toutes les luttes sociales : celles des chômeurs, des personnels en grève, des syndicats, des défenseurs de l’environnement… L’axe sur les assemblées citoyennes locales est balayé rapidement, sans être voté. Les Gilets jaunes retrouvent leur énergie au moment d’évoquer les actions de mobilisation à venir. Même si un consensus ne semble pas avoir été trouvé (les médias étaient exclus de la discussion sur les mobilisations, ils recueillaient les témoignages à la sortie de la salle) entre ceux qui souhaitent bloquer et ceux qui sont contre, les participants affichent une volonté sans faille d’occuper le terrain pendant l’été, afin de continuer à lutter et rendre visible leur engagement.

« C’est un bilan extrêmement positif pour cette ADA, estime Elsa, du groupe organisateur de Montceau-les-Mines, à la fin du week-end. Par rapport aux précédentes ADA, on a abordé des sujets plus d’actualité, comme le RIP. On a abordé des choses concrètes contre la privatisation de l’ADP et sur les actions à venir. C’est pas encore hyper carré mais on a donné des outils de travail, des pistes pour avancer. Ça fait seulement sept mois qu’on existe, c’est la troisième ADA. Il faut laisser le temps au temps. »

Sourire fatigué aux lèvres, les Gilets jaunes se succèdent pour saluer Elsa et le reste de l’équipe organisatrice, les remerciant vivement et leur lançant « à bientôt ». C’est sûr, ils se reverront. Le lieu de la quatrième ADA n’a pas encore été officiellement voté, même si une préférence pour la ville de Montpellier semble émerger. Elle aurait lieu pendant la deuxième moitié du mois de septembre. D’ici là, Frédéric, Gilet jaune venu d’Angers a une recommandation pour le mouvement : « Il faut arrêter nos divergences, il faut y mettre de l’amour. C’est sur la bonne voie, mais il y a encore du travail. »

4 Messages de forum

  • L’axe sur les assemblées citoyennes locales est balayé rapidement,

    Et bien c’est dommage ! Car c’est de là que tout doit partir, commencer, débuter pour être commenté, discuté, débattu en local.
    Sorte de communes ou assemblées, le nombre de citoyens et citoyennes doit être défini pour que toutes personnes puissent y participer dans le but technique de faciliter le débat et la prise de parole.

    Puis par des délégués ( mandat impératif ) on refait la même chose dans l’assemblée coopérative départementale ( par exemple ) puis on re-refait la même chose dans l’assemblée coopérative nationale ( par exemple ).

    Et on redescend les « infos » citoyennes « traitées » ( toute la politique du vivre ensemble coopératif, etc. ) pour être soumissent de nouveau en local afin d’être de nouveau exposées. Si c’est bon, on passe à autre chose sinon on recommence le circuit ( avec comme support en plus de nouvelles idées rapportées par les mandatés impératifs, etc.).

    Un circuit en continu à l’image de la circulation sanguine qui assure la continuité des échanges au niveau des organes. il transporte l’oxygène et les nutriments ( les idées du peuples ) par l’action du cœur ( par le peuple ) au cerveau ( pour le peuple ).

    Dans mon bled il n’y a jamais eu réellement d’ assemblées citoyennes locales ( ou AG citoyennes locales ) .
    Dés le début il y avait des « non-chefs » chefs autoproclamés grâce au réseau de communication Facebook et c’est bien connu : si tu n’as pas Facebook, tu es out…

    les GJ locaux, ont construit dans un 3e lieu une 3e cabane , plutôt un préau en accès libre.
    Sur un panneau il est écrit que le capital est une mauvaise chose.
    Surpris, interloqué, stupéfié… je me suis dit, enfin !
    Et sur un bout de carton qui traînait dans un coin j’ai écrit puis déposé sur la table avec des bricoles pour le maintenir :
    Merci ! Vous avez enfin compris que notre ultime ennemi est le capitalisme.

    Le lendemain le mot y était encore, le surlendemain, non !
    le carton était marron, pas jaune…

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    • Bonjour camarade Jean,

      Pour le Français de base comme moi :
      Le mot SOCIALISME a été volé par François Mitterrand,…
      Le mot COMMUNISTE a été volé par Robert HUE,…
      Le mot ANTICAPITALISTE a été volé par Olivier Besancenot,…

      Bon, tu as de la chance le mot ANARCHIE n’a pas encore été volé.
      Et il correspond exactement à la définition du « non-chefs » :
      « Désordre résultant d’une absence ou d’une carence d’autorité »
      Peut-être que les GJ ne sont pas si cons !

      Ainsi soit-il

      = ! :-D

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      • « Désordre résultant d’une absence ou d’une carence d’autorité »

        Ceci est la définition de l’anomie pas de l’anarchie. ( ou encore c’est la définition première mais fausse qu’en donnent les dictionnaires bourgeois sous le talon des hiérarchies et / ou du capitalisme )

        « On ne le dira jamais assez, l’anarchisme, c’est l’ordre sans le gouvernement ; c’est la paix sans la violence. C’est le contraire précisément de tout ce qu’on lui reproche, soit par ignorance, soit par mauvaise foi. »
        Marcel Dieu dit Hem Day

        Pour les anarchistes, ce sont les sociétés actuelles très hiérarchisées qui créent le chaos plutôt que l’ordre juste, égalitaire, fraternel.

        Définition de l’anomie
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Anomie
        http://www.toupie.org/Dictionnaire/…

        Définition de l’anarchie
        http://www.toupie.org/Dictionnaire/…
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchie

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        • Merci, Jean, pour tes explications très claires.

          « Des gendarmes forcent le journaliste Remy Buisine à quitter les lieux du rassemblement contre Amazon »
          https://www.youtube.com/watch?v=teY…

          Sous cette vidéo de Sputnik, un certain "L’ami René", il y a 1 jour, a écrit un commentaire, que tu devrais apprécier car au moins cela démontre que le mouvement avance :

          « …
          Hypothèses :

          Quand l’injustice devient la loi, la révolution devient un devoir !

          C’est le début de la fin de la troisième guerre mondiale qui est économique et esclavagiste !

          Macron et tous les LREM ainsi que leurs collabos cherchent à terroriser les 99.99% du peuple, pour qu’ils se soumettent à leurs esclavagismes pour le confort des 0.01% ou qu’ils crèvent d’injustices mondialisées.

          En un mot, les 0.01% sont des cannibales !

          Ils se nourrissent de la chair humaine !

          Ils se nourrissent de la chair des êtres de leur propre espèce !!!

          L’État français est en guerre à mort contre le peuple français !

          Est-ce mentir que de dire que Macron et LREM sont un regroupement de criminels en bande organisée, des racailles mafieuses ?

          Quelle différence entre Adolf Hitler et les SS des années 1933 à 1939 et Macron et les LREM et leurs collabos (forces de l’ordre, magistrats, médias, etc.) ?

          Rappelez-vous que sous Vichy, les forces de l’ordre françaises ont servi Adolf Hitler et les SS !

          Les forces de l’ordre de 1945 ont eu des enfants et des petits-enfants qui de toute évidence ont les mêmes caractéristiques que leurs parents de 1945, des collabos cannibales…

          Macron, son clan LREM, le clan des ultra-riches, les magistrats politisés et dévoyés et corrompus, les forces de l’ordre politisées et dévoyées et corrompues sont tous (0.01% des Français cannibales) en guerre à morts contre tout le reste du peuple français (99.99% des Français). Ils (les 0.01%) sont un regroupement de criminels en bande organisée mafieux financé et médiatisé par les ultra-riches et leurs médias dévoyés et corrompus.

          Macron, Castaner et Philippe se comportent envers les pacifistes gilets jaunes comme s’ils étaient des casseurs Black-Bloc, et Macron, Castaner et Philippe se comportent envers les casseurs Black-Bloc comme s’ils étaient des pacifistes gilets jaunes. C’est la stratégie de Macron, Castaner et Philippe de faire passer les pacifistes gilets jaunes pour des casseurs, car l’objectif des politiques, c’est la loi martiale pour piller la France en toute impunité, ayant tué ou emprisonné ou mutilé ou éborgné les opposants légitimes.

          Ce que les élites autoproclamées nomment un bon système capitalisme est pour moi un enfer des pauvres sacrifier sur l’hôtel du paradis des riches (0,01% des humains mettent en esclavagisme 99.99% de l’humanité, le règne animal, végétal et minéral), et pour moi c’est d’un immondisme monstrueux et cruel.

          Ce n’est pas la queue qui fait bouger le chien ! La queue c’est les élites et politiques autoproclamés, le chien c’est le peuple. Le chien n’a pas besoin de la queue pour vivre, mais la queue a besoin du chien pour vivre !

          En parlant de chien, vous accepteriez que votre chien ou votre chat soit matraqué, gazé, emprisonné, mutilé, éborgné ? Alors pourquoi acceptez-vous que des humains le soient pour leurs soifs de justices et de libertés ?

          Le RIC (Référendum d’Iniciative Citoyenne), c’est non négociable, la priorité des priorités c’est un RIC en toutes matières, écrit par le peuple et pour le peuple, constitué de manière décrite par Étienne Chourd !

          À ma connaissance, à ce jour, la meilleure ébauche de RIC est celle d’Olivier Berruyer :

          https://www.youtube.com/watch?v=psn…

          Réf. :
          https://www.les-crises.fr/dossier/ric/
          http://etienne.chouard.free.fr/Euro…

          Les gilets jaunes dans les rues temps que le RIC du peuple n’est pas en fonction dans le pays !

          C’est uniquement les assemblées citoyennes qui sont légitimes, point barre !

          Le mouvement des gilets jaunes n’a pas de tête dirigeante entre autres du fait que sans tête, il ne peut-être décapité.

          Le représentant qui décide à la place du peuple c’est une idée des élites intellectuelles capitalistes guerrières bourgeoises. Il est moins coûteux pour eux, de charmer ou de manipuler ou de corrompre ou d’acheter ou de menacé ou de diffamer ou de tuer un représentant plutôt qu’une population, c’est fini ce temps-là, ce temps des représentants !!!

          Vous croyez vraiment qu’un groupe mafieux et leurs collabos cannibales vont un jour parler publiquement avec sincérité et honnêteté ?

          Qu’an l’État dépense 1 Euro dans l’économie du pays, au maximum dans les 12 mois qui suivent, cette Euro est revenue à l’État sous forme de 5 passage de mains sous forme de taxes et d’impôts.

          C’est connu mondialement des vraies élites économiques mondiales.

          Un simple exemple, le maçon qui va travailler à Notre-Dame, paye des impôts sur son salaire et le reste est dépensé en bien de consommation et services (restaurant, transport, loisir). Le restaurateur paye des taxes et des salaires et achète des produits, etc. Au maximum dans les 12 mois, 100% de l’Euro investi dans le pays est revenu à l’état, donc il n’en coute rien à l’État quand il dépense dans les travailleurs du pays !

          Mes quand l’État donne 1 euro aux ultra-riches cannibales (0.01%), ils ont déjà 15 villas, 79 voitures, 12 yachts, 5 avions, 150 serviteurs et serveuses personnelles. Ces riches placent donc cette Euro dans la finance qui elles ne payent pas d’impôt et sont dans des abris fiscaux et là, l’État vole aux pauvres pour donner au riche qui eux ne dépensent pas comme l’ouvrier maçon…

          C’est pour cette raison que les ultra-riches achètent et acceptent de perdre de l’argent avec les médias, car c’est avec les médias qu’ils ont leurs retours sur investissements en choisissant leurs pions politicien et politiciennes dans les différents paliers de l’État et de ses institutions, et ces pions voteront uniquement les lois que les ultra-riches leur dicteront et détruirons les autres lois qui protègent les 99.99% de la population.

          Soyez lucide, les récessions et périodes d’austérité économique ne sont que des enfumages pour faire accepter l’inacceptable !

          Leurs petites phrases assassines font partie de leur stratégie de provocation des conflits, cela n’est pas une question de la personnalité du petit qui se pense roi, mais il n’est qu’un des cannibales !

          Le déni de la réalité !

          Qu’est-ce que "manifester", rendre visible à l’extérieur ce qui existe à l’intérieur, rendre visible ce qui était caché ; manifester sa joie, manifester sa peur, manifester son appui, manifester son désaccord, etc.

          Manifester = rendre visible.

          Qu’est-ce que les répressions de manifester ?

          C’est de ne pas vouloir que soit visible à l’extérieur ce qui est à l’intérieur ou ce qui est caché, c’est un déni de la réalité !

          Cacher qu’il y a des extrêmes pauvretés et violences en France aux bénéfices des ultra-riches !

          Cacher qu’il n’y a pas de démocratie sous la 5e République de France aux bénéfices des ultra-riches !

          Avant les versements des dividendes des entreprises, aucun adulte (+18 ans) ne doit se retrouver avec moins que le seuil de pauvreté, que cela soit une personne au chômage, sur l’aide sociale, au travail partiel ou à temps plain, à la retraite, handicapé, malade, etc. Et les tranches fiscales doivent répondre à cet impératif. Aucune loi, aucune justice digne de ce nom ne doit permettre qu’une personne vivant dans le pays ait moins de revenus nets que le seuil de pauvreté, point barre ! Il n’y a que les cannibales qui prônent le contraire (qui se nourrit de chair humaine) !

          Notez que chaque semaine je change ou ajoute quelques lignes ou paragraphes à un ou des 4 textes pour y ajouter de nouveaux thèmes.

          L’ami René »

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