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Quelle est la différence entre Matzneff et Polanski ?

mercredi 29 janvier 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 janvier 2020).

L’antisioniste Matzneff n’a violé personne,
Mais Polanski est un juif sioniste.

Si tu veux savoir qui te dirige,
Demande-toi de qui tu as peur de dire du mal.

César 2020 : 12 nominations pour « J’accuse » de Polanski

Contexte : c’est le deal du siècle de Trump
Que Macron approuve

Extrait de la lettre de rupture de Vanessa Springora à Matzneff : « Tu es mon premier amant, mon tendre initiateur, celui qui a fait en sorte que je garde toute ma vie un beau souvenir de ma découverte de l’amour. Tu m’as ouvert les yeux, je suis née dans tes bras. »

Tandis que Polanski a violé la toute pette fille : et, comme elle ne voulait pas, elle l’a supplié : « je veux rester vierge pour mon premier amour ». Polanski lui a répondu : « Ne t’inquiète pas, tu seras toujours vierge, puisque je vais t’enculer. »

Matzneff a cependant le tord d’être plutôt dans le camp des Palestiniens : « Le dossier palestinien est, du point de vue aussi bien historique que juridique, solide, incontestable. »


Extrait de la lettre de Valérie Springora à Gabriel Matzneff

https://www.lefigaro.fr/culture/dan…

« Alors je t’en prie, laisse-moi partir, et faire de nous deux mes plus beaux souvenirs. Je suis heureuse que les dernières heures que j’ai vécues avec toi aient été des heures de félicité, de plaisir, de tendresse. Ces ultimes étreintes feront s’atténuer dans ma mémoire les instants douloureux pour laisser place aux moments d’intense bonheur. Et bientôt c’est le merveilleux Gabriel dont je me souviendrai. Celui-là seul.

« Tu es mon premier amant, mon tendre initiateur, celui qui a fait en sorte que je garde toute ma vie un beau souvenir de ma découverte de l’amour. Tu m’as ouvert les yeux, je suis née dans tes bras.

« Surtout, je t’en supplie, ne crois jamais que j’ai « tourné la page », que je « renie mon passé », ou quoi que ce soit de ce genre.

« Tu es et resteras jusqu’à ma mort mon premier amour et jamais je n’oublierai tout ce que nous avons vécu et combien nous nous sommes aimés. Ce que nous avons vécu de bonheur, de plaisir, d’amour fou, cette communion parfaite de nos cœurs et de nos corps qui nous unissait si fort, rien ni personne ne pourra jamais me les enlever, cela est mon trésor… et ma croix, pour l’éternité. Ton amour, Gabriel, est un soleil qui brillera en moi pour toujours. Jamais de la vie l’idée de regretter de t’avoir connu et aimé ne me viendra, je le jure devant Dieu.

« D’ailleurs, je ne te quitte pas vraiment puisque je garde auprès de moi tels des anges gardiens ou des garde-fous ce qu’à présent j’ai de plus précieux au monde : tes lettres, tes poèmes, tes photos, tes cadeaux, objets qui font partie intégrante de l’histoire de nos amours, et que je chéris plus que tout au monde.

« Une dernière fois je baise tes paupières si douces et j’espère que tu seras heureux.

« Adieu. »

_ _ _

Matneff dit aussi ceci sur les Palestiniens :

L’antisionisme, hier et aujourd’hui

https://www.lepoint.fr/invites-du-p…

Publié le 30/04/2018 à 06:26
Modifié le 30/04/2018 à 10:43

Gabriel Matzneff

Jadis, lorsque Pierre Rossi dans Les Clefs de la guerre, Philippe de Saint Robert dans Le Jeu de la France, moi-même dans Le Carnet arabe, nous jugions avec sévérité le comportement du gouvernement israélien à l’égard des Palestiniens, personne, sous peine de ridicule, ne se serait permis de nous reprocher d’être des antisémites. Nos analyses, nos critiques n’avaient ni de près ni de loin le moindre rapport avec l’antisémitisme, c’était pour tout lecteur intelligent aussi manifeste que le soleil dans le ciel. L’État d’Israël, nous avions le droit de critiquer sa politique, comme nous avions le droit de critiquer celle de l’Angleterre, de l’Union soviétique et de la France.

La situation allait peu à peu se modifier. Pour avoir déploré dans une tribune que le persécuté se fût métamorphosé en persécuteur, Danièle Sallenave et Edgar Morin furent, il y a une douzaine d’années, traînés devant un tribunal. Sallenave et Morin accusés d’antisémitisme ! C’est tellement con, les bras nous en tombent, mais ce procès, je ne l’ai pas rêvé, il fut.

Aujourd’hui, c’est de pire en pire : désormais, condamner la politique palestinienne de M. Benjamin Netanyahu est devenu un synonyme d’attitude antisémite. Hélas, c’est souvent le cas dans les banlieues françaises où des zozos qui ont du fromage blanc à la place de cervelle confondent les Israéliens et les Français de confession juive. Une confusion que font aussi, trop souvent, les dirigeants de l’État d’Israël. On se souvient de Mme Golda Meir qui, lors d’un séjour à Paris, avait eu le culot d’appeler « Juifs de nationalité française » les Français de confession juive, de s’adresser à eux comme s’ils étaient ses concitoyens.

La pire de toutes ces catastrophes, c’est le Hamas

Nous voyons à la télévision les images terribles de ce qui se déroule présentement en Terre sainte : d’un côté de la muraille, des adolescents qui brandissent des lance-pierres ; de l’autre, des soldats d’élite bardés d’armes ultramodernes. Devant un si triste et cruel spectacle, mon premier sentiment est de colère contre l’imbécillité suicidaire, le manque de lucidité du Hamas qui organise des manifestations si absurdes, vouées à l’échec ; qui envoie au casse-pipe une foule de gamins surexcités. Depuis leur refus en 1948 de la création d’un État palestinien, les Arabes de Palestine vont de catastrophe en catastrophe ; mais la pire de toutes ces catastrophes, c’est le Hamas et sa politique irrémédiablement idiote.

Le second est de compassion. Le dossier palestinien est, du point de vue aussi bien historique que juridique, solide, incontestable. Les jeunes Palestiniens d’aujourd’hui, dont les grands-parents furent chassés par la violence de leur terre natale – violence dont le massacre de Deir Yassin du 9 avril 1948 demeure pour l’éternité le symbole –, ont raison de faire valoir leur droit au retour. Aux premières pages du Carnet arabe, je cite une des plus nobles figures du judaïsme contemporain, Judah Magnes, président de l’Université hébraïque, qui s’exclamait en 1948 : « Nous devons autoriser les Arabes qui ont fui hors de l’État d’Israël à rentrer dans leurs demeures sans délai. Il est déplorable, que dis-je, incroyable, qu’après ce que les juifs d’Europe ont subi, un problème de personnes déplacées arabes soit créé en Terre sainte pour y caser les personnes déplacées juives d’Europe. »

Je préfère l’État d’Israël de Judah Magnes à celui de M. Benjamin Netanyahu

On m’objectera que la démographie rend impossible en 2018 ce qui en 1948 était souhaité par Judah Magnes et, avec lui, par les Israéliens qui ne confondaient pas la Palestine avec le Far West du siècle précédent ; refusaient de traiter les Arabes comme les colons yankees avaient traité les Peaux-Rouges. Si les démographes l’affirment, c’est peut-être vrai. Toutefois, ce n’est pas la démographie qui m’empêchera de continuer à préférer l’État d’Israël de Judah Magnes à celui de M. Benjamin Netanyahu.

Celui qui fut longtemps mon père spirituel, le métropolite Antoine de Souroge, me disait parfois : « La situation est désespérée, sans issue. Pour la résoudre, il nous faudrait un miracle. Eh bien ! nous allons demander à Dieu de nous donner un miracle. »

Si j’étais M. Benjamin Netanyahu, je suivrais le conseil du métropolite Antoine. Après tout, s’il est un point de la planète où, juifs, chrétiens, musulmans, nous sommes en droit d’attendre un miracle, c’est la Terre sainte.

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