En France, depuis les années 80, du fait des mondialistes, qui nous imposent la mise en concurrence planétaire, la libre circulation des capitaux, les délocalisations,…etc, nous assistons à la décomposition des acquis sociaux et à une précarité : CDD, intérim, contrat de chantier et d’opération, travail en mode projet, ubérisation, chômage,… c’est la norme, la tendance que nous imposent les mondialistes, néo-ultra-hyper-libéraliste et pro-UE.
Aujourd’hui que tu sois ouvrier, technicien, ingénieur, cadre, artisan, commerçant,… tu es condamné à être un sous-salarié. Tu ne pourras jamais obtenir tes 172 trimestres pour toucher ta retraite à taux plein à 62 ans, car ta carrière professionnelle ne sera constituée, que de petits boulots alimentaires, que tu alterneras avec des missions, des opérations, des projets non choisis, des stages, du travail à temps partiel, des périodes de chômage…etc.
Aujourd’hui, seule la rentabilité immédiate compte, la passion, l’amour du travail bien fait, la transmission du savoir n’existe plus pour personne.
En France : 82% de la population active touche à peine plus que le Smic, soit environ 1 201€ net mensuel. Source : https://www.nouvelobs.com/economie/…
Dans ce contexte conjoncturel, quel intérêt d’aller trimer pour être à découvert le 10 du mois et pour servir "1%" des dominants, « ceux pour qui sont faites les institutions » ?
Mais « La classe ouvrière est-elle révolutionnaire ?
Il semble qu’il y ait un mythe ou un fétichisme qui continue à identifier un certain nombre de termes : classe ouvrière = révolution ; classe ouvrière = prolétariat. A la limite on demande à la classe ouvrière d’être le support d’une révolution permanente et continue ; on lui demande de faire une révolution tous les matins. /../
Marx découvre que la classe ouvrière a besoin de recevoir des leçons, que la connaissance ne lui est pas immanente, par exemple, : la classe ouvrière, en tant que classe, ignore ce que c’est que le. fonctionnement global de la société. /../
La société ne coïncide pas avec la classe, et la classe en tant que classe ne connaît pas le fonctionnement global de la société, la manière de gérer une société, … Il faut donc le lui apprendre. C’est là que se greffe la pensée de Lénine. /../
Il faut une pensée politique pour que la classe ouvrière devienne capable d’envisager des objectifs concernant la société tout entière ; il faut une analyse globale et une stratégie ; il faut un concept de la totalité. La classe en tant que classe n’est pas la totalité de la société. /../
Donc la révolution ne peut avoir lieu que conjoncturellement, c’est-à-dire dans certains rapports de classe, les paysans, les intellectuels entrant dans cet ensemble de rapports. La classe ouvrière n’est pas révolutionnaire en soi, par soi, pour soi ; Il n’y a pas d’essence ou de nature révolutionnaire de la classe ouvrière. » Source : Lefebvre Henri
Peut-être que le désamour du travail, le burn-out généralisé,… + la corruption, le sentiment de supériorité des institutions,… + la destruction de la planète feront s’écrouler de lui-même le capitalisme.
Mais pour faire naître quoi, sachant que les institutions mondiales sont surtout machiavéliques et servent, avec la police armée, depuis des lustres, toujours et valeureusement, le capital, le « "1%" des dominants » ?
Concretement et logiquement il faudrait remplacer :
« Le pouvoir des "1%", par les "1%", pour les "1%" » par
« Le pouvoir du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. »
Seule une démocratie où c’est la majorité de la population, soit au minimum les 82% de la population active, qui gouverne pourra établir une société réellement juste qui réponde aux aspirations de la population.
Mais, comment s’y prendre, sachant que le peuple français a aujourd’hui cette configuration :
Les petites guerres de clocher entre classe sclérosent toute révolution pour le profit des 1%. Chacun se regarde le nombril et se déteste car à cela se rajoute les divisions communautaires, religieuses, politiques, syndicales,… Le gouvernement peut se frotter les mains, diviser pour mieux régner a pour résultat que le "1%" l’emporte sur les 82% de la population active qui gagne à peine plus que le Smic.
« Priscillia Ludosky, Jerome Rodrigues, Fabrice Grimal et Faouzi Sevran souhaitent rencontrer Emmanuel Macron pour discuter !!! Aucun intérêt ! On ne demande pas à ceux qui créent les problèmes de les résoudre ! »
Obligatoirement, il va falloir se parler, mais entre classes et communautés pour réussir la Révolution !
Si la politique c’est aussi l’art du compromis, la Révolution, c’est l’art du compromis entre classes et communautés.
Note d’espoir d’Henri Lefebvre, en 1965 à propos de la Commune de Paris :
« Malgré son œuvre inaboutie, ses échecs militaires ou ses contradictions idéologiques, Henri Lefebvre décrit la Commune comme un moment unique de « révolution totale » à l’héritage immense : transformation de la vie quotidienne, critique radicale de l’État et « suprême tentative de la ville pour s’ériger en mesure et norme de la réalité humaine », elle est aussi pour lui « la plus grande fête du siècle et des temps modernes » »
- Ah ! ça ira, ça ira,
- Vive la Révolution, tu verras, tu verras,
- Les gueux sont faits pour ça, tu verras, tu verras,
- Tu nous prends pour des cons mais t’iras en prison,
- Ce sera ta leçon, tu verras, tu verras,
- Tu ne seras plus rien derrière les grilles bleues
- Des matons de Fleury, les coquards plein les yeux,
- Sans aucun lendemain, rétréci, inhumain,
- Et tu regrettes rat, tu verras, tu verras,
- Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple,
- C’est d’abord la parole, pour la Liberté
- De tous les êtres du monde.
- Ah ! ça ira, ça ira,
- Vive la Révolution, tu verras, tu verras,
- Les gueux sont faits pour ça, tu verras, tu verras,
- Tu nous prends du pognon, te gaves mon gros cochon
- Comme le font tes patrons, tu verras, tu verras
- Tu verras nos gilets refléter le soleil,
- À l’horizon une horde, archanges du réveil,
- Des flammes de l’enfer, des grenades on rira
- Et tu regretteras, tu verras, tu verras,
- Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple,
- C’est d’abord la parole, pour l’Égalité
- De tous les êtres du monde.
- Ah ! ça ira, ça ira,
- Vive la Révolution, tu verras, tu verras,
- Les gueux sont faits pour ça, tu verras, tu verras,
- Nous serons tels des lions qui terrassent le dragon
- Et non plus des moutons, tu verras, tu verras,
- Tu nous prends nos passions, nos vies, nos espoirs,
- Tu lamines nos cerveaux par tes médias rasoir
- Qui animent le malin et la haine chaque soir
- Et tu regretteras, tu verras, tu verras,
- Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple,
- C’est d’abord la parole, pour la Fraternité
- De tous les êtres du monde.
- Ah ! ça ira, ça ira,
- Vive la Révolution, tu verras, tu verras,
- Les gueux sont faits pour ça, tu verras, tu verras,
- C’est un vrai piège à con, ton histoire d’élection,
- Avec ses abstentions, tu verras, tu verras,
- Tu es illégitime, un simple mafieux
- Sans aucune décence, domestique de l’U€,
- Euro-facho-bobo, tu promets la lune
- Mais tu verras, dans les urnes et dans tes burnes,
- Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple,
- C’est aussi le Courage, la Solidarité
- Pour sauver le monde.
- Ah ! ça ira, ça ira …
https://www.youtube.com/watch?v=ORU…
A_suivre …
Sources :
Commune-de-Paris-aux-gilets-jaunes https://www.revolutionpermanente.fr…
Les institutions françaises sont archaïques… http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
Henri Lefebvre https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri…
« Le haut du panier de la France d’en bas » ? Le sentiment d’appartenir à une classe sociale chez les membres des professions intermédiaires - Agnès Pélage et Tristan Poullaouec Dans Revue française des affaires sociales 2007 https://www.cairn.info/revue-franca…
Notion de classe sociale https://fr.wikipedia.org/wiki/Class…