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Syrie - 10 juillet 2017 - Les USA refusent d’affronter l’axe de la Résistance

lundi 10 juillet 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 juillet 2017).

Les USA refusent d’affronter l’axe de la Résistance

http://parstoday.com/fr/news/middle…

Jul 10, 2017 07:37 UTC

Les militaires américains d’une part et les forces syriennes et du Hezbollah de l’autre semblent avoir le doigt sur la détente : ils pourraient appuyer d’un moment à l’autre au risque de déclencher une confrontation militaire.

Pas un jour ne passe sans que les médias et les think tanks US n’évoquent l’hypothèse d’une « guerre imminente » opposant les États-Unis à l’armée syrienne et à ses alliés. Le théâtre des combats se déroulerait à l’est de la Syrie, dans la province de Deir ez-Zor, qu’occupe Daech depuis 2014 : de ce face-à-face, les Américains parlent très naturellement comme si cela relevait de leurs droits de « contrer l’armée nationale syrienne dans ses combats » et de « créer une zone tampon dans l’Est syrien », de sorte à empêcher la jonction naturelle du sol syrien avec l’Irak voisin.

Il va sans dire que l’objectif des États-Unis de « couper la frontière syro-irakienne » consiste à assurer la toute-puissance d’Israël à poursuivre ses projets expansionnistes. Cette zone tampon que les Américains cherchent à créer entre l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak a pour vocation d’affaiblir l’axe de la Résistance qui, depuis 2011, tient farouchement tête aux projets américano-sionistes en Syrie.

Mais la suprématie technique de l’armée US lui permettra-t-elle de s’engager dans une confrontation directe avec l’axe de la Résistance ?

Selon les analystes des questions politiques, les Américains agissent visiblement avec une extrême prudence. De toute évidence, ils hésitent à s’engager dans un conflit aux dimensions inconnues. Les démarches américaines dans l’est de la Syrie ont une nature exclusivement tactique et manquent d’une stratégie digne de ce nom, surtout en ce qui concerne la « sortie de crise ». À chaque face-à-face avec les forces de la Résistance, le Pentagone a tôt fait de confirmer que son action a un caractère exclusivement défensif et qu’il est hors de question pour lui de se battre contre l’armée syrienne et ses alliés.

Peut-on le croire ? En réalité, il existe des obstacles propres à restreindre l’action américaine sur les frontières syro-irakiennes où la Résistance s’impose désormais : l’une des raisons qui dissuadent Washington d’en découdre avec le Hezbollah syrien et irakien est la sécurité des militaires US stationnés en Irak. Quelque 8 000 soldats américains sont déployés en Irak et cette présence est à la source d’âpres discussions à la Maison-Blanche, à chaque fois que l’hypothèse d’une confrontation avec la Résistance est évoquée. Certains cadres US exigent de « lourdes frappes contre les forces syriennes et du Hezbollah » aux frontières tandis que le secrétaire à la Défense, James Mattis, s’y oppose farouchement. Une opposition très « curieuse » puisque le « Chien enragé » est connu pour sa « haine contre l’Iran ». Mais raison de plus pour ce vétéran de la guerre d’Irak de rejeter le face-à-face avec l’Iran puisque l’intéressé sait fort bien de quel bois « les Iraniens et leurs alliés sont faits ». « Ils — les Iraniens et leurs alliés — sont parfaitement en mesure de prendre pour cible nos soldats en Irak », dit le général dans les réunions privées.

Mais ce n’est pas tout : les Américains se devront de faire face à un autre défi majeur dans l’est pétrolifère de la Syrie : l’absence de troupes au sol dignes de ce nom. Les Kurdes leur servent certes de bras armés dans le nord-ouest de la Syrie, mais l’hostilité ouverte de la Turquie à leur égard a placé Washington entre le marteau et l’enclume. Les Américains cherchent à jouer sur deux tableaux pour satisfaire à la fois les Kurdes et les Turcs, mais c’est là un difficile numéro d’équilibriste. Dans le Sud-Est, à savoir non loin du point de passage frontalier syro-irakien d’al-Tanf, les États-Unis sont déçus par les forces anti-Assad de l’Armée syrienne libre (ASL). Ce sont des combattants faibles et non motivés qui abandonnent leurs positions à la moindre difficulté et sur qui on ne peut pas compter.

Et puis il y a une troisième raison : Israël commence à perdre de son importance. Après tout, un conflit militaire direct avec « l’Iran et ses alliés » ne bénéficie qu’aux Israéliens qui partagent des frontières avec le sud de la Syrie. Pourquoi donc en accepter le danger et les impacts néfastes, alors que les États-Unis sont plus que certains de la détermination de l’axe de la Résistance à créer une voie terrestre reliant l’Irak à la Syrie ? L’Iran et ses alliés ont fait savoir aux Américains que cette route « déjà créée » entre l’Irak et la Syrie « ne se briserait pas » ou alors qu’elle le serait « sur le dos des Américains ».

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