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Le Malthusianisme contre les « Routes de la Soie » : décrypter les discours officiels !

vendredi 16 août 2019, par Luniterre

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A propos de deux articles du canadien Matthew Ehret parus sur le « Saker francophone » et largement repris par la blogosphère gauchisante française…

Récemment cités dans un échange de posts en commentaires sur TML, voici l’ « explication de texte » que nous en avons proposé, et donc en marge de la publication de :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/08/11/devoir-de-vacances-resume-ce-quil-faut-retenir/

Bonjour,

Les deux articles que vous citez :

https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-loccident-a-t-il-detruit-sa-propre-base-industrielle

https://lesakerfrancophone.fr/poutine-defie-les-malthusiens-la-fusion-nucleaire-devient-une-priorite-nationale-pour-la-russie

sont du même auteur, Matthew Ehret, qui joue très clairement dans le camp du capitalisme chinois, et donc, il faut évidemment comprendre que les développements idéologiques qu’il nous propose sont au service des intérêts du capitalisme chinois.

D’un point de vue ML, c’est à dire du point de vue du matérialisme dialectique, il reste essentiel de comprendre les mouvements de la base économique, qui conditionnent ceux des superstructures idéologique, sans pour autant, négliger l’action en retour de celles-ci, dont ces articles sont un exemple. Le malthusianisme n’est lui-même que l’une des superstructures idéologiques du capitalisme, et qui « ressurgit » uniquement en fonction de ses propres besoins en termes de restructuration, et ici, éventuellement, ceux du capitalisme financier US.

Bien évidemment, Matthew Ehret nous présente l’alliance Chine-Russie comme une sorte de « partenariat équitable », et c’est bien ce que la Chine prétend promouvoir, officiellement, avec son système auto-centré des « nouvelles routes de la soie »…

Or les disproportions et les disparités, et même, les inégalités, sont énormes, entre ces deux grands pays. A tous points de vue, et en premier lieu, dans leurs histoires économiques ces dernières décennies, en dépit d’un passé formellement commun dans les références au ML.

Au stade actuel, la Russie est encore en train de se remettre, difficilement, des conséquences de l’effondrement de l’URSS, et d’abord, de son effondrement économique.

Une des caractéristiques de cette situation, c’est que la période comprador etlsinienne qui a suivi cet effondrement a été un échec total en termes de développement économique, même en termes de développement du capitalisme comprador.

Ce qui a permis à une fraction survivante de la bourgeoisie nationale bureaucratique de reprendre le pouvoir et de redémarrer une phase de développement d’un capitalisme essentiellement « national ». D’où l’émergence importante, et même massive, d’une nouvelle idéologie nationaliste, en Russie, reprenant même en compte une partie importante de l’ancien patriotisme de l’URSS, dans ses diverses composantes, y compris « stalinienne », notamment au titre de la Grande Guerre Patriotique.

En rapport de sa superficie, la Russie reste relativement peu peuplée et dispose par contre d’importantes ressources naturelles, mais de peu d’industrie de transformation en produits finis. Elle a donc une marge extensive pour se développer encore sur la base d’un capitalisme national, même pour répondre à ses propres besoins, sans nécessairement pour cela aiguiser les contradictions de classe au point de rupture.

Le développement démographique, dans ce cadre, et compte tenu de sa faiblesse actuelle, reste encore un élément moteur complémentaire et même nécessaire de ce type de développement économique.

C’est sur cette base économique qu’il faut comprendre le discours de Poutine. Mais sans perdre de vue que le rapport de proportion, sauf évidemment, en superficie territoriale, est à peu près dans tous les domaines, et notamment, financier, de 1 à 20 en faveur de la Chine.

En population, il est pratiquement de 1 à 10.

L’un des atouts majeurs de la Russie c’est qu’elle peut survivre, même avec un niveau de développement modeste, en quasi-autarcie, y compris sur le plan alimentaire.

Ce n’est pas du tout le cas de la Chine, qui, malgré son développement économique, perd son autonomie alimentaire et se trouve dépendante, non seulement pour son développement industriel, mais simplement pour son approvisionnement alimentaire, de son commerce extérieur, de ses exportation industrielles, de ses importations alimentaires, mais aussi de ses exportations de capitaux, notamment pour l’ achat de terres agricoles à l’étranger.

Le déficit agroalimentaire de la Chine, apparu au début des années 2000, tourne maintenant autour de 60 à 70 Mds de dollars et tend à se creuser.

Le projet de réseau économique autocentré des « routes de la soie » est donc vital pour le capitalisme chinois, alors que son développement ne peut qu’accentuer cette dépendance : la Chine doit nourrir 20% de la population mondiale avec moins de 10% des terres arables disponibles (seulement 8%, selon certaines études), et moins de 7% des ressources en eau. Et ce ratio tend nettement à empirer avec l’industrialisation continue.

Il y a une autre différence fondamentale et essentielle entre le capitalisme chinois et le capitalisme russe, également, dans leur rapport au capitalisme financier US.

Comme on l’a vu, la phase comprador eltsinienne a complètement échoué en Russie, et la pénétration des capitaux étrangers y reste réduite et n’est pas un facteur de dépendance.

En 2017, le flux d’IDE entrants en Russie était de 25 Mds de dollars, contre 136 en Chine… Et de plus, en baisse par rapport à 2016 (37 Mds) et il est à nouveau fortement en baisse en 2018 (10 Mds).

Alors que le développement du capitalisme chinois a nettement réussi sa mutation comprador dès 1972 et les accords Mao-Nixon, incluant, outre la collaboration stratégique antisoviétique, la pénétration des capitaux US via Hong Kong et le système des « Red Chips », toujours actuellement en fonction, même si ce n’est plus le canal essentiel d’investissements US en Chine.

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/

Depuis, l’interdépendance de ces deux économies capitalistes a évidemment bien évolué dans le sens d’un rééquilibrage en faveur de la Chine, tel que décrit dans différentes études parues sur TML, du reste (*), mais elle n’en a pas pour autant totalement disparu, ce qui permet de fait à la Chine d’avoir une marge de négociation assez extensible en termes économiques, avant d’en venir à une confrontation directe, éventuellement militaire.

Alors que la Russie, militairement de plus en plus encerclée, n’a précisément que ses moyens militaires, même comme arme de négociation :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/07/06/nouveaux-missiles-russes-la-paix-en-europe-est-elle-menacee-et-par-quoi-et-par-qui/

Lorsque Trump est arrivé au pouvoir il est clair qu’une fraction du capital US peu investie en Chine était à l’œuvre derrière lui et entendait jouer la carte de la Russie contre la Chine, un peu à la manière dont Kissinger avait initialement joué, et très habilement, la Chine de Mao contre l’URSS… Manifestement, l’idée d’une « ouverture à l’Ouest » pour désenclaver la Russie ne déplaisait pas à Poutine, mais les concessions qu’il était prêt à faire étaient sans aucun doute insuffisantes aux yeux du capital US, ce qui explique le revirement brutal, malgré l’enclenchement de la « guerre économique » avec la Chine… !

Luniterre

(* https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/03/08/en_relisant_lenine_qui_parlait_deja_de_chine/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/07/29/1385_chine_yuan_dollar_/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/06/10/chine-usa-2014-2019-chronique-dune-guerre-economique-annoncee/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/08/07/guerre-commerciale-la-chine-reajuste-le-yuan-a-la-baisse-pour-contrer-trump/ )

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https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/08/16/le-malthusianisme-contre-les-routes-de-la-soie-decrypter-les-discours-officiels/

UNE NOUVELLE SUITE AU DÉBAT…

POST EN RÉPONSE DU 17/08/2019 :

"j’avais fait un copier coller de votre texte pour vous répondre alinéa par alinéa mais votre site n’acceptant pas les discrimination j’ai été conrtaint de revoir ma copie. Je vous transmets ci après le produit de me cogitations en espérant ne rien avoir oublié.

Le malthusianisme est ancré profondément dans la doctrine néolibérale sociale ou pas. La réduction drastique de nucléaire est en cours, les énergies renouvelables ne pourront satisfaire les besoins que de 1 à 2 milliards d’individu. Les barbecues géants ne sont pas près d’être éradiqués

Compte tenu de ce qui précède le progrès économique et par conséquent social va disparaître et la pression démographique nécessairement repartir. Il y aura de plus en plus un décalage entre les besoins et les crédits alloué par l’Etat pour les satisfaire et c’est déjà le cas. Cela ne peut condamner les classes privilégiées c’est à dire ceux qui détiennent le capital et leurs alliés qui multiplient les génuflexions dans l’espoir de grappiller les miettes ?

En quoi la surpopulation reste-t-elle une question d’équilibre : Quelles fractions de notre environnement faut-il réserver à la végétation, au le monde animal, l’Humanité, aux équilibres naturels qui ont permis ce que nous sommes devenus à partir de l’observation et sans intervention de scientifiques découpant l’ADN en rondelles ( en spirales) pour le modifier ailleurs toujours pour un profit plus grands. S’il ne s’agissait que de le réparer pour soulager des souffrances je dirais allons y.

Les réductions drastiques doivent être réservées au luxe insolent affiché par les capitalistes et leurs valets cela nous ramène à la lutte des classes et à l’impôt, à la remise en cause d’une politique des revenus scandaleuse. Les ressources rares doivent être partagées équitablement dans l’intérêt collectif, on peut aller chercher ailleurs celles qui sont insuffisantes sur terre par exemple l’hélium 3 sur la lune. Il est aberrent de brûler des hydrocarbures au lieu de les réserver pour des industries de transformations alors que nous saurons dans quelques années en toute sécurité produire de l’électricité à partir de la fusion thermonucléaire. Les programmes sont en cours.

Toutes les potentialités de l’économie circulaire, c’est-à-dire le recyclage encore et encore, doivent être mises en œuvre. Les chinois ont commencé à le faire.

En complément il faut poursuivre les recherches pour trouver les solutions les mieux adaptées aux problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés en particulier pour maîtriser la fusion thermonucléaire, réduire les déchets de longue durée les utiliser pour produire de l’électricité et non pas les enfouir ou fabriquer des munitions tant avec le plutonium que de l’uranium appauvri.

Je ne m’identifie pas aux classes moyennes mais souhaite une solution globale pour une avancée et non un recul social. Mais si nous poursuivons dans la voie dans laquelle nous sommes engagés notre descendance se retrouvera dans des conditions proches de celles du moyen âge. De décroissance en décroissance du bulbe elle retournera au village primitif, c’est bien là notre plus gros problème à résoudre car il n’y a pire que celui qui ne veut savoir. L’ignorance n’appelle pas systématiquement le savoir, ce serait plutôt le contraire.

Vous imputez à l’auteur une propagande délibérée pour le nucléaire, afin d’amener subrepticement une propagande pour le capitalisme chinois, que je n’ai pas ressentie. C’est me semble-t-il un procès d’intention.

Tchernobyl est consécutif à une erreur ce procédure et ses conséquences à l’absence de confinement mais n’a pas eu les conséquences décrites par les médias et tous ceux qui militent en faveur de l’abandon du nucléaire. L’erreur, la faute sans doute, à Fukushima a été d’implanter des réacteurs dans une zone sismique.

Les centrales étasuniennes ont connu elles aussi quelques déboires mais je n’ai pas eu le temps d’aller voir mais le nombre des victimes du nucléaire civil est sans commune mesure avec celles des conflits qui ont ravagés la planète depuis plus d’un siècle. Personnellement je le jauge le système chinois aux résultats obtenus en matière d’emploi de pouvoir d’achat et de protection sociale, qui sont accessibles à tous.

Vous lui reprochez d’avoir atteint le stade combiné du capitalisme financier et du capitalisme monopoliste d’État, que vous qualifiez stade de l’impérialisme, l’ensemble masqué sous un vocabulaire « marxiste-léniniste » dont il se drape encore, selon les besoins de sa propagande alors que j’ai lu sur votre site, je ne sais plus si vous en êtes l’auteu,r que pour être à même de nettoyer les écuries il fallait y entrer.

C’est comme si vous écriviez que la programme du CNR élaboré par Pierre Villon qui fut à la base des trente glorieuses était un programme capitaliste alors qu’il n’était qu’une étape en direction de la socialisation des moyens de production et d’échange qui hélas à été abandonné pour des raisons que vous savez.

Les proportions économiques sont de 1 à 20 entre la Russie et le Chine écrivez-vous ! Si vous comparez avec Cuba c’est encore pire mais ne prouve rien.

La Russie et la Chine n’ont pas d’ambitions impérialistes affichées, l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement par contre ce qu’ils entreprennent, l’Inde, la Turquie, le Venezuela et quelques autres, leur soutien à la Syrie est de nature à freiner voire à annihiler les prétentions de l’impérialisme occidental à dominer sans partage les ressources et les peuples de la planète. En France que faisons-nous ? Les révolutionnaires de salon ne font rien ou (et) ratiocinent, l’état de l’opinion est à l’avenant.

Je partage votre appréciation sur la direction actuelle du PCF incapable d’élaborer une pensée cohérente car elle ne se débarrasse pas de son anti stalinisme viscéral et de ses utopies. J’ajoute simplement que ce doit être sur une base marxiste tout en compte tenant compte des enseignements du passé des échecs, des reculs, des renoncement et des avancées qu’il convient de mettre en exergue car elles sont tues par l’Histoire officielle." [ Jack Freychet ]

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UNE RÉPONSE TML :

Bonjour,

Le développement du capitalisme chinois est incontestable et rappelle, par bien des côtés celui de nos « trente glorieuses » d’après-guerre, avec effectivement les progressions sociales y afférentes.

En France, les « trente glorieuses » correspondent également au redéploiement de l’impérialisme français et au passage du colonialisme « à l’ancienne » au néo-colonialisme de domination essentiellement financière, avec le système « françafrique », toujours en vigueur, en faits.

Ce redéploiement n’a été possible que sur la base des accords de collaboration de classe promus par le thorezisme dans tous les domaines et prolongés sous Waldeck-Rochet et Marchais.

Vous dites que le programme du CNR était « une étape en direction de la socialisation des moyens de production et d’échange qui hélas à été abandonné pour des raisons que vous savez. »

C’est effectivement ce qu’il aurait du être si les clauses en avaient été sérieusement négociées d’un point de vue prolétarien.

Or l’histoire, dès le 8 Mai 1945 à Sétif (*), montre que ce n’était pas le cas et que la direction du PCF avait entériné la reconstruction de l’impérialisme français comme une contre-partie des concessions sociales accordées. Elle n’avait, en conséquence, prévu aucune possibilité, ni légale ni clandestine, de maintient des forces armées prolétariennes issues de la Résistance, qui se sont donc trouvées intégrées aux forces armées de l’impérialisme en voie de reconstruction ou dissoutes.

Il est donc évidemment possible de dire que le programme du CNR était un « programme capitaliste », et d’autant plus qu’il ne faisait aucune mention expresse d’une alternative socialiste possible.

Ce n’est donc pas pour autant ce qui aurait pu le rendre condamnable, si, en tant que programme de front uni de libération antifasciste il avait été correctement négocié, avec des clauses prévoyant le maintient et même la pérennisation des structures politiques populaires et prolétariennes issues de la Résistance, en lieu et place de leur dissolution au profit de la reconstitution de l’État impérialiste français. Et de fait, cela aurait donc du inclure le maintient et la pérennisation des organisations militaires issues de la Résistance, sous une forme ou une autre, genre « garde nationale », telle que sous la Commune de Paris.

A ces conditions, le rapport de force se serait trouvé certainement très différent lors des conflits sociaux de 1947-48 !!!

A ce sujet, le rapport Jdanov est sans ambiguité :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/doctrine-jdanov-les-bonnes-feuilles-commentees-selon-eduscol-du-rapport-jdanov-de-1947/

Et encore moins, en fonction des débats de la conférence du Kominform, en 1947, également :

The Cominform — Minutes of the Three Conferences 1947/1948/1949, édité par Giuliano Procacci, Feltrinelli Editore (Milan, 1994)

Concernant les stades de développement des capitalismes russes et chinois, il est évident que les rapports de proportions ne suffisent pas à caractériser leur différences, même s’il donnent une bonne indication, compte tenu qu’il s’agit de deux très grands pays d’importance géopolitique et géostratégiques comparables. Du reste, ma réponse précise leurs degrés de dépendances respectives vis à vis des capitaux financiers étrangers, et principalement US, en pratique. Mais là encore, il ne s’agit pas d’une étude complète, abordée par ailleurs sur TML, et qui donne notamment la comparaison en termes d’exportation de capitaux, critère ML effectivement décisif en termes de caractérisation du stade impérialiste.

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/02/20/limperialisme-nest-pas-un-complot-cest-un-systeme-economique-a-la-base-du-capitalisme-mondialise/

Il en ressort que la Chine est devenue exportatrice de capitaux, et cela dans tous les domaines, alors que la Russie, outre la disproportion déjà évoquée reste importatrice, même si dérisoirement, ses rares exportations de capitaux étant de plus généralement du ressort de l’évasion fiscale et non pas réellement de l’investissement productif.

Selon ce critère et d’autres, il est donc approprié de distinguer deux stades de développement du capitalisme différents entre la Chine et la Russie, dont l’un est le stade impérialiste et l’autre le stade encore essentiellement « national ».

Il est donc politiquement juste d’en tenir compte dans les soutiens nécessaires aux différentes luttes de libération et/ou de résistance nationale, dont celle de la Russie, sans négliger la priorité que nous devons faire aux luttes sociales, comme celle pour la défense des retraites, en Russie, également.

Dans les circonstances actuelles, où le prolétariat industriel est essentiellement démobilisé et dépolitisé, en plus d’être socialement minoritaire, où les classes moyennes en voie de prolétarisation se révoltent sporadiquement, mais sur des bases de classe qui restent idéologiquement petites-bourgeoises, la question du front uni reste posée, et même si elle se pose différemment qu’aux époques précédentes, la priorité doit toujours combiner l’actualité des revendications sociales les plus unificatrices et l’autonomie politique et organisationnelle de l’avant-garde prolétarienne, qui reste encore, manifestement, à construire !

Luniterre

(* https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/05/14/le-8-mai-1945-a-setif-kateb-yacine-se-souvient/ )

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