Certains voudraient pardonner aux flics les violences qu’ils exercent contre nous en disant qu’ils ne font qu’obéir. Il faudrait parler selon eux, non de violences policières, mais de violences gouvernementales.
Mais, et d’une, les flics qui ont fait la rafle du Vel d’Hiv n’ont fait eux aussi qu’obéir. Il faudrait donc leur pardonner ? Pas question !
Et de deux, quand il y a des violences policières, c’est qu’on est dans un État policier.
Refuser d’utiliser l’expression "violences policières", et la remplacer par l’expression "violences gouvernementales", c’est refuser de voir que les flics sont en soi des ennemis et que l’État est un État policier.