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Liban - Le Hezbollah participera au prochain gouvernement. La France fait pression sur Téhéran ?

samedi 9 novembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 novembre 2019).

Le Hezbollah participera au prochain gouvernement. La France fait pression sur Téhéran ?

http://french.almanar.com.lb/1548417

8 novembre 2019

Rédaction du site al-Manar dont la télé est censurée en France

Le Hezbollah participera au prochain gouvernement, a assuré le vice-secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem, lors d’une rencontre politique ce vendredi.

Selon l’agence officielle ANI, cheikh Qassem a assuré que le parti participe d’une façon efficace aux tractations en cours entre les présidents des blocs parlementaires et les responsables concernés sur la forme du prochain gouvernement. « Espérons que la formule finale pour le nom du prochain chef du cabinet sera achevée prochainement », a-t-il souligné.

D’après le journal libanais al-Akhbar, alors que le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri insiste pour un cabinet de technocrates, le Hezbollah ainsi que le mouvement Amal et le Courant patriotique libre prônent en faveur d’un cabinet de politiciens avec des spécialistes.

« Le Hezbollah fera partie du prochain gouvernement parce qu’il fait partie de ce peuple et de ses choix. Il œuvrera pour que la voix des gens soit respectée et que leurs souffrances soient guéries », a pour sa part assuré cheikh Qassem, après avoir salué les manifestations qui se poursuivent au Liban pour le 23e jour consécutif, pour protester contre une classe politique corrompue qui a poussé la situation économique au bord du gouffre.

Soulignant que le Hezbollah assumera toujours son rôle d’être proche des soucis des gens et d’œuvrer pour le règlement de la situation et la lutte contre la corruption, il conclu : « la situation après le mouvement de contestation ne sera plus comme avant. Ses revendications auront la priorité ».

C’est la deuxième fois que le numéro deux du Hezbollah se prononce sur les événements au Liban en moins de 48 heures. Le jeudi 7 novembre 2019, il avait salué les manifestants, rappelant que le Hezbollah soutient leur mouvement et leur maintien dans les rues « pour que les autorités restent mobilisées et attentives qu’elles seront sous contrôle et auront des comptes à rendre »

Cette position intervient alors qu’il est question, selon certains médias libanais, de conditions imposées par les occidentaux exigeant que le parti de la résistance ne soit pas représenté au sein du prochain gouvernement.

Selon le site d’information libanais Lebanon debate, des responsables français, à leur tête l’ancien ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bon, auraient contacté Téhéran pour faire pression sur le Hezbollah.

Ce vendredi, rapporte l’AFP, des milliers de lycéens libanais ont raté les cours , se mobilisant pour le troisième jour consécutif afin de garder intacte la contestation.

A Beyrouth, plusieurs milliers de lycéens se sont rassemblés devant le ministère de l’Education, brandissant des drapeaux libanais et allumant des fumigènes de toutes les couleurs, a constaté un correspondant de l’AFP.

« Vous êtes l’imparfait, nous sommes le futur », pouvait-on lire sur une pancarte tenue par plusieurs jeunes filles.

Des rassemblements ont également eu lieu dans les rues à Tripoli, deuxième ville du pays dans le nord, à Saïda, ville côtière dans le sud, ou encore à Baalbek dans l’est.

Le matin, plusieurs dizaines de manifestants, dont des officiers de l’armée à la retraite, ont marché jusqu’au port de Beyrouth, entravant brièvement son entrée.

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