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Entre la France et sa police, un fossé se creuse

lundi 5 août 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 août 2019).

https://www.letemps.ch/societe/entr…

Julie Rambal, Paris

Publié jeudi 1 août 2019 à 20:42,
Modifié vendredi 2 août 2019 à 13:00

L’encadrement des manifestations de « gilets jaunes » puis la mort d’un jeune Nantais dans la Loire au mois de juin nourrissent un désamour certain entre la population et les forces de l’ordre. Plusieurs enquêtes ont été diligentées

L’affaire de violences policières de trop ? Les circonstances de la mort de Steve Maia Caniço, éducateur de 24 ans porté disparu après une intervention policière en pleine Fête de la musique, et retrouvé noyé lundi à Nantes, dans la Loire, mettent la France en ébullition et le gouvernement sous pression.

Ce 21 juin 2019, ce garçon sans histoires était allé s’amuser avec des amis dans un sound system organisé, comme chaque année, sur les bords du fleuve. Il a disparu après que la police eut mis fin à la soirée en usant d’un impressionnant arsenal, filmé par des vidéos amateur : tasers, matraques, grenades lacrymogènes, grenades de désencerclement et même tirs de LBD, ces lanceurs de balles suisses dont l’ONU a récemment condamné l’usage « disproportionné » en France.

A la suite de cette intervention en pleine fête, plusieurs participants avaient fini dans la Loire, repêchés par les sapeurs-pompiers. Et 89 personnes avaient porté plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui », déclenchant l’ouverture d’une enquête de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale).

Riposte « justifiée »

Steve Maia Caniço ne savait pas nager. Mardi, une synthèse de dix pages de l’enquête administrative de l’IGPN sur les circonstances de sa disparition a été publiée et exonère la police de toute responsabilité. Seul bémol dans ce document, que Le Temps a pu consulter : « Des coups de matraque, montrés par une vidéo, sur une personne au sol pourraient constituer à l’égard de son auteur non identifié pour le moment, un usage disproportionné de la force ou l’absence de justifications particulières. »

Pour le reste, la riposte à de « très nombreux jets de projectiles » était « justifiée » et n’aurait aucun lien avec la disparition de Steve. L’avocate de ses parents, Me Cécile de Oliveira, a dénoncé un rapport d’une « partialité » qui « dérange ». Ce mardi, le premier ministre, Edouard Philippe, a par ailleurs assuré son soutien à son ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dont certains élus de l’opposition réclament désormais la démission. Il a également promis que « la transparence » serait faite et « les responsabilités tirées ».

Ses paroles n’ont pas apaisé : mercredi, sur les réseaux sociaux, le hashtag #SelonIGPN accompagnait les clichés de plusieurs actions policières des derniers mois, assortis de commentaires sarcastiques accompagnant la violence des images. Parmi les interventions raillées, celle du 28 juin sur le pont de Sully, à Paris, quand la police délogeait des militants écologistes en plein sit-in pacifiste pour le climat en les aspergeant de gaz lacrymogène, à bout portant. Selon Christophe Castaner, cette intervention était « parfaitement légitime ». Là encore, une enquête de l’IGPN a été lancée.

Plus de 250 procédures

Cette fameuse police des polices ne chôme pas depuis le début de la crise des « gilets jaunes », en novembre, et a déjà ouvert plus de 250 procédures, selon la chaîne d’information LCI. Mais aucune n’a abouti à une quelconque sanction, malgré plusieurs controverses. Parmi elles, le décès de Zineb Redouane le 3 décembre 2018, à Marseille. Cette octogénaire est morte deux jours après avoir été blessée au visage par une grenade lacrymogène, chez elle, alors qu’elle fermait ses volets pour se protéger des gaz tirés dans sa rue. Depuis, sa famille a déposé une plainte pour « dissimulation de preuves » et « faits de faux en écriture publique aggravés ».

Parmi les affaires embarrassantes encore, celle de Geneviève Legay, retraitée niçoise de 73 ans grièvement blessée à la tête après avoir été projetée au sol, le 23 mars, lors d’une charge policière durant une manifestation certes interdite, mais non violente. Le procureur avait certifié qu’aucun policier n’avait bousculé la vieille dame. Le Monde vient de révéler que, lors de son audition avec ses supérieurs, ce même procureur a avoué avoir menti pour ne pas embarrasser Emmanuel Macron, qui avait affirmé à l’époque que la police n’était pas responsable des blessures de Geneviève Legay.

Divorce consommé

En novembre 2015, après le drame des attentats, la France acclamait ses forces de l’ordre. Quatre ans plus tard, le divorce est consommé. « On a l’impression que la machine à laver fonctionne à plein, c’est préoccupant », confie le journaliste et documentariste David Dufresne, qui, depuis la crise des « gilets jaunes », fait un travail de recensement sur son compte Twitter de ce qu’il considère comme des « violences policières ». A ce jour, il en est à « 860 signalements : 315 blessures à la tête, 24 éborgné·es, 5 mains arrachées ». A ce jour également, aucun responsable désigné, alors qu’un témoin de l’évacuation policière de Nantes vient d’accuser l’IGPN de ne pas avoir recueilli son témoignage.

En face, la police française craque aussi, avec des syndicats dénonçant des conditions de travail en constante détérioration et un manque d’écoute de certaines hiérarchies. Depuis janvier, 45 policiers se sont même donné la mort. Mais le fossé se creuse avec les citoyens. « Une partie des policiers qui font du maintien de l’ordre ne sont ni formés, ni équipés, ni entraînés, donc ils font n’importe quoi », affirme David Dufresne. Cinq enquêtes sont désormais en cours pour comprendre les circonstances de la mort de Steve Maia Caniço, et plusieurs rassemblements sont prévus pour lui rendre hommage samedi.

Note de do : Bien des attentats terroristes ont été organisés par l’État en France, justement pour faire accepter la police. Les gens se disant : « Mieux vaut un État qui nous protège des terroristes, même s’il nous fait subir les pires saloperies, que pas d’État du tout. »

Terrorisme à Strasbourg commandité par l’État (vidéo 1’58)

Décembre 2018 : Un ATTENTAT terroriste se produit à Strasbourg !

Ce qui permettra et d’une de rétablir l’état d’urgence contre les gilets jaunes : et pan dans la gueule !

Et de deux de demander au français de choisir leur camp. La peur paralyse et les gens vont se terrer dans leur trou en se disant : « il vaut mieux un État qui nous exploite à fond, mais nous protège contre le terrorisme, que pas d’État du tout ! »

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2630

Ils voient des complotistes partout !

http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser automatiquement, et par avance, toute dénonciation de ses manipulations. Selon cette théorie, toute dénonciation d’une manipulation du pouvoir ne peut être qu’une "théorie du complot", et ne peut être que "proférée" par un vilain "complotiste".

Il y a effectivement des gens qui voient des complots partout, et qui pensent résumer toute l’histoire de l’humanité à une série de complots. Il en est même chez qui l’on peut considérer cette manie du complot comme une maladie mentale.

Mais, depuis le 11 septembre 2001, on peut dire d’un grand nombre de personnes qu’elles voient des complotistes partout !

Cela est dû au fait que, contrairement à ce qu’il pensait, le pouvoir américain a été dénoncé avec force comme étant le commanditaire du terrorisme massif qui eut lieu le 11 septembre aux USA. Le pouvoir a par conséquent été obligé de contrer cette dénonciation. Et il l’a fait en inventant et diffusant massivement au sein de la population la théorie du complotisme. Cette théorie considère tout dénonciateur des manipulations de l’État comme un malade mental.

C’est très intéressant, parce que le même pouvoir US reprochait à l’État "communiste" d’Union Soviétique d’essayer de faire croire qu’en URSS les dissidents étaient des malades mentaux, par exemple des paranoïaques.

Depuis le 11 septembre 2001, la théorie du complotisme a été diffusée tellement intensément dans tout l’Occident que les pauvres gens sans défense qui subissent cette propagande voient des "théories du complot" partout !

La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d’espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d’empêcher la révolution.

La manipulation du terrorisme par l’État

http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

Pour bien comprendre la manipulation du terrorisme par l’État, son mobile et sa technique, voici un recueil de références indispensables présentées sous le titre « Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie »

Théorie du complot, complotisme, conspirationnisme

"théorie du complot", "conspirationnisme", "complotisme", toutes ces expressions appartiennent au vocabulaire du pouvoir. Je préfère le vocabulaire utilisé par les révolutionnaires, quand il existe. Or là, justement, il existe. J’ai donc étudié ce sujet en utilisant le vocabulaire de Karl Marx avec ses expressions "conception policière" et "conception prolétarienne" de l’histoire :

http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

France - des 13 et 14 novembre 2015 - Les services secrets français ont-ils organisé les attentats de Paris pour faire accepter un coup d’État ?

L’ÉTAT D’URGENCE EST UN COUP D’ÉTAT :

http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

Charlie-Hebdo - La vidéo du flic assassiné a été censurée parce que sa tête aurait dû exploser et il n’y a même pas de sang !

http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

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