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Café, sucre et Gilets jaunes / Résistons Ensemble no 183 du 2 juillet 2019

mercredi 3 juillet 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 juillet 2019).

Bonjour,

Voici en PDF, le n° 183, du 2 juillet 2019, du petit journal mobile recto-verso A4 "RESISTONS ENSEMBLE" du réseau contre les violences policières et sécuritaires :

http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/RE183-JUILLET-2019.pdf

Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques …

À bientôt,
L’équipe de rédaction

Au sommaire

> Café, sucre et Gilets jaunes

> GJ : bilan de la répression

> CHRONIQUE DE L’ARBITRAIRE

Nantes : Steve porté disparu après une intervention policière musclée
Violences à l’encontre des prisonniers des CRA
Le bannissement des Rroms s’accélère !
Clé d’étranglement
Le crâne fracassé

> AGIR

Marche Adama III - Ripostons à l’autoritarisme !
3e assemblée des assemblées - Gilets jaunes
Nouveau numéro du Groupe légal de la coord anti-rep Paris-idf

1 Message

  • Un extrait de RESISTONS ENSEMBLE :

    Le samedi 8 décembre des milliers de personnes manifestaient dans le centre ville de Marseille, gilets jaunes, militants contre le changement climatique ou contre les logements insalubres.
    Une jeune femme de 19 ans qui quitte son travail prend la direction de son domicile. La fin de manif est calme, pourtant la police charge.
    La jeune femme apeurée se réfugie dans une rue lorsqu’elle est atteinte à la jambe par un tir de LBD. Des témoins observent « plus de dix agents de police en jean, casqués, matraque à la main et brassard à l’épaule arriver en courant et mettre chacun à leur tour des coups de matraque et de pied à la personne clouée au sol ». Elle a le crâne enfoncé, le cerveau est atteint, problème de vision à l’oeil droit… La jeune femme, en état de stress aigu depuis, a porté plainte le 30 avril auprès du parquet de Marseille.

    Ce même jour, dans la même ville, un adolescent de 14 ans rentrant chez lui a lui aussi reçu un tir de LBD. Atteint en pleine tête et de dos, il a le crane fracturé, perte de connaissance.
    Le parquet de Marseille vient seulement d’ouvrir une enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » confiée à l’IGPN.
    Pourquoi un tel délai ? « Cela empêche de prendre rapidement en compte la gravité de l’infraction, et de saisir les images de vidéo surveillance en temps utile » commente l’avocat de la famille.


    Les forces de répression française dans toutes leurs "splendeurs" et sadismes. il faut abolir l’outrage à agent public c’est la clef de voûte qui permet aux flics de faire toutes les saloperies qu’ils veulent en "totale" impunité comme des sur-citoyens puis par corporatisme de se couvrir entre eux.

    JE NE CONNAIS AUCUN PARTI POLITIQUE QUI PROPOSE CELA ! OU LEQUEL ?

    Le délit d’outrage est de plus en plus relevé par les agents de l’autorité publique : l’Observatoire national de la délinquance a recensé 31 731 faits d’outrage à agents dépositaires de l’autorité en 2007 contre 17 700 en 1996, soit une augmentation de 79 %.

    Les policiers sont ceux qui portent le plus souvent plainte pour outrage. Le Syndicat de la magistrature a condamné cette tendance, indiquant qu’elle était aussi un moyen de « faire du chiffre ». Le sociologue Fabien Jobard constate qu’en outre, les sanctions sont de plus en plus sévères, 20 % des infractions à dépositaires de l’autorité publique (IDPAP) donnant lieu à des peines de prison ferme.

    Le délit d’outrage représente également un complément de rémunération pour certains policiers lorsqu’ils se portent partie civile (soit pour les deux tiers des plaintes), grâce aux dommages et intérêts versés par l’outrageur, qui vont en général de 300 à 800 euros pour les injures* – la procédure juridique ne leur coûtant rien par ailleurs, les frais défense étant pris en charge par le ministère de l’Intérieur au titre de la protection fonctionnelle du fonctionnaire. Son montant global est passé de 8,5 millions d’euros en 2008 à 13,2 millions en 2012.

    * Mon cas en 1993.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Outra…

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