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Macron affirme sa dictature sur les godillots - 3 juillet 2017 - Le congrès de l’hyperprésidence

lundi 3 juillet 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 juillet 2017).

Note de do : Évidemment, les principaux médias français, tenus en majorité par des affidés de Rothschild, et qui ont en conséquence tout fait pour que Macron soit élu, prennent la défense de ce dictateur en justifiant sa prise de pouvoir au congrès de l’hyperprésidence qui se tient le lundi 3 juillet 2017 ; après son retour du Mali où il a été déclarer la guerre de l’uranium :

(http://mai68.org/spip2/spip.php?article478


A Versailles, Emmanuel Macron achève lundi la désintégration politique française

https://www.letemps.ch/monde/2017/0…

Richard Werly, Paris

Publié dimanche 2 juillet 2017 à 12:45,
Modifié dimanche 2 juillet 2017 à 16:15

En visite ce dimanche 2 juillet 2017 au Mali pour un sommet des pays du Sahel, le président français s’exprimera lundi devant le parlement. Devant lui : une classe politique désintégrée et un pays qui s’interroge

Il suffit, pour comprendre l’ampleur de la désintégration de la classe politique française, d’écouter Jean-Luc Mélenchon. Résolu à devenir l’opposant numéro un à Emmanuel Macron, le leader de la « France insoumise », président d’un groupe de quinze députés de la gauche radicale à l’Assemblée nationale, a été le premier à dire qu’il boycottera, lundi 3 juillet 2017, le discours du Chef de l’État devant le parlement réuni en Congrès à Versailles. Mieux : le quatrième homme de l’élection présidentielle (19,5% des voix, juste derrière François Fillon) exhorte désormais à « Agir contre le régime ! » en dénonçant un « coup de force institutionnel ».

« Un nouveau Bonaparte »

La ligne mélenchoniste est claire : présenter Macron comme un nouveau Bonaparte tenté par l’autoritarisme, pour rallier derrière elle la gauche déboussolée par l’explosion nucléaire du Parti socialiste dont les deux finalistes de la primaire « citoyenne » de janvier ne sont plus membres. L’ex-premier ministre Manuel Valls (2014-2016), réélu député de justesse, a démissionné la semaine dernière pour s’inscrire officiellement au groupe macroniste majoritaire de « La République en marche ». L’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon (6,3%), battu dès le premier tour aux législatives, a aussi annoncé samedi son départ pour créer son « mouvement du 1er juillet ». Plus qu’une explosion, une désintégration bien décrite par l’éditorialiste du « Monde » Gérard Courtois dans son analyse de la descente aux enfers des grands partis politiques depuis le 7 mai : « Encore assommés par l’ampleur du désastre, ils n’ont plus de chef, ne savent plus où ils habitent, ignorent de quoi demain sera fait (…) Tout est à reconstruire. Dans les pires conditions… »

La droite, qui a beaucoup mieux résisté que le PS à l’assaut Macron (136 députés pour « Les Républicains » et leurs alliés centristes de l’UDI contre 38 pour la gauche socialiste) est sur un registre identique. Depuis une semaine, toutes les déclarations des dirigeants du parti conservateur - confronté à une fronde d’une vingtaine de députés « constructifs » pro-Macron - dénoncent la main mise quasi impériale d’Emmanuel Macron sur l’ensemble des pouvoirs. Et plusieurs députés de droite ont aussi annoncé, comme Mélenchon, leur boycott du discours de Versailles.

Toujours très apprécié des Français

Fait amusant : leur mot d’ordre est d’accuser « d’hyperprésidentialisme » le locataire de l’Elysée, en reprenant presque mot pour mot les critiques formulées entre 2007 et 2012 par l’opposition contre… Nicolas Sarkozy. En bref : la réunion du Congrès par le Chef de l’Etat français, un jour avant la déclaration de politique générale de son premier ministre, est perçue comme une arme fatale, et comme la confirmation de l’américanisation accélérée de la politique française. « Aux yeux d’Emmanuel Macron, Barack Obama est une sorte d’idéal », assure la journaliste Anna Gabana dans « Le Journal du Dimanche ». Un constat partagé par le philosophe Marcel Gauchet : « Macron va spontanément et inconsciemment trouver des gestes qui sont dictés par la télé, donc par les Etats-Unis ». Un choix qui, pour l’heure, lui profite sur le plan de la popularité avec 64% d’opinions favorables.

A cette désintégration formelle - partis affaiblis, leadership en déroute, saturation de l’espace médiatique par le pouvoir exécutif - s’ajoute en effet une terrible impasse en termes de communication. Hormis le petit cercle des chroniqueurs politiques hexagonaux, et à l’exception du tribun Mélenchon qui court toujours le risque de se retrouver piégé par ses exagérations et ses appels à l’insurrection, les partis politiques traditionnels sont inaudibles pour l’opinion publique, et dépassés par un Emmanuel Macron diaboliquement habile pour renvoyer aux Français l’image d’un chef de l’Etat dynamique et audacieux, encombré par une opposition en lambeaux et d’arrière-garde.

Communication réglée au millimètre

Son discours à Versailles, ce palais royal où il retourne pour la seconde fois depuis son élection (il y avait reçu Vladimir Poutine le 29 mai), va lui garantir une litanie d’images très « présidentielles », assurées de faire le tour du monde comme le discours annuel sur l’Etat de l’Union des présidents américains. Le début de sa concertation avec les syndicats sur la réforme du marché du travail montre qu’il a pour objectif d’isoler la CGT, l’ex-syndicat communiste. Sa présence jeudi dernier à l’inauguration du méga-incubateur de start-ups Station F à Paris, lui a permis de faire un éloge de l’entrepreneur en direction des jeunes, et… de l’électorat de droite libéral. La présence à Paris, le 14 juillet, du président américain Donald Trump lui permettra enfin d’apparaître à nouveau à même d’assumer son désaccord avec le leader de la première puissance mondiale, presque en position d’alter ego : « Que vont retenir les Français ? Que tout passe par Macron. Que la France, c’est lui », s’inquiétait cette semaine devant nous un ex-député PS, proche de l’ancien président François Hollande.

Manipulation démocratique, comme le sous-entendent déjà pas mal de médias en France ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Le discours de Versailles, comme toutes les autres initiatives de ce président de 39 ans, vise avant tout à lui dégager le maximum d’espace pour agir, en tenant à l’écart une presse nostalgique des vieux arrangements politiciens et des règlements de compte qui lui assuraient son lot d’informations. Tout est donc chorégraphié, pour s’assurer aussi que le premier ministre Edouard Philippe, venu de la droite, ne fera pas trop d’ombre à l’Elysée. Avec une grande question : qu’adviendra-t-il de ce ballet présidentiel si une crise survient ?

Le sommet du G5 au Sahel, ce dimanche, puis le sommet du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet, feront l’étalage des préoccupantes fractures africaines et mondiales. Pour l’heure, Emmanuel Macron a démontré qu’il sait séduire, et qu’il sait s’imposer après avoir infligé un K-O aux partis français. Mais les contraintes budgétaires de la France, exprimées par le récent audit accablant de la Cour des comptes, ou le délabrement difficile à endiguer de l’Afrique sahélienne en proie aux trafics de drogue et au terrorisme, exigent des décisions beaucoup plus compliquées à mettre en œuvre qu’une photo présidentielle réussie, ou qu’une intervention hypermédiatisée devant les députés et sénateurs dans le palais du Roi-Soleil.

D’après letemps.ch qui se fie aux sondages, Maconr a une grande popularité avec 64% d’opinions favorables.

Mais, ne serait-ce pas un SONDO-MENSONGES ? car, à qui appartiennent les instituts de sondages, sinon aux mêmes qui ont tout fait pour faire élire Macron ?

J’ai eu des amis sondeurs. Je sais ce qu’est un sondage. Il y a des sondages sérieux, pas truqués, et dont la population n’a jamais connaissance. Et il y a plein de sondages publiés alors qu’ils n’ont jamais été réalisés ! Dans ce cas, le sondage (faux sondage) n’est là que pour faire croire que tout le monde pense comme ci plutôt que comme ça. Ça joue sur le fait que, par peur, bien des gens aiment à hurler avec les loups, alors le pouvoir tente de leur faire croire que les loups hurlent dans un sens plutôt que dans un autre.

SONDO-MENSONGES : à qui appartiennent les instituts de sondages :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1143

Letemps.ce parle au sujet de Macron d’une "communication réglée au millimètre", mais qu’est-ce que la "communication" ?

Voici enfin résumé en un court article les principes de la propagande. Il faut les connaître afin de ne pas tomber dans tous les pièges et afin de les dénoncer. Contrairement à ce que la propagande américaine nous fait croire, ce n’est pas l’URSS qui a inventé la propagande, mais les USA !

Petit traité de propagande : perroquets, associations "indépendantes" et sondo-mensonges :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1306

Letemps.ch « Manipulation démocratique, comme le sous-entendent déjà pas mal de médias en France ? »

Ce que sous-entend cette question du temps.ch, c’est-à-dire que les médias français sont très critiques vis-àvis de macron, est contradictoire avec l’un des sous-titres de ce journal : « Communication réglée au millimètre ». En effet, qui gère la communication sinon les médias !?!

D’ailleurs, tout à l’heure, sur France-Info, ils n’arrêtaient pas de tenter d’une façon insistante, et en prenant un temps infini, de justifier ce congrès de l’hyperprésidence du 3 juillet 2017 devant le congrès. NON ! ils ne critiquaient pas Macron, ils en faisaient l’apologie et disaient qu’il avait bien raison de faire son coup d’État. Bien entendu, ils n’utilisaient pas ce terme de "coup d’État", mais le faisaient passer pour autre chose afin de le justifier.

Bien à vous,
do
3juillet 2017
http://mai68.org

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