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Bolivie - Président Evo Moralès

lundi 25 novembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 novembre 2019).

http://pardem.org/international/993…

24 novembre 2019

Par Joel Perichaud, Secrétaire national aux relations internationales du Parti de la démondialisation.

Inspiré de Javier Espada, avocat bolivien.

Ton peuple vivait dans un pays où tu as régné, pendant 12 ans, en tyran ! Preuves à l’appui…

Au cours de cette période, ton régime a ordonné la construction de 3 000 centres de santé de premier niveau et de 200 centres de santé de second niveau soit, un centre de santé tous les 4 jours. Et, fin 2017, 46 nouveaux hôpitaux ont été construits.

Tu devais partir Evo.

Pour les étudiants, tu as fait construire 4 500 unités d’enseignement. L’analphabétisme a été réduit à 5% et l’accès au système éducatif a atteint 85% de la population totale. Pour parfaire ta période de terreur, tu as fourni 120 000 ordinateurs (gratuits) aux étudiants et aux enseignants et alloué 14% du budget du pays à l’éducation.

Tu devais partir Evo.

Comme tu n’utilisais pas les transports en commun et que tu ne circulais que dans de coûteuses limousines, tu as commandé la construction de 3 lignes de téléphérique, à tarif public subventionné, et 4 autres lignes ont été construites. Et que dire pour les routes ! Car pendant ta période d’oppression, tu as fait asphalter 13 000 kilomètres de routes dans tout le pays et permis de relier l’est à l’ouest, de l’océan Atlantique au Pacifique.

Tu devais partir Evo.

Comme tu ne voyageais que dans ton luxueux jet privé, tu as réduit les prix des billets d’avion et tout le monde a pu se rendre où il voulait.

Tu devais partir Evo.

Comme tu n’étais pas très fort en économie et en mathématiques, le PIB a plus que doublé, passant de 9,5 à 24,6 milliards de dollars. Il y a eu 11 années consécutives de croissance économique et, en 2017, la Bolivie dirigeait l’économie régionale.

Tu devais partir Evo.

Une fois que toi, « socialiste », soit devenu millionnaire, tu as augmenté le salaire minimum national de 127%, ce qui a permis à 2 millions de personnes de sortir de la pauvreté et de réduire celle-ci de 34% à 15,1% de la population. L’inégalité entre riches et pauvres a été réduite de 128 à 60 fois.

Tu devais partir Evo.

Comme tu habitais un palais présidentiel, tu as fait construire 20 000 logements sociaux. En Bolivie, 7 personnes sur 10 ont aujourd’hui leur propre maison. Et, pour garantir leurs biens aux paysans, tu les as dotés de 400 000 titres de propriété. Comme toi, le dictateur, tu n’avais pas de services de base sur ton terrain, tu as fait accéder 85,2% des gens à l’eau potable et 78% de la population dispose désormais de l’électricité.

Tu devais partir Evo.

Pendant ces terribles années, les gens ont pu acheter leur première maison, leur premier véhicule ou parcourir le monde, mais ils en avaient assez de bien vivre et voulaient que tu partes, Evo. Les plus fortunés d’entre eux veulent revenir à l’époque où il y avait des citoyens de première et de deuxième classe, comme dans les compagnies aériennes étrangères. Ils veulent revenir à ces temps « glorieux » où le peuple ne pouvait pas rêver et où les plus pauvres et les Indiens ne pouvaient espérer de meilleures conditions de vie.

Un temps où seuls quelques-uns pouvaient accéder aux salles de cinéma VIP, à la malbouffe ou aux vêtements de marque.

Ils veulent que ce temps, où les Indiens ne pouvaient pas se rendre en ville, où les femmes n’avaient pas accès au pouvoir politique, où personne ne pouvait exprimer librement son orientation sexuelle ou son idéologie politique revienne. Après le coup d’Etat dont tu as, ainsi que ton peuple, été victime, ils peuvent enfin remplacer le progrès social par la Bible.

Ils voulaient que tu partes, Evo, et feront tout pour que tu ne reviennes pas.

Mais c’est sans compter avec le courageux peuple Bolivien et tes nombreux soutiens internationaux J’espère que tous ensemble, nous fêterons bientôt ton retour en Bolivie.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu.

7 Messages de forum

  • Bolivie - Président Evo Moralès 27 novembre 2019 03:46, par Dominique

    Sans oublié que tu as, une grande première dans l’histoire de ton pays, envoyé l’armée contre les peuples de la forêt pour être sur que les mines que tu avais vendu sans leur accord à des sociétés chinoises, canadiennes et européennes, détruisent la forêt et les peuples qui y vivent.

    Les gauchistes sont pathétiques, ils sont aussi productivistes que la droite et veulent nous faire croire qu’ils seraient anticapitalistes. Morales a été élu avec le slogan "Plus d’extractivisme pour moins d’extractivisme". Cela revient à dire "Boire plus pour boire moins". Cela nous montre le vrai visage des écosocialistes : des travelos pour qui écologie signifie continuer à foutre en l’air la planète, ses habitants et leurs conditions de vie.

    En Suisse c’est encore mieux, nos impôts subventionnent l’achat de voitures électriques qui sont si chères que, même avec ces subventions, seuls les riches peuvent se les payer. Et on a vu les reportages avec les enfants esclaves au fond des mines en Afrique qui extraient à main nues les matières nécessaires à la fabrication des batteries des téléphones portables. Donc pour les vélos électriques on se retrouvent avec des familles entières en esclavage au fond des mines, et pour les voitures, cela va nous faire des pays entiers. C’est fantastique l’écologie subventionnée ! Comme quoi les nôtres d’écolos ne sont pas mieux que les écosocialistes latinos-américains. Dans les années 70, on voulaient arrêter la construction des centrales nucléaires en cours de construction, pas fêter 15 ans plus tard et hypocritement comme une grande victoire, un moratoire sur la construction de centrales déjà construites. 15 ans qu’ils ont passé, à phagocyter et assagir un mouvement avec lequel ils n’ont jamais rien eu en commun.

    L’écologie institutionnelle pour les masses était née, ou quand la dialectique devient une pure propagande totalement hypocrite et mercantile.

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    • Bolivie - Président Evo Moralès 27 novembre 2019 05:43

      « Sans oublié que tu as, une grande première dans l’histoire de ton pays, envoyé l’armée contre les peuples de la forêt »

      Où sont les preuves ? L’impéralisme US avait déjà proféré un mensonge identique contre les révolutionnaires sandinistes, aux alentours de 1980, pour décourager les révolutionnaires occidentaux de soutenir la révolution au Nicaragua.

      Les indiens et les pauvres de Bolivie soutiennent Moralès et ont monté des groupes de combat, et fait des manifs massives. Ils ont déjà eu 30 morts.

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      • Bolivie - Président Evo Moralès 27 novembre 2019 12:09, par Dominique

        Je ne dis pas que la droite est mieux. Par contre j’affirme que le problème politique inclus tous les groupes politiques qui font autre chose que de la résistance, ceci car dés qu’ils collaborent tant soit peu avec notre mode de vie industriel globalisé et ses régimes politiques, son outil économique, le capitalisme sous toutes ses formes, et son idéologie scientiste d’un progrès technique et surtout mercantile asséné à grands coups de publicités incessantes au message unique "Consommons plus !" sont imbattables sur leur terrain. Ce sont les points forts de l’ennemi et seuls des imbéciles ou des naïfs attaquent l’ennemi sur son point fort.

        Les marxistes productivistes (sic !!!) ne nous ont d’ailleurs jamais expliqué comment, sans leur ennemi officiel, le Capital, ils allaient bien pouvoir construire leur version de la société industrielle globalisée et se débarrasser de son implacable hiérarchie du travail industriel globalisé, laquelle est inhérente au productivisme industriel.

        Sur l’Amérique Latine et la Bolivie, voir entre autre https://dgrnewsservice.org/south-am…

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      • Bolivie - Président Evo Moralès 27 novembre 2019 12:54, par Dominique

        Quand tu dis les indiens, il faudrait aussi savoir de quels indiens tu parles. Je parle de ceux qui essaient de pouvoir continuer à vivre dans la forêt et de se faire assimiler par la "civilisation", ce musée des horreurs dont l’histoire n’est que guerres et occupations, ce musée des horreurs défendus par les productivistes de tous bords.

        Pour rappel, le productivisme est une idéologie promue par les capitalistes au tout début de la "révolution" industrielle afin de remplacer l’esclavagisme qui avait fait son temps. Le productivisme a pour eux l’avantage qu’ils peuvent l’appliquer même à leur propre race. Ceci montre que dès le début de la révolution industrielle, la gauche productiviste est comme les verts, un ramassis de travelos qui nous enfument pour mieux nous entuber et mieux enterrer les idéaux qu’ils prétendent défendre.

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  • Bolivie - Président Evo Moralès 28 novembre 2019 02:40, par Dominique

    Ceci dit, je suis bien d’accord que ce qui se passe en Bolivie est déplorable. La responsabilité des USA dans ces événements est énorme, mais la naïveté de la gauche est une fois de plus déconcertante. Comment peut-elle croire une seconde que dans une société au capitalisme mondialisé, les grandes puissances impérialistes occidentales emmenées par les USA vont lui laisser la moindre chance de pouvoir mener une politique différente quand elle parvient au pouvoir ?

    La Bolivie n’est pas Cuba. De plus, même à Cuba, des voix commence à s’élever pour dire qu’il n’est pas normal de pouvoir y vivre sans travailler et ces voix viennent du peuple, un peuple qui rêve de pouvoir faire comme chez nous : augmenter son pouvoir d’achat pour pouvoir se payer voitures et voyages, autrement dit consommer plus. Ce qui montre que même dans la patrie de l’homme nouveau du Che, il reste un énorme travail d’éducation à faire. Et vu les réformes qu’ils sont en train de faire, il y a toutes les chances pour que la Cuba socialiste se dirige vers une société de consommation. Elle l’est déjà pour celles et ceux qui ont accès au CUC (la devise forte avec laquelle ils font du business avec l’étranger et avec laquelle arrivent les touristes).

    Ce qui est absolument pathétique et kafkaïen dans tout cela est quand on envisage l’après. Que restera-t’il de notre civilisation industrielle dans 50 ou 100 ans ? Visiblement pas grand chose et de nous pas plus. On n’arrête pas le progrès mais lui, qu’il soit bleu, rouge ou vert, il est en train de liquider la vie sur terre, ceci à tel point que certains théoriciens en sont à imaginer que le futur de la vie terrestre est dans la machine, ceci sur un caillou débarrassé de sa croûte d’ADN, c’est-à-dire sur une Terre où la vie comme nous la connaissons aura complètement disparu, nous compris, et où donc il n’y aura plus personne pour chanter L’aigle noir de Barbara. Il n’y aura plus que des clics et des clacs dénués de toute humanité. Bienvenue au 21e siècle, celui de la grande désillusion. Il ne fait que commencer…

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  • Bolivie - Président Evo Moralès 28 novembre 2019 19:15, par Dominique

    Je reviens une dernière fois sur ce sujet. ä Cuba, dés la victoire de la Révolution acquise, les barbudos ont armé le peuple. Si bien que quand les milices de l’Oncle Sam ont débarqué à la Baie des cochons, elles se sont faites recevoir comme elles le méritaient. Au Venezuela, la grande erreur de la droite raciste de ce pays a été de permettre à des gens du peuple comme Chavez d’accéder à des postes à responsabilité dans l’armée.

    Dés lors, nous pouvons constater que dans les autres pays d’Amérique latine où la gauche est parvenue au pouvoir, sa grande erreur a été de ne pas avoir armé le peuple afin de pouvoir restructurer l’armée de fond en comble.

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