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L’homme a créé un « monstre climatique »

jeudi 25 juillet 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 juillet 2019).

Pascaline Minet, responsable de la rubrique Sciences au Temps.ch.
25 juillet 2019 :

Chère lectrice, cher lecteur,

Le réchauffement actuel est inédit : aucun autre événement survenu au cours des derniers 2000 ans n’est comparable. Voilà ce que montrent des études publiées dans les revues Nature et Nature Geoscience par des chercheurs bernois.

Pour réaliser celle parue dans Nature Geoscience,les scientifiques se sont penchés sur l’évolution des températures moyennes annuelles sur deux millénaires. Ils confirment que l’accroissement des températures n’a jamais été aussi rapide qu’au cours de la fin du XXe siècle. Aucun phénomène naturel n’explique la situation. C’est bel et bien l’homme, par ses activités, qui a créé ce « monstre climatique ».

« Même quand on repousse notre perspective jusqu’aux débuts de l’Empire romain, nous ne pouvons retrouver un événement qui se rapprocherait un tant soit peu – que ce soit en degrés ou en étendue – du réchauffement de ces dernières décennies. »

Bonne lecture !


Le réchauffement actuel, sans pareil depuis 2000 ans

https://www.letemps.ch/sciences/rec…

Pascaline Minet

Publié mercredi 24 juillet 2019 à 19:00
Modifié mercredi 24 juillet 2019 à 19:01.

Des chercheurs de l’Université de Berne ont reconstitué l’évolution des températures pendant les deux derniers millénaires. Les changements actuels sortent du lot en raison de leur rapidité et de leur étendue

Le réchauffement actuel est inédit : aucun autre événement survenu au cours des derniers 2000 ans n’est comparable. Voilà ce que montrent des études publiées le 24 juillet dans les revues Nature et Nature Geoscience par des chercheurs bernois, qui se sont penchés sur des archives naturelles pour reconstituer les variations climatiques du passé.

Pour réaliser l’étude parue dans Nature Geoscience, les scientifiques se sont penchés sur l’évolution des températures moyennes annuelles au cours des derniers 2000 ans, en observant les tendances sur plusieurs décennies. Ils confirment que l’accroissement des températures n’a jamais été aussi rapide qu’au cours de la fin du XXe siècle.

« Même quand on repousse notre perspective jusqu’aux débuts de l’Empire romain, nous ne pouvons retrouver un événement qui se rapprocherait un tant soit peu – que ce soit en degrés ou en étendue – du réchauffement des dernières décennies. Le climat actuel se distingue par sa synchronie torride et globale », écrit le géographe de l’Université du Minnesota Scott George dans un commentaire de l’étude.

Rôle des éruptions volcaniques

Enfin, les auteurs se sont intéressés aux causes des fluctuations climatiques, en comparant les résultats de simulations informatiques avec la reconstitution des températures passées. Verdict : « Durant la phase préindustrielle, ce sont les éruptions volcaniques qui expliquent le mieux les variations du climat, par leur effet refroidissant persistant », relate Raphael Neukom. En revanche, les auteurs n’ont pas identifié de connexion entre l’activité du Soleil et les transformations du climat – une explication parfois avancée pour nier le rôle de l’être humain dans les changements climatiques.

« Notre analyse montre que le réchauffement actuel ne peut être expliqué par aucun facteur naturel, ce qui indique implicitement que les activités humaines en sont la cause », affirme Raphael Neukom. Des activités qui occasionnent beaucoup trop d’émissions de gaz à effet de serre. Et qui ont ainsi donné naissance à un « monstre climatique » à nul autre pareil.

Loin d’être un long fleuve tranquille, le climat terrestre a connu des fluctuations au cours des deux derniers millénaires. Par exemple, au Moyen Age, l’Europe a traversé une période chaude et sèche, appelée optimum climatique médiéval. Les températures ont par contre plongé entre les XVI et XIXe siècles, au cours de ce que les spécialistes nomment le Petit Age glaciaire.

« On a longtemps considéré qu’il s’agissait de phénomènes globaux, touchant l’ensemble de la planète de manière simultanée. Mais notre analyse montre qu’il y avait en fait de nettes disparités régionales », indique le climatologue Nathan Steiger, de l’Université américaine Columbia, l’un des coauteurs de l’étude publiée par Nature.

Réchauffement global

Ainsi, alors que le refroidissement le plus marqué des derniers 2000 ans s’est produit au XVIIe siècle en Europe de l’Ouest, il avait déjà eu lieu deux siècles plus tôt dans le Pacifique. Le réchauffement européen de l’époque médiévale n’a pas non plus eu lieu au même moment partout ailleurs sur Terre.

Le réchauffement actuel, lui, est bel et bien un phénomène global : l’étude révèle que sur 98% de la surface terrestre, la fin du XXe siècle a été la période la plus chaude depuis 2000 ans. L’analyse ne porte pas sur notre début de XXIe siècle, faute de données suffisantes.

Mais au fait, comment les scientifiques étudient-ils le climat du passé ? « Comme nous ne disposons pas de mesures directes des températures, nous utilisons des archives naturelles qui stockent cette information. C’est le cas par exemple des cernes de croissance des arbres : plus les conditions sont favorables, plus les arbres poussent vite, et plus ces cernes sont épais. A l’inverse, lorsque les températures chutent, les cernes sont plus fins », explique Raphael Neukom, de l’Université de Berne.

Les chercheurs se sont basés sur une gigantesque base de données appelée Pages 2K, rassemblant quelque 700 enregistrements naturels de ce type dans diverses régions du monde. Outre l’épaisseur des cernes des arbres, la composition des carottes glaciaires, des coraux ou encore de sédiments marins ou lacustres apporte aussi des informations sur les températures passées.

Données paléoclimatiques

« La richesse de cette base de données et la robustesse de l’analyse – plusieurs méthodes statistiques différentes ont été employées – renforcent nos connaissances sur les variations climatiques du passé, même si les données paléoclimatiques manquent encore pour certaines régions du monde, notamment en Afrique », relève la spécialiste française Valérie Masson-Delmotte, de l’Université de Versailles.

Le lien entre changements climatiques et canicule se précise

http://mai68.org/spip2/spip.php?article4061

5 Messages de forum

  • OUI ! Mais de vraies solutions existent pour que l’humanité (le soviet suprême mondial) prenne partiellement le contrôle du climat, d’une part contre le RC actuel, d’autre part contre une éventuelle glaciation causée par un grande éruption volcanique. Planter 980 milliards d’arbres + produire massivement de l’hydrogène et de l’oxygène liquides + produire les hydrocarbures par des réacteurs Steinfeld sont les 3 solutions. Les écologistes néo puritains qui veulent nous formater sous prétexte de sauver la planète sont des crapules abjectes et les solutions qu’ils proposent puent le fascisme, le christianisme sécularisé, l’austérité, la morale…etc.

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    • à troll, troll et demi ! 26 juillet 2019 08:10, par Dominique

      Une étude de plus démontre que ton mode de vie industriel est une grosse merde suprématiste qui est en train de détruire le climat et le vivant, et tout ce que tu trouves à rabâcher est que la solution à toute cette merde industrielle suprématiste est plus d’industrie, ceci sur fond de dictature productiviste mondiale ! J’ai vu plus subtil dans le négationnisme, surtout que tu ne nous explique pas comment, sans capital, tu vas bien pour faire pour construire ta dictature productiviste mondiale !

      P.S. : Le bloc des soviets fut un désastre écologique encore plus grand que celui qui a sévit dans les pays occidentaux à la même époque. Bien plus d’essais nucléaires, disparition de la mer d’Oural, etc. Sans compter le désastre social avec des déplacements forcés de populations ou l’assimilation forcée de nombreux peuples premiers par la civilisation des soviets, assimilation forcée synonyme de disparition. Pas étonnant qu’il ait disparu.

      Le problème avec les nostalgiques de cette époque est qu’ils n’arrivent pas à réaliser que l’hydre techno-capitaliste n’a plus qu’une seule tête à couper aujourd’hui, que face aux problèmes d’aujourd’hui dont le principal est l’extermination du vivant par la civilisation industrielle, le marxisme et son dogme du productivisme industriel est une idéologie du passé qui fait partie du problème, et que le meilleur moyen pour se débarrasser du capital est de se débarrasser du complexe industriel en s’en prenant à ses infrastructures. De plus, c’est mieux d’utiliser ses bombes contre ce complexe que contre des civils et cela fera toujours moins de morts que de le laisser continuer.

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      • à troll, troll et demi ! 27 juillet 2019 10:22

        Dominique, le Soviet suprême mondial continuera peut être à imprimer de la monnaie pendant quelques décennies. Dans ce cas il le fera sans tenir compte des lois de l’économie. Les dépenses militaires seront réduites à 10 ou 15 % de ce qu’elles sont aujourd’hui et les profits à zéro. En attendant la révolution communiste mondiale victorieuse la seule chose à faire c’est de combattre pour cette solution et pour aucune autre. L’écologisme qui sert de masque aux revendications catégorielles et réactionnaires de la petite bourgeoisie salariée n’est donc qu’un obstacle !

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    • L’homme a créé un « monstre climatique » 26 juillet 2019 09:05, par Clairefontaine

      "Ce forum est modéré a priori" : ça commence bien !
      Votre violence "pue" le déni. Allez, au travail, on commence par laquelle de vos trois solutions, et ça démarre quand, où, comment, par qui ?
      Y a qu’à…, y a qu’à…

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