J’en suis bien conscient. Il faut développer une véritable culture de résistance.
J’estime aussi que dans une réalité qui est que notre mode de vie industriel a déjà détruit 60% du vivant et que le rythme de cette solution finale accélère avec chaque nouvelle technologie industrielle globalisée, développer la résistance devrait être notre tâche la plus urgente. J’estime aussi que détruire le mode de vie industriel fera toujours moins de morts que le laisser continuer sa solution finale par extermination de la vie telle que nous la connaissons. J’estime enfin que notre époque est celle de la fin des illusions et qu’il y a celles et ceux qui acceptent cela et les autres, coincés dans leur déni.
Pourtant c’est pas difficile à comprendre : Le mode de vie industriel a déjà exterminé plus de 60% du vivant ! Fait têtu ! Et autre fait têtu : Le rythme de cette solution finale accélère avec chaque nouvelle technologie industrielle et ceci depuis le premier jour de la catastrophe industrielle. Ce qui implique que les 40% de la vie qui reste sur cette planète vont être très vite exterminés si nous n’arrêtons pas cette catastrophe que nous ne cessons de créer chaque fois que nous collaborons avec ce mode de vie suprématiste et mortifère.
Mais bon, allez faire comprendre ça à des gens qui sont persuadés que le productivisme, avec sa hiérarchie qui comprend même des enfants esclaves, est une bonne chose, ceci alors qu’en pratique, il s’agit d’une idéologie bourgeoise promue au début de la catastrophe industrielle pour remplacer l’esclavagisme. Avec le productivisme, les bourgeois peuvent mettre en esclavage même leurs propres peuples.
Ce qui implique, autre fait têtu, qu’il ne sert à rien de voter pour cette gauche là, car comme la droite, elle n’a jamais eu aucune réelle solution à proposer et n’en aura jamais. Si elle veut continuer à jouer contre la banque sur son terrain (Construire le productivisme revient, dans une société industrielle, à recourir au Capital.), très bien, laissons là jouer avec son hochet électoraliste et s’enfoncer dans les sondages. Nous avons un mode de vie dépassé à détruire et une multitude d’autres, tous basés sur les ressources locales, à construire.
Développer une véritable culture de résistance implique de développer cette multitude de mode de vie. Ce sera là une tâche plus ardue que de faire péter des pylônes électriques, des pipelines et des fibres optiques, ceci car la société industrielle globalisée ne veut pas d’alternative. Les zadistes comme les habitants de la Réunion et les jeunes des banlieues le savent bien, eux qui subissent la répression étatique depuis bien plus longtemps que les gilets jaunes. Les militants écolos aussi, eux dont nos médias ne parlent jamais, eux qui se font tuer par les militaires, les keufs et les paramilitaires sur tous les continents.
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